Carnage productions au Festival des Affranchis à la Flèche le 9 juillet 201L
Le grenier de Gaëtan Lecroteux aux Expressifs à... par NRmobile
Les Affranchis 2016 débutent avec "Carnage productions" qui présente "Ma vie de grenier". J’avais vu sur le web un extrait de ce spectacle qui fut recommandé en son temps par Dame Berthoise. Elle y avait bien ri, et moi aussi, surtout dans la première partie quand le personnage de Gaëtan « la bonne poire » raconte ses lectures d’enfance. La séquence sur Boucle d’Or est à hurler de rire et celle sur Rahan, son collier de griffes et son coutelas ne peut que parler à un drôle de loustic qui en possède l’intégrale (des bandes dessinées, pas de la panoplie – je pourrais aussi mais je n’ai ni la tignasse blonde ni la musculation du fils des âges farouches (joli virelangue !) -). (Cette ponctuation n’est pas un smiley, c’est juste ma tendance à ouvrir toujours des parenthèses on étouffe ici !).
J’ai moins aimé la prise d’otage pour le numéro de lancer de couteaux Tintinesque et la fin du récit ne pouvait être que dramatique (elle le fut). Un bon moment quand même.
Le Bal des Martine au Festival des Affranchis à La Flèche le 9 juillet 2016 (1)
On se pose ensuite à l’Îlot au mouton déjà surpeuplé pour y voir "Dom Juan" par les Apicoles et on se sauve ! Trois jeunes acteurs en bleu de travail sur un échafaudage qui se font mousser avec un faux article sur eux dans Télérama, qui se la pètent dans une parodie de discours intellectuel sur la pièce mais exercent de la vraie manipulation de public comme sur TF1, introduisent des provocations inutiles (nudité déplacée) et de la violence dans le spectacle et qui surtout interdisent aux photographes d’opérer. Bravo ! Ils ont même été, paraît-il jusqu’à arroser le photographe du « Maine libre ». Mauvais plan ! Je suis parti et Marina B. elle aussi, un peu plus tard.
Je me jette ensuite dans la cour de l’école Pape-Carpentier et là en attendant le début des Frères Dolmar par Lézartikal (je ne resterai pas non plus tant le spectacle est long à démarrer) je tombe sous le charme d’Alison Young, de son ukulélé et de ses complices du bal des Martine. Ils et elles sont en train de faire leur balance sur « Vanina » de Dave et surtout « Emmenez-moi » d’Aznavour. Oh les filles ! Oh les filles ! Je suis revenu enregistrer le début du bal le soir à 22 h 30. L’ambiance est très bal populaire mais comme dit l’autre « Quand la musique est bonne, bonne, bonne », il faut le dire, l’écrire et la partager !
Le Bal des Martine au Festival des Affranchis à La Flèche le 9 juillet 2016 (2)
Je me suis cassé le tronc toute l'après-midi d'hier à redécouper mon enregistrement de 37 minutes en 7 fichiers séparés pour en extraire "Emmenez-moi"et je tombe aujourd'hui seulement sur le Soundcloud de ces messieurs dames ! A découvrir absolument pour mettre un peu de gaieté dans votre sieste caniculaire !
Le tour du cap de Carteret (Manche) le 27 juillet 2016 (1)
Quand Marina B. m'emprunte mon appareil rose - le Canon Ixus HS 265, précisé-je - c'est qu'elle veut immortaliser des arbres "à tomber amoureuse". Si elle croit que je ne l'avais pas repéré, celui du haut, elle se trompe !
Je recopie ci-dessous tout ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge - qui fait aussi office de carnet de voyage - à la date du 27 juillet 2016.
Le tour du cap de Carteret (Manche) le 27 juillet 2016 (2)
Mercredi 27 juillet
Insomnie à 4 heures 30. Ciel gris, vent et petite pluie au réveil. Voici deux perles pondues cette nuit :
- Toutes ses maîtresses vous le diront : depuis qu'il a décidé de porter une barbe de trois jours Michel Piccoli.
- Une rencontre au sommet ! C'est l'impression que tout le monde ressentait lorsqu'il ou elle était présenté(e) à Anna Purna.
Sinon il y a aussi l'idée de faire un recueil de petites phrases de ce genre et de l'intituler : "Placid et Muzo font de la littérature". Il vaudrait mieux d'ailleurs rebaptiser ces personnages Plasside et Museau ou même Cidpla et Zomu.
Le tour du cap de Carteret (Manche) le 27 juillet 2016 (3)
Scénario de court-métrage :
Titre du film : Le rot
Plan fixe sur le visage d'un vieillard placide, barbu, très ridé.
Zoom arrière très lent. On découvre qu'il est attablé dans une cuisine hyper-moderne devant un bol de café au lait avec tout le nécessaire et même le superflu pour un bon petit-déjeuner. Il trempe sa tartine dans le bol, mange ses bouchées lentement, régulièrement, calmement. Puis il boit son bol et le repose.
Enfin il émet un rot très sonore.
On voit alors des images de volcans en éruption, de tsunamis, de tremblements de terre, d'émeutes, les tours jumelles qui s'effondrent le 11 septembre etc.
Retour dans la cuisine. Le vieil homme regarde la caméra, l'air désolé et dit :
- Pardon !
Panneau Fin (ou The End si on envisage de présenter le court-métrage à l'international).
Générique : avec Dieu dans le rôle de Dieu.
P.S. du 16-08 :
Désolé si ce scénario semble relever de l'anticléricalisme le plus primaire ou pire encore. Tant qu'à faire, j'en rajoute dans l'autre sens - si on peut dire - : Quelqu'un(e) osera-t-il donner corps à cette envie de détournement qui me titille ces jours-ci : écrire un timbre sur l'air de "Itsi bitsi petit bikini" dans lequel on entendrait "Elle avait peur de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini tout petit petit burkini qu'elle mettait pour la première fois".
Je ne suis d'ailleurs pas le seul à avoir eu cette idée : Hervé Karleskind l'a eue aussi.
Le tour du cap de Carteret (Manche) le 27 juillet 2016 (4)
J'aime beaucoup cette photo car la mer peut y être vue comme le ciel et les rochers du contrebas comme des montagnes !
Nous sommes allés chercher ce matin à Barneville-plage le "Télérama" et le "Canard enchaîné" de la semaine. Dans la maison de la presse j'ai accompli ma B.A. du jour J'ai remis à l'endroit, couverture visible donc, les deux exemplaires de Charlie Hebdo qui étaient exposés sans qu'on en voie le titre, côté quatrième de couverture. Certainement du fait d'un hasard malencontreux. La couverture n'avait rien de bête ni de méchant de toute façon.
Distance parcourue à pied : 7,08 kilomètres
L'après-midi, tour du Cap de Carteret : 7,27 kms.
Total de la journée : 14,35 kms.