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Mots et images de Joe Krapov
affranchis
11 septembre 2013

Un dimanche matin à La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (5)

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Vaches de toilettes !

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11 septembre 2013

Un dimanche matin à La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (6)

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Ne jetez plus rien ! Recyclez ! de vos vieilles baignoires, faites des canapés !

11 septembre 2013

Un dimanche matin à La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (7)

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Vache de paravent !

11 septembre 2013

Un dimanche matin à La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (8)

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Une chaise pour voyager ! Ou, s'il vous faut un mot-valise, je dirais "valisiège" !

10 septembre 2013

Un dimanche matin à La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (4)

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Lendemain de fête
A la buvette :
Une fois finies les libations
On peut voir les décorations !

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28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (1)

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AUTOFICFION ?

Il fait un grand soleil, ce 22 août, quand Isaure Chassériau pénètre, rue de Dinan, à Rennes, dans le bistrot « Au vieux Saint-Etienne », situé à côté de l’église qui porte le même nom mais c’est le bistrot et pas l’église qui a pour devise « Allez les verres ! ». Encore que l’église pourrait, elle aussi : elle a été depuis très longtemps transformée en théâtre.

C’est Agatha, la deuxième épouse de son oncle Camille Cinq-Sens, qui est au comptoir.

- Ah tiens, voilà Lait-fraise ! lance-t-elle à la nouvelle arrivante et à la cantonade qui se compose en tout et pour tout, cet après-midi, d’un seul client attablé derrière un demi de bière et la page obsèques du journal Ouest-France. Alors, ces vacances, comment c’était, Lait-fraise ?

- Bonjour, Tante Agathe ! Très bien, très bien, merci. Mais c’est hélas terminé.

Isaure n’apprécie pas trop de se faire surnommer Lait-fraise par sa tante mais bon, quand on s’habille en rose et uniquement en rose, on a déjà de la chance, n’étant pas blonde, de ne pas se faire surnommer Barbie !

 

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (2)

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- Oncle Camille n’est pas là ?
- Il est chez le docteur David !
- Tonton chez le docteur ? Rien de grave, j’espère ? Lui qui les déteste, ça doit le mettre de belle humeur !
- C’est pire que ça ! Mais il n’a qu’à y aller plus souvent, aussi !
- C’est quoi ce docteur David ? Un nouveau ? Un spécialiste ?
- Tiens, le voilà, le Camille. Explique ton cas à Isaure, chéri !

L’oncle Camille vient d’entrer dans le bistrot. Il a l’air un peu sonné.

- Falut ma nièfe ! Ve vais d’abord commenfer par prendre une afpirine et enfuite une vodka bien taffée ! Ah le falaud de dentifte ! Il m’a anefthévié la genfive du bas, fette fois ! Ve fens pus rien ! V’ai l’impreffion de m’être fait caffer la gueule par un bocfeur profeffionnel !
- Attends un instant, Tonton ! Je vais enregistrer ta déposition !
- Ma dépovifion ? Mais ve porte pas plainte ?

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (3)

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Isaure a sorti le petit magnétophone à cassettes qu’elle a acheté à Quimper en 2005, qui marche toujours et qui lui sert dans ses activités de web-journaliste.

