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Mots et images de Joe Krapov

22 mars 2023

LETTRE A UN FANTÔME

Cher fantôme,

Depuis combien de temps sommes-nous ensemble ? Ensemble sur la même planète, absents-présents au monde qui nous entoure et, de plus en plus, au fur et à mesure qu'arrivent d'autres créateurs, d'autres bavards du net et des réseaux sociaux, plongés dans l'anonymat et l'oubli ?

Moi, d'être devenu un fantôme pour le monde du travail, ça me va ! La réalité d'un individu libre, en bonne santé, à qui il est permis d'écouter son cœur-enfant et de se balader dans les musiques, les livres, les lieux de spectacle et de relations sociales de sa ville, ça me convient tout à fait.

Mais toi, fantôme de papier, comment peux-tu survivre et ne pas sombrer dans les oubliettes à l'heure du manga dominant, du jeu vidéo d'après blockbusters, de métavers, de smartphones et d'influenceurs·ses ?

AEV 2223-24 Jean-Paul - Lettre au fantôme

Et puis d'abord si tu es « LE fantôme du Bengale » pourquoi indique-t-on sur la couverture de tes fascicules « aventures américaines » ?

Je me souviens que je t'ai découvert chez mon arrière-grand-mère sur une page ou une demi-page de ses magazines féminins, « Nous deux » ou « Intimité du foyer » et on pouvait lire quelque part la formule « Copyright Opera mundi » ou quelque chose comme ça. Il y avait aussi « Arthur et Zoé » ; j'ai découvert récemment que dans la version originale Zoé s'appelait Nancy ! Nan ? Si ! Mais rien à voir avec la place Stanislas !

C'est fou, l'imagination ! L'imagination des Américains encore plus que la nôtre, même s'ils ne sont que des Européens mal descendus du bateau Emigration et que le mal de mer de la traversée les a chanstiqués à jamais ! Il y a donc eu un type dans les années 30 ou 40 du siècle dernier, un nommé Lee Falk, qui t’a imaginé et un autre qui t’a dessiné avec un costume moulant rouge, un slip noir par-dessus, un revolver à la ceinture et un loup noir façon Zorro ou carnaval sur les yeux. A l’origine ta combinaison d’homme grenouille était violette mais pour des raison de difficulté d’encrage elle est devenue rouge dans l’adaptation française.

Est-ce que c’est là la tenue la plus pratique pour survivre dans la jungle ? Faudra qu’on demande à Tarzan et à son slip léopard ! On ne comprend pas bien pourquoi ton compagnon noir nommé Lothar est vêtu lui aussi d'une peau de bête alors qu’on trouve tout à la Samaritaine ! Est-ce du racisme à la mode d’Hollywood ? L’acteur noir qui joue le rôle n'a pas accès aux mêmes magasins de costumes que le grand blanc athlétique à mâchoire carrée ?

[Gasp ! J’ai confondu ! Lothar, c’est chez Mandrake le magicien !]

Si je t'écris ce jour, cher fantôme, c'est pour que tu m'aides à résoudre un mystère. Je ne sais pas comment ma mère s'y est prise pour former ma tête dans le secret de ses entrailles mais elle y a mis pas mal de curiosité, beaucoup de goût pour les images et là-dessus s’est greffée une propension certaine à amasser du vieux papier dans mon grenier ! Il s'y trouve, là-haut, une collection du magazine « Robinson » que mon beau-père m'a confiée, des numéros de « Charlie mensuel », de « Pilote, mâtin quel journal ! » et maintenant un carton plein de tes aventures américaines.

Cher fantôme du Bengale, sont-elles intéressantes au moins ? Est-ce que l'on peut fantasmer sur les formes de ta compagne Diana ou est-ce que c'est « Chasse gardée, pas touche !» ? Devrai-je attendre d'être malade, immobilisé, impotent pour ouvrir ne serait-ce qu'un seul de tes fascicules et savoir ce que tu as à nous raconter ? Car je n'ai encore jamais lu une seule de tes aventures !

C'est que notre vie est bien occupée, agitée, saccadée ! N’en déplaise au pauvre Georges Wolinski, on n’a plus le temps de s'allonger deux heures d'affilée pour lire sur un lit ou dans un canapé en mangeant des chocolats !

