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Mots et images de Joe Krapov

15 septembre 2014

La Ballade avec Brassens à Rennes le 14 septembre 2014 (3)

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"... J'aime mieux m'en tenir à ma première façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons !"

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15 septembre 2014

La Ballade avec Brassens à Rennes le 14 septembre 2014 (3)

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 ... et des guitares, cré nom de nom !

15 septembre 2014

La Ballade avec Brassens à Rennes le 14 septembre 2014 (4)

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 Et on n'a pas fini d'en voir, des gens qui grattent des guitares !
Avec ma collègue, Mme Ronchonchon qui passait par là, nous avons improvisé un stage d'initiation-photomaton !
Il n'empêche, ça promet ! Vous avez vu comme elle fait bien l'accord de Do 7, la blondinette ?

14 septembre 2014

B Car fait sa fête à Brassens à la Maison de quartier Francisco Ferrer à Rennes le 12 septembre 2014 (1)

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Mais je le connais, ce porteur de chapeau-là ! 

14 septembre 2014

B Car fait sa fête à Brassens à la Maison de quartier Francisco Ferrer à Rennes le 12 septembre 2014 (2)

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Le groupe B car se produisait donc dans le cadre de la "Ballade avec Brassens" (dont vous aurez d'autres échos dans la semaine !) à la Maison de quartier Francisco Ferrer à Rennes. B Car est composé entre autres de Gilles Bémol et de Manu Dièse. Bien qu'attaqués sur la route par un convoi d'Indiens, les deux compères ne se sont pas démontés et nous ont expliqué "qu'on n'remue pas son popotin d'la même manière Pour un droguiste, un sacristain, un fonctionnaire". 

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14 septembre 2014

B Car fait sa fête à Brassens à la Maison de quartier Francisco Ferrer à Rennes le 12 septembre 2014 (3)

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 J'aime bien cette phrase : "Mumu a fort à faire avec les trois rigolos qui l'entourent !". 

J'ai l'impression qu'elle peut resservir ailleurs... mais où ?

14 septembre 2014

B Car fait sa fête à Brassens à la Maison de quartier Francisco Ferrer à Rennes le 12 septembre 2014 (4)

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 Une fois que vous aurez regardé la vidéo de "La Chasse aux papillons" ci-dessous,
il deviendra inutile de préciser qu'on s'est bien amusés ce soir-là ! 

13 septembre 2014

Retrouvailles en vidéo

Je ne me souviens plus d'où je connaissais cette chanson,"Prenez mes mandarines". Peut-être du dévédé de l'Ultima récital ? Nous avions vu ce spectacle dans une vie antérieure à Samfou-les-Boules (royaume de Sabolie !).

En tout cas j'ai trouvé à la suite de la vidéo de Line Clévers un lien vers un extrait de spectacle où Marianne James (Ulrika von Glott !) fait une reprise magistrale de cette chanson qui ne l'est pas moins ! 

13 septembre 2014

CLEMENTINE CARAVAGE ET LES FRUITS DE LA PASSION

Dans l’absolu, on pourrait lui balancer un marron en pleine poire au gars qui nous brise les noix mais il faut d’abord considérer, en toute relativité, la façon dont on est gaulé et choisir, si la querelle a lieu à propos de queues de cerises, de se fendre plutôt la pêche.

Dans l’absolu, si le gars qui vous brise les noix est un gendarme qui vous a vu passer à l’orange prononcé, il vaut mieux accepter qu’il vous colle une prune. Mais en toute relativité, si vous lui dîtes « OK, l’amende est pour ma pomme mais le gars qui me précédait avait bien lui aussi plus qu’un peu appuyé sur le champignon, non ? » et qu’il vous répond « Oui mais lui on le connaît. C’est une grosse légume, une huile de chez nous », alors ne tergiversez pas : écrasez votre banane, lâchez-lui la grappe au roi de la tagadactactique, n’ayez pas le melon. La rouspétance, jadis, ça eut payé mais aujourd’hui papaye plus.

MIC 2014 09 08 Athena with pears par Bill Gekas

Dans l’absolu, ça porte bonheur de marcher dans la griotte du pied gauche. Mais si vous roulez sur le noyau et que vous vous retrouvez à l’hôpital avec une jambe cassée, vous êtes en droit de ramener votre fraise et de tancer la jeune marchande qui les a crachés tout le long du chemin :

- Eh dis donc, Salade de fruits jolie jolie, on ne t’a jamais dit que t’étais un vrai danger public ?