- J’ai un papier à faire pour mon journal sur l’autofiction !
- L’autoficfion ? Qu’est-fe que f’est que fette invenfion ?
- C’est quand on raconte sa vie dans un roman, répond Agatha. Genre « J’ai été cantonnée dans les chiottes par les Japs et depuis je travaille du chapeau » ! se moque Agatha.
- Mais ve fuis pas romanfier, moi ?
- Ce n’est pas grave ! Tu es quand même une espèce de roi de quelque chose, dans ton genre, mon chéri. Surtout depuis qu’on t’a posé une couronne !
- Pover ! Dépover ! Effayer la nouvelle, l’enlever, repover l’anfienne ! Fa fait quatre féanfes que fa dure ! Fette fois-fi v’ai failli l’avaler !
- La neuve ou l’ancienne ?
- L’anfienne. Et il f’est enfin défidé à foigner la molaire ! Parfe qu’en attendant, fa faisait deux mois que je maftiquais avec un panfement provivoire !
- Je ne te reconnais plus, oncle Camille ! Toi si douillet d’habitude, tu as réellement eu le courage de pénétrer dans le cabinet d’un dentiste ?
- Fallait bien ! V’avais un trou entre deux molaires : tout fe coinfait dans l’interftife et ve ne pouvais plus mâfer à droite !
- Et alors, ça t’a fait mal ?
- Auvourd’hui oui ! Au porte-monnaie ! V’en ai pour neuf fents euros et vingt-fept fentimes !
- Ouïe ! Eh ben dis donc ! Quand tu vas chez David douiller, t’as intérêt à emmener ta brouette de pièces jaunes avec toi ! plaisante Agatha.
- F’est un drôle de mec ! Tu vas le voir parfe que tu fouffres d’une molaire et il te foigne une infivive ! Foi-divant que mon anfienne couronne était plus fuffivante et que ve risquais une reprise de carie. Elle est où, Agathe, l’afpirine effervesfente ?
- Je vais te la chercher.
- Enfin, bon. A part la douloureuve que ve fais même pas combien on va me rembourfer fur fes dépaffements d’honoraires, à fe fagouin, ve peux dire une fose : les dentiftes, fa fait du bien quand fa f’arrête !

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (4)

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Agathe revient avec un verre d’eau pétillante et un appareil photo numérique dans l’autre main.

- Tiens, voilà ton Aspro, Camille. Est-ce que je peux prendre une photo ?
- Une photo ? De qui ? D’Ivaure Faffériau ?
- Non, de toi ! Tu es un peu une espèce d’empereur, maintenant. Comme Napoléon ! Sacré toi ! Couronné par David !

couronnement_napoleon_gr


- N’importe quoi ! Et puis toi, Faffériau, arrête ton enrevistrement ! Mes petites mivères, fa n’intéreffe perfonne que moi-même !
- T’as tort, Camille, renchérit Agathe. Y’a des romancières qui se sont fait un fric fou en racontant comment elles ont été violées par leur papa et sodomisées par leur gynéco !
- Allez, remballez-moi vos foutaives ! De toute fafon moi mon père est défédé et fi ve vais fez le dentifte, ve n’ai pas bevoin de vynéco !
- Allez, te fâfes pas, Tonton ! Ve te promets qu’après avoir traité mon fuvet de fofiété, v’effaferai la caffette !
- Efpèfe de faleté de Faffériau, va !
- Camille, calme-toi, c’est de l’humour ! traduit Agatha.

Et lui de continuer face à Isaure :

- Petite peste ! Impertinente ! Mauvaise fille ! Technophile ! Buveuse de lait-fraise !
- Ah, ça va mieux ! L’anesthésie a cessé son effet ! Tu parles à nouveau normalement, maintenant ! Allez, tiens, ça s’arrose ! Longue vie, grand bonheur et vodka pour tout le monde !

9 juillet 2013

Propos affranchis et divagations diverses à la Flèche (Sarthe) les 6 et 7 juillet 2013 (1)

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Au retour du Festival des Affranchis, me voici en mesure de livrer quelques scoops à propos du docteur Z, celui qui est tombé en même temps que moi dans l'almanach Vermot quand il était petit et même qu'il en reste des traces dans nos écrits réciproques sur le Défi du samedi. L'année dernière on avait joué à "Mais où est Charlie ?" à La Flèche mais on ne s'était pas trouvés : pourtant, il y a peu de Sarthois là-bas à se promener avec un tee-shirt Iowanien mais c'est comme ça, on s'était ratés. Cette année on s'est trouvés ! Il faut dire que ce drôle de Zig avait collé son monogramme sur tous les murs de La Flèche. On avait plus qu'à suivre le boeuf. Ben oui, on s'est rencontrés dans un café qui s'appelle "Le comptoir du boeuf". Lui avec son basson et moi avec ma guitare on aurait pu en faire un ! Mais bon, on n'était pas venus armés !

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