Pour ma part je cours d'une répétition de musique à un atelier d'écriture, d'une balade photographique à un cours d'illustration, je découvre grâce aux dévédés le cinéma américain des années 50, je fais tout pour tout connaître des ouvertures échiquéennes et de la pensée macronienne... Enfin non, pas vraiment pour ce dernier point, j’ai des défauts mais pas celui-là !

Tout roule très bien pour nous, les déjà retraités, mais sans doute un peu trop vite : nous sommes des petites gouttes de pluie qui prennent le train sans billet jusqu'à l'éternel qui est ceci, ici, maintenant. 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 21 mars 2023

d'après la consigne AEV 2223-24 ci-dessous

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21 mars 2023

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-24 DU 21 MARS 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Christian Bobin

 

Dans son livre « Un bruit de balançoire » le poète Christian Bobin organise ses "chapitres" sous forme de vingt lettres. 

Dans le tableau ci-dessous, nous avons relevé le destinataire, l’incipit et la dernière phrase de douze de ces lettres. A vous de les conserver tels quels et d’écrire, dans le style d’un poème en prose, ce qui se trouve entre les deux. Vous pouvez écrire une longue lettre ou plusieurs lettres courtes. 

Destinataire   Première phrase Dernière phrase
Chère inconnue L’été est incohérent Le coeur, cette défaite prodigieuse.  
Frère nuage La vie de mon père a commencé de se défaire comme toi Aucun chef-d’oeuvre ne m’a donné autant de paix à part toi, petit nuage , à part toi.  
Marina Je suis resté des années à ta porte, je n’osais pas entrer J’aimerais offrir à la poétesse la robe rose dont elle a rêvé toute sa vie.  
Monsieur le forestier Les arbres, chose inhabituelle, se taisaient. Deux dominicains à table. Dieu reprend du melon.  
Mère Comment as-tu formé ma tête dans le secret de tes entrailles ? D’ailleurs je n’ai guère d’autre titre à l’existence.  
Monsieur le coucou Il y a du jaune dans ton chant J’accepte de tout perdre et que, dans le temps passager de cette perte, le nid d’hirondelle que j’ai dans la poitrine soit vide, vide, vide, féeriquement vide et appelant.  
Cher ami Mais pour mériter ce nom de cher ami il vous faudra aller au bout de cette lettre Et qui sait, peut-être nous verra-t-on un jour ensemble dans les rues de cette ville, incroyablement souriants.  
Jeunes gens de Lodz La lune brille entre les branches d’un arbre comme un ballon d’enfant lancé trop fort Le grincement d’une balançoire vide résonne jusqu’à la fin du monde.  
Nadejda Viens t’asseoir à côté de moi me parler de ton homme Toi et tes sœurs éternelles, je te salue, Nadejda.  
Vieil escalier Si ce monde n’est que muraille, cette muraille a des lézardes…   Christian ne viendra pas, ce soir. Il rêve.  
Madame Vous m’avez demandé ce que c’était que les anges Les rails rouillés du ciel et le tramway d’un songe qui me traverse, avec personne à bord.  
Cher fantôme Depuis combien de temps sommes-nous ensemble ? Nous sommes des petites gouttes de pluie qui prennent le train sans billet jusqu’à l’éternel qui est ceci, ici, maintenant.


20 mars 2023

Petite marche du dimanche 19 mars 2023 (1)

Pour se sortir le nez
Des vieilles photos scannées !

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20 mars 2023

Petite marche du dimanche 19 mars 2023 (2)

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- En voiture, il ne faut pas faire le Jacques !

- Ça ne risque pas, tout est bloqué, on n'avance plus !

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18 mars 2023

CON POST

DDS 759 modifié

On pourrait prendre le parti, s’agissant de la pistache, de faire un pastiche de Ponge. Mais quel apostolat ce serait que cette chose ! On a beau être plus pisse-copie que le regretté Fausto, on dit « Passe ! » devant la tâche et on pense qu’à la place du pastiche on ferait mieux de se tourner vers l’acrostiche, plus fastoche.

DDS 759 Fausto Coppi

Car la pistache est dure : dure à ouvrir, dure à cuire et dure à dire. Si on en sert dans ta cantoche, fais attention à tes ratiches !