- Mon bon monsieur répond la belle enfant, gardez pour vous vos avanies et vos framboises. Je ne me sens responsable en rien du pépin qui vous arrive. A chacun ce qui lui vient, autrement dit, « c’est ton des-tin »  ! Car tout le temps que vous m’avez suivie le long du mur où pendent les mûres j’ai bien senti que vous n’aviez qu’une seule idée en tête : me mettre la main au panier !. Si je suis la cause du désir, je ne suis pour rien dans votre chute : je mangeais, voyez-vous, des groseilles et je ne crachais sur personne, ce n’est pas dans mon tempérament. Pourtant, dans l’absolu, je leur balancerais bien une pêche en pleine poire voire un pruneau dans le buffet aux gars comme vous qui me brisent les noix à force d’en vouloir à ma figue secrète, mon abricot fendu et mes petites mandarines ! 

 

Ecrit pour "Un mot, une image, une citation" d'après cette consigne :

 

Un mot: absolu 
 Une image :
Athena with Pears (photographie) par Bill Gekas  
Une citation : À chacun ce qui lui vient. - Proverbe français
13 septembre 2014

UN DRÔLE D'OISEAU

S’il y a bien sur cette terre un animal aux us et coutumes étranges, c’est l’Homme.
Oui, je sais, la Femme n’est pas mal non plus.
Bien que j’aie mis une majuscule à Homme, mettons-les, l’homme et la femme, dans le même panier et gageons qu’ils y feront des petits ensemble.
Reprenons.
Disons « nous »…
Disons-nous que nous allons dire « nous » par la suite puisque l’objectif de ce texte est de mettre tout le monde, y compris moi-même, dans le même sac même pas à malices.

Nous allons donc tous à l’école. On nous y apprend à lire, à écrire, à compter pour autre chose que du beurre, on nous enseigne l’histoire, la philosophie, les langues, la littérature et on nous donne en exemples des gens qui ont pensé et passé leur vie à pondre des bouquins d’importance : on est très honorés d’apprendre que Balzac est l’auteur de 93 volumes de Comédie humaine, on découvre qu’Emile a pondu vingt volumes de Rougon-Macquart ou dans ces eaux-là, on s’étonne que Marcel Proust… Non, pas Marcel Proust, oncle Walrus va encore faire une jaunisse !

Résultat des courses, une fois apprise la leçon, on est un homme, mon fils ! Une fois ingurgités les codes moraux et culturels de la société contemporaine, munis de ce bagage exemplaire et admirable des gens qui, face à la barbarie primitive, ont conquis la liberté de penser, de raisonner, d’écrire, de partager, de dénoncer, de délirer même parfois alors, irrémédiablement, comme tout le monde,… nous nous affalons devant un écran et nous regardons des conneries !

Les plus évolués d’entre nous, ceux qui ne se laissent pas prendre au piège des glandes mammaires de la Miss Météo du moment, celles qui trouvent stupide de s’exciter une bière à la main devant vingt deux crétins sportifs qui courent après une baballe, celles et ceux que laissent indifférent(e)s les millions de photos de chatons qui font tout et n’importent quoi et surtout gangrènent l’Internet, ceux-là et celles-là qui ont retenu quelque chose du bel enseignement de l’école continuent à écrire et y prennent grand plaisir. Grâces leur soient rendues : ils, vous, toi, moi, participent à des ateliers d’écriture et à mon bonheur présent et je les vous te me en remercie.

MAIS !

Mais comment expliquer qu’au sein de cette communauté résistante de gens sensés un type puisse arriver et imposer sa loi stupide sans que personne ne moufte plus que ça ? Avant que cette chronique n’atteigne sa 23e ligne ou ne la dépasse, nommons le type M. Twitter ou appelons-le M. Loiseau et rendons-nous à l’essentiel car ça traînouille un peu, je trouve, ce jour d’oui mais des Panzani !

M. Loiseau nous dit : « C’est très bien les gars les filles ! Vous avez commencé à raconter votre vie sur un blog ! Vous savez intéresser lecteurs et lectrices de manière à ce qu’ils vous suivent dans vos récits du quotidien au moins jusqu’à la 23e ligne ! Mais maintenant, avec moi, vous allez faire plus fort ! Vous allez ouvrir un compte chez moi, comme ça je saurai tout de vous, j’envahirai vos boîtes mail avec ma pub mais ça c’est rien. Surtout vous allez avoir des tas de fans de vous, des « followers » à qui vous raconterez où vous êtes, ce que vous faîtes, qui vous êtes, ce qui vous plaîtes ou vous déplaîtes, vos histoires de zézettes ou de pensées pas nettes… Tout ça, vous allez le faire à longueur de journée chez moi. MAIS ! Mais chacun de vos message ne devra pas dépasser 140 caractères d’imprimerie !".

