Le réchauffement climatique. ? Et pourtant le sujet date d’il y a longtemps. François Villon l’abordait déjà lorsqu’il se désolait à propos des neiges d’antan qui étaient bien mieux que celles de son aujourd’hui !
On avance comme on peut sur les chemins du plaisir. Aujourd’hui, c’est en groupe, rue de la Grève, à Saint-Malo, une répétition en bord de mer des M’A2R1 d’O douce avec repas partagé, balade-pèlerinage à la Pointe de la Varde, le tout sous un grand soleil qu’on n’imagine pas vraiment de saison en octobre.
L’esprit un peu farceur et le regard attiré par tout ce qui relève de la « farce à mener par tous » de Rimbaud, la vie, de préférence drôle comme la voyait Alphonse Allais né le même jour que le plus célèbre des Carolomacériens ! Il y a 167 ans ! Le temps ne fait rien à l'affaire !
«Les Discrètes», ça amasse du monde dans la salle de spectacle de la Maison de quartier de Villejean. Serait-ce que les gens ressortent pour aller voir du théâtre ? On retrouve la vie d’avant et ce n’est pas pire, finalement ?
«Les Discrètes», c’est l’histoire vécue de trois femmes bretonnes. C’est adapté par la compagnie Quidam d’un livre d’Anne Lecourt qui a amassé les récits de vie de dix-huit dames nées par ici autour de 1930.
Allô, les Champs libres ? Vous avez ça parmi votre amas de livres sur six étages ?
Leur catalogue me dit qu’il est sorti mais que je vais le trouver... à la bibliothèque de Villejean !
Aujourd’hui, j’ai chanté vingt chansons de Georges Brassens d’affilée. Ça a pour but d’entretenir ma voix qui ne me sert plus beaucoup ces temps-ci ! J'aurais dû faire cela depuis longtemps, ça fait un bien fou.
J’ai aussi réalisé et écrit un accompagnement de violon sur « Il est cinq heures Paris s’éveille » de Jacques Dutronc.
Je n’avais jamais pensé qu’un jour je pourrais chanter ça aussi !
Je cherche toujours un bon moyen de commémorer le centenaire de la naissance de Georges Brassens.
L’idée serait : cent ans, cent chansons. Un marathon Brassens !
J’ai entrepris de rechanter toutes celles que j’ai déjà dans ma guitare, en commençant par mon gros classeur vert.
Le lieu pourrait être la salle avec cheminée de la Maison de quartier de Villejean. La date, le 17 novembre ? Le public reste à trouver. Il faut mobiliser les M’A2R1 d’o douce pour y participer...
Ca en fait des choses à négocier avant de créer un non-événement, ou plutôt une fête de non-anniversaire !
Sinon, pour les Rennais, on participera aussi à cela dimanche 24 octobre :
- Qu’est-ce qui n’est pas bien rangé, ici ? Les revues au pied de la table de chevet dans la chambre, les alentours de l’ordinateur, le carton de revues de BD ramenées du grenier de Redon avec des tas d’autres papiers, les cassettes à numériser, deux album d’Angelo Branduardi, etc.
- Eh ben, t’as qu’à ranger !
- Je ne peux pas. Je travaille, moi !
- Menteur ! Tu regardes le championnat d’échecs des Etats-Unis en direct et en différé.
Je n’ai toujours pas entamé le projet d’abécédaire rennais de 26 pages en noir et blanc que j’ai promis à M. Tom et à son frère pour la fin de l’année.
J’ai pourtant noté dans ce cahier-ci d’écriture nomade – où dans le précédent – les lieux dans lesquels je comptais faire apparaître Isaure Chassériau, notre guide pour une fois dépourvue de couleurs.
Bien sûr qu’à la page des Z elle regagne le quai Emile Zola et apparaît à la fenêtre du musée !
Un premier essai, pas terrible, à P comme Parlement.
Ça passe ses journées assis derrière l’ordinateur à changer la police de caractères, à scanner-peaufiner les illustrations de «Joe Krapov n’est pas gentil !», à essayer d’en faire un ebook au format epub mais ça n’ose pas vraiment le republier.
«Les champs modernes», c’est l’histoire d’un monde dans lequel on abat tout ! Ca casse les murets, ça déracine les arbres, détruit les haies et les chemins creux.
Ca s’appelle le remembrement. C’est arrivé en Bretagne, dans les campagnes, dans les années 1960.
C’est devenu un spectacle de conteuse, époustouflant, avec de la musique, de l’émotion, un beau travail de restitution de collectages. C’est porté par Caroline Avenel qu’on félicite à nouveau ainsi que ses complices.
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.