Ce fruit à coque nous cherche des niches, il nous rejoue la mouche du coche. De même qu’on ne prête qu’aux riches, il a la dureté de la roche et pourrait remplacer l’aimable petit pois – il a même couleur ! - sous la pile de matelas de la princesse moche et revêche qui se fâche dès qu’on se fiche de sa chevelure filoche ! Il paraît que plus tard, allant à la pistoche, on la vit, la Sissi, qui portait des postiches et un gros classeur de partoches, essentiellement des chants malgaches assaisonnés de triples croches !

Mais de quoi me mêlé-je ? Et Patrick Modiano, potache, était il surnommé Patoche ? Était-il du genre plutôt lâche et recevait-il des taloches ?

De tout cela, Dame Pistache n’en a cure. Madame joue la détachée, sachant qu’à l’apéro, son entretien d’embauche, elle sera toujours là, comme la vedette à l’opéra.

Sache qu’on en trouve partout ! Elle se vend sur la place Hoche, aux Appalaches ainsi qu’à Binche, Avranches, Antioche, Loches et Greenwich, au magasin de la mère Idien.

La pistache a du bol : elle joue à cache-cache et s’y colle en gros tas. Aucune ne se détache du lot alors on pioche, on écarte les coques, croque puis mâche, et tel Marcel Amont avec son bulletin de naissance, on avale.

Peu chaut à la pistache que l’on jette un grand froid dans cette cérémonie. Qu’on aille au clash ou que ça cloche, qu’on traite la belle-doche à moustache de vieille ganache bancroche, qu’on reproche à Eustache, le peintre du dimanche de gaspiller la gouache, ça l’indiffère. Elle s’en moque si on dit à Blanche qu’elle a pris de la brioche, qu’elle fait trop la bamboche et si on lui rabâche qu’il serait temps qu’elle s’attache à un trader bravache si elle veut faire un môme avant que ses jolies loches ne tombent sans panache et que son ventre n’affiche « relâche » !

C’est fou comme avant le repas, quelquefois autour du grenache ou du guignolet-kirsch surgissent les anicroches et les empoignades franches ! Voilà qu’en lieu et place de la galoche roulée on se fâche, on s’accroche, on s’embroche, on se démonte le museau, on se taquine comme à la pêche à l’épinoche, on se décoche des flèches, on se traite de patache, de vieille vache, on recrache sa haine mais toujours c’est sans panache qu’on se cravache ou qu’on se poche avant qu’au tournebroche, autour de la bidoche, tout le monde un peu plus gris se réconcilie « con carne », comme chez Carné (La Belle équipe ! Rocco et ses frères ! Non ? Plutôt Drôle de drame chez les Visiteurs du soir à l’Hôtel du Nord, alors ?).

DDS 759 PifouPoche92_06062004

Pendant ce temps les mioches colorient Pifou-poche et les pistache se fendent la gueule, pareilles à des « British smileys ». Sauf une, et c’est un rite qui m’irrite car c’est toujours à moi qu’on la laisse, l’inouvrable au visage fermé d’ouvreuse de cinoche !

Ô, dernière pistache ! Pour faire encoche en ta caboche où elle manque, je n’irai pas chercher ma hache ou ma mailloche. Tu vas visiter la poubelle ou finir enterrée dans la terre du jardin si je te balance au compost. Et je m’arrête là, le mien est terminé.

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 759 d'après cette consigne : pistache

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17 mars 2023

Tous travaux d'art et de lézard du mercredi 15 mars 2023

Ai remis en forme, sur deux pages A4, un texte de 2020 de notre amie Raymonde. Lettres remplies d'images grace à Canva.com. Collage d'origine signé Jean-Emile Rabatjoie !

Raymonde - Kiflip 1 (2)

Raymonde - Kiflip 2

 

 

16 mars 2023

TROIS CONTES GLACÉS (2)

Le miroir

Il y a une explication à tout. Enfin, je crois.

Au-delà d'un certain âge, quand vous vous regardez dans le miroir vous apercevez une image de vous qui ne correspond plus à votre réalité : vous avez des traits plus jeunes, des lunettes cerclées, bien plus de cheveux sur le haut du crâne. Ce n'est pas que vous souffriez de nostalgie de votre jeunesse ou que vous refusiez de voir les marques du vieillissement, c'est juste qu'on vous a vendu un miroir intelligent. Même si cela ne correspond pas à votre désir profond, de jour en jour, votre reflet rajeunit dans la glace.