Le croirez-vous ? Chez cet individu aux mœurs bizarres autant qu’étranges, l’homme, la femme, nos « contemporains c’est dire si j’contemple rien », cette proposition stupide a marché et marche encore. Tu demandes aux gens de se contenter de cinquante mots de vocabulaire, de consulter leur courrier sur une plaquette en plastoque de 5cm sur 10, de n’exprimer qu’une phrase à la fois pour que la toute faune cacophone et ils le font ! Ils écoutent leur discothèque dans deux boules quiès maintenant ! Moi je dis que ça mérite des baffles !

Ce besoin panurgien de suivre le troupeau et les nouveaux gourous armés de la technologie est tel que j’ai moi-même ouvert un compte Twitter il y a deux ou trois ans. A ma décharge publique, je n’y ai publié que six ou sept haïkus et c’est tout. Comme je suis un individu aux us et coutumes encore plus étranges que les vôtres, un drôle d’oiseau en fait, je me suis aperçu qu’au lieu de cuicuitweeter j’allais faire (le) coucou chez les autres et que je déposais, dans la zone de commentaires de mes blogami(e)s, de véritables formulettes à -140 ! Je les ai baptisés gazouillidiots parce qu’au début j’écrivais cela « twits ». Joye m’a expliqué que ça voulait dire quelque chose comme « crétin » en anglais.

Et donc ce jour, ayant décidé de rentrer dans le rang – c’est là le lot commun des brebis égarées du troupeau du Seigneur ! - je les rassemble ici pour que vous puissiez juger par vous-même qu’en matière de bêtise et de méchanceté, face à Nadine M. et Valérie T., j’ai encore des progrès à faire ! Ou pas !

La vie est dégueulasse. John Lennon est mort. Georges Brassens est mort. Jean Ferrat et Georges Moustaki sont morts. Et Michel Sardou chante encore !

Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard. Bien ! Alors vivons vite! On apprendra plus tard !

Qu’Elsa crie « Olé Olé ! » Et aussitôt Aragon grimpe aux rideaux !

Aller au cinéma voir « Le Jour le plus long », « la 25e heure » ou « L’année des méduses », ça prend du temps !

Chez nous on ne nettoie le lustre que tous les cinq ans

On a conservé « les riches heures du duc de Berry » mais pas « les laborieuses journées du pauvre Martin, serf ».

- Qu’as-tu fait de tout ton temps sur cette terre ? demanda Dieu à Dostoïevski.
- « L’Idiot » …
Mais avant même qu’il eût pu citer d’autres titres, Dieu se tourna vers moi et demanda :
- Et toi, Joe Krapov ?
- -Pareil !


Tu vas pas nous chier une pendule parce que t’as perdu ta montre, non ?

Les déchus du Sarkozysme ne seront pas tombés de bien haut (C’est petit, ça, Joe Krapov !)

Si j’étais un bouquet de fleurs, j’aimerais bien être six roses, ma foi !

Si j’étais une fleur, je serais jacinthe ni touche !

Proverbe chinois : Un potage au nid d’hirondelles ne fait pas le rouleau de printemps !

Les chiens de Vannes aboient et la carapace

Parce qu’ils ont bonne mémoire et commettent rarement des erreurs les éléphants n’aiment pas qu’on les détrompe.

Je ne sais jamais si le concerto de Rodrigo est d’Aranjuez ou s’il est du silence qui suit l’exécution d’une œuvre de Mozart !

C'est quoi le risque professionnel majeur pour un photographe qui n'aurait pas de trépied et photographierait un même port belge sous le même angle à différentes heures de la journée ?
Attraper une Ostendinite !

Un commentateur c'est quelqu'un qui commentâte de la critique littéraire mais qui est bien embêtâté quand ce n'est pas de la fiction !

Comme ces gazouillidiots sont en général suivis d’un « OK je sors », estimant avoir assez « twité»sur le Défi du samedi pour aujourd’hui, je m’en vais effectivement sortir et retourner dans la vraie vie. J’y ai là aussi des us et coutumes très étranges : je m’y fiche pas mal de Twitter et de la marche du monde, j’y aime des gens, j’y photographie des lieux et j’y joue et chante sur une guitare à douze cordes, avec la voix de Guy Béart, des chansons de Georges Brassens !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 315 d'après cette consigne.

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