Plus je profite de ma retraite en faisant enfin, de temps en temps, une grasse matinée bien méritée et plus dans le miroir mon visage devient celui d'un homme dynamique, actif, jeune. Ces plaisanteries de la machine m'amusent un peu, me surprennent toujours mais quand j'ai reçu ce matin les papiers m'intimant l'ordre de partir à la guerre j'ai compris que je m'étais fait avoir quelque part.

AEV 2223-23 JK - magritte_paris

(Â MaxPPP / Annie Viannet/MAXP)

***

La Photographie

AEV 2223-23 JK - Photo du médaillé russe

Arkhipov ? Matoušek ? Robakowski ? Podgorny ?

Tous ces gens qu'a connus mon grand-père quand il était espion pour le compte d'un pays de l'Est, ils doivent être aussi morts que lui à l'heure actuelle. De la même manière que la première institution dans laquelle j'ai travaillé n’existe plus et n’aurait plus lieu d'être à l'heure du partage de presque tout sur internet, les autocrates n'ont plus besoin d'espions. Ils savent déjà tout, ils invitent les chefs d'État étrangers et les installent au bout d'une longue table puis ils les toisent. C'est bien plus humiliant encore que de capturer quelqu'un et de l'envoyer au goulag. Il n'empêche, la photographie de ces gens-là et surtout celle de ce militaire médaillé, si je la publie sur internet, qu'est-ce que je risque ? Ou surtout combien d'années de prison je risque si quelqu'un là-haut se met réellement à croire que je ne délire pas, que mon grand-père était réellement un espion, que j'ai hébergé la migrante Isaure Chassériau quand elle a fui une vie à croupir au Musée des beaux-arts et qu'après un certain nombre d'infusions de sauge Laure Manaudou vient m'enseigner le kamasutra en gardant son bonnet de piscine sur la tête ?

***

Le bricoleur

Il avait subi une avarie et avait dû poser son astronef sur un satellite rocheux d'Aldébaran. Il était en train de bricoler la tuyère défectueuse et la clé anglaise intelligente lui tomba des mains quand il entendit soudain la petite voix. Il se retourna et reconnut un de ces moutons à cinq pattes comme on en trouve souvent attablés au Carrefour des étoiles, le bistrot de Clifford D. Simak sur Bételgeuse.
Qu'est-ce que tu veux, Mister Sheep ? demanda l'astronaute-bricoleur.

- S'il te plaît, dessine-moi un petit prince !





AEV 2223-23 JK - Un petit prince à tête de mouton
 Interprétation, très pourrie comme à l'habitude, par Mr Deepdream
de la commande "Un petit prince à tête de mouton" avec costume fourni !
J'ai aussi ajouté moi-même la cinquième patte au mouton !

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 14 mars 2023

d'après la consigne AEV 2223-23 ci-dessous

15 mars 2023

TROIS CONTES GLACÉS (1)

Le Dernier wagon

AEV 2223-23 JK - Tintin 2Il leur avait semblé bizarre, au capitaine et au journaliste, que le dernier wagon du train fût carrément désert. Cela leur fit un choc aussi, après l'ascension d'un méchant raidillon dans cette montagne d'Amérique du Sud par le tortillard, d'entendre un claquement et de sentir que le wagon repartait dans l'autre sens. Le journaliste a culottes de golf partit vérifier, suivi du capitaine barbu. On avait bien détaché le wagon du convoi. Il s'avéra que le frein de sécurité avait été saboté lui aussi ! Le capitaine sauta du train sur l’injonction de Tintin mais quand celui-ci voulut le suivre le wagon avait pris trop de vitesse. Dans cet univers là qui était la réalité le viaduc au-dessus de la rivière où il eût pu plonger n'existait pas. C'est ainsi que le jeune bruxellois à houppette termina sa vie dans un wagon fracassé.

- C'est dommage ! J'aimais bien lire ses aventures ! commenta Milou en lisant la rubrique des journalistes écrasés dans « Le Petit vingtième ».

 

***

L’Évadée


AEV 2223-23 JK - Isaure 1024 solarisée

Il est arrivé au siècle dernier, dans un musée de province, une singulière aventure. Une jeune personne dont le portrait avait été peint en 1838 est sortie de son tableau !

Elle s'en est trouvée la première surprise. Elle a secoué ses membres engourdis et épousseté sa robe rose. Puis elle est sortie du musée par la grande porte, en la traversant !

Dehors, c'était l'avant jour : personne dans les rues de Rennes, juste les premiers bus de la STAR qui se mettent à circuler. Elle a marché dans cette ville qu'elle ne connaissait pas, a traversé la place de la Mairie, a poussé jusqu'à la cathédrale et elle s'est retrouvée dans la petite rue de Dinan qui est parallèle au canal d’Ille-et-Rance. Là un gros homme portant bretelles et chapeau ouvrait les volets d'un café dont le nom était « Au vieux Saint-Étienne ». Il l'a regardée et lui a dit : « Entre ici, Isaure Chassériau ! Ça fait une paye qu'on t’ attendait !".

C'est ainsi que la jeune fille apprit son âge véritable, 179 ans, et qu’elle fit la connaissance de son oncle Camille.

***

L'Écriteau

Ce n'est pas histoire de prendre sa défense, loin de là ! Je suis le premier à admettre qu'il ne faut pas frapper une fleur même avec une femme. Oui, oui, vous avez raison, c'est l'inverse, une femme avec une fleur. Et lui il avait bien tort de conserver ses épouses découpées en morceaux dans le congélateur. Mais quand même ! Quand j'ai vu cet écriteau chez Bernard, le boucher du village, « Viande de Barbe-bleue pour barbecue en promotion », je me suis dit que Sandrine Rousseau et ses copines, avec le rétablissement de la peine de mort, de l'anthropophagie et leurs stages obligatoires de maniement des brochettes, elles allaient un peu loin tout de même !

AEV 2223-23 JK - Judith et Holopherne (Allori)

Tableau d'un suiveur de Cristoforo Allori. Image empruntée ici


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 14 mars 2023

d'après la consigne AEV 2223-23 ci-dessous

14 mars 2023

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-23 DU 14 MARS 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Contes glacés

 

AEV 2223-23 Consigne - Contes glacés

Jacques Sternberg (1923-2006) s’est fait une spécialité d’écrire des contes très brefs qui se situent dans un registre entre le fantastique, la science-fiction et l’humour noir voire macabre. A votre tour d’explorer cette veine et surtout cette forme d’écriture ultra-brève.

Vous devrez utiliser les titres de la liste suivante et pour chacun d’eux la lettre donnée en face est la première lettre obligatoire du premier mot ou article de votre texte.

Exemple : L’Affaire + A : A côté de l’usine qui fabriquait en série des allumettes, cet homme d’affaires avait créé une entreprise où l’on enflammait les allumettes pour vérifier si elles étaient utilisables.

Le nombre de phrases de vos contes sera compris entre une et douze pas plus.

La Confusion E Le Tapis E Les Revenants E
L’Affaire A La Photographie A Les Doubles A
La Timidité I Le Rideau I L’Envoyé I
L’Evadé I Le Miroir I Le Train I
Les Aiguilles V La Vitre V La Brume V
Le Bricoleur I Le Locataire I Le Dernier wagon I
L’Autre Q La Rampe Q La Frontière Q
L’Écriteau C La Machine C Le Musée C
Le Boucher B Le Monument B L’Emballage B
13 mars 2023

Ulysse, maudit sois-tu ! / Albaricate

Je ne suis pas là pour vous raconter notre vie mais vendredi dernier nous sommes allés voir le dernier des cinq spectacles que nous avions choisis pour notre "Croisière" à la Péniche-Spectacle.

Pas le droit de prendre des photos, pas le droit d'enregistrer alors difficile de vous rendre compte de la magie du moment passé là à écouter-voir l'Odyssée d'Homère racontée en chanson et en chansigne, pensais-je en sortant avec des étincelles plein la tête et plein les lunettes (il pleuvait !).

Et puis il se trouve que non ! Superbe et généreux, le duo Albaricate a positionné sur sa chaîne Youtube le spectacle filmé dans son intégralité ! Alors un bon conseil des Krapov : prenez une heure dix de votre temps, ouvrez bien vos yeux et vos oreilles, rêvez, laissez-vous emporter, c'est superbe et émouvant au possible. Bravo, bravissimo et merci, Samuel et Clémence !

 Je joins une petite interview diffusée sur FR3. 

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