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Mots et images de Joe Krapov

14 novembre 2016

Reflets dans la Vilaine à Rennes le 31 octobre 2016 (6)

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C'est beau aussi, une ville, le jour !

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14 novembre 2016

Reflets dans la Vilaine à Rennes le 31 octobre 2016 (7)

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Imagine un peu que 14, 9, 7, 16, 5 et 6 soient les numéros gagnants du prochain super Loto ! C'est le propriétaire des deux péniches, lui qui n'y joue jamais, qui serait bien déçu !

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 Viva Italia !

14 novembre 2016

Les bords de la Vilaine à Rennes le 31 octobre 2016 (2)

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Alors que les feuilles mortes partent à vau l'eau les péniches restent à quai.

14 novembre 2016

Les bords de la Vilaine à Rennes le 31 octobre 2016 (2)

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Je serais assez du genre, ce lundi, à préférer les "Rêveries du promeneur solitaire" à la "Comédie humaine" !

13 novembre 2016

QUOI DE NEUF, DOCTEUR ? TROIS FOIS TROIS PETITS RIENS !

DDS 428 nadaVoici dressée ici ma liste des petits riens qui font du bien.

Le « Rien de grave ! » du docteur au chanteur : « Vous prendrez un cachet tous les matins !».

Le « Rien de compliqué ! » de la cuisinière financière à l’imprésario : « Vous prendrez un pourcentage de la recette tous les soirs ! ».

Le « Rien ne va plus, faites vos jeux ! » du croupier et le 33, ce petit numéro de rien du tout sur lequel vous aviez tout misé sort soudain et fait de vous le millionnaire de la soirée !

Alors commence une vie de rêve. Les petits rien y ont une allure différente.

On offre un diamant à son chien et une laisse à sa maîtresse pour lui être plus attaché.

Le « Un rien vous habille !» du grand couturier vous fait frissonner de plaisir. L’habit est de belle facture, certes, mais la facture est bien élevée, elle aussi, non ? Désormais nous sommes entre gens du monde. Faire partie des huiles, ce n’est pas rien. Payez, grassement. Ne montrez rien de vos petites radineries d’ancien pauvre. 

DDS 428 nitchego

Puis les jours passent et on se lasse. « Rien de neuf aujourd’hui » ne vous fait plus bondir de joie comme autrefois.

Autrefois vous aviez une vie de routine et vous mangiez à la cantine avec vos potes et vos copines.

Autrefois vous écoutiez « Rien à cirer » de Laurent Ruquier et il y a un tas de gens et de choses dont vous n’aviez, vous non plus, rien à battre : Madame Lapaille, Monsieur Lapoutre. Rien à faire de Lapaille de fer et de Monsieur Lapoutre, en outre…

Nihil novi sub sole ! Justement, le soleil brillait et cela vous suffisait. Vous étiez gai. Rien, rien de rien, vous étiez comme Edith, non, vous ne regrettiez rien. Vous chantiez.

Oui, vous chantiez toujours, l’air de rien. Et l’air de rien vaut mieux que celui de la jalousie, que celui des bijoux ou de la calomnie.

DDS 428 Mémé les watts

Cliquez sur cette image, vous verrez : la Mayenne, ce n'est pas rien !

Alors, contre cette nostalgie qui n’est plus ce qu’elle était, vous luttez, même si vous savez qu’il n’y a rien à faire.

Rien à faire que se dire que ce sera mieux hier, que c’était mieux maintenant, que le mieux est l’ennemi du bien et que l’homme de nulle part, si c’est peut-être vous, eh bien… ca ne fait rien ! Ca fait juste du bien ! 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 428 à partir de cette consigne

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12 novembre 2016

La minuscule galerie, rue Saint-Louis, à Rennes le 5 novembre 2016

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 Pour voir plus d'oeuvres de cette artiste, c'est ici.

12 novembre 2016

Des pommes déclassées à Rennes le 5 novembre 2016

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On ne deviendra jamais pauvres ! Voilà maintenant que Marina B., l'écolo de service, me fait acheter des pommes déclassées. Elles coûtent deux fois moins cher que les autres et elles sont tout aussi bonnes.

En plus elles ont des formes rigolotes ! On a même trouvé des jumelles !

12 novembre 2016

Un graffiti affirmatif rue de Lorgeril à Rennes le 5 novembre 2016

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Pourquoi pas ?

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Et tant qu'à faire, la tarte au maroilles de Joe Krapov aussi ! ;-)

12 novembre 2016

Amuse-toi bien, Leonard,...

... et merci pour tout !

Léonard Cohen in Le Canard enchaîné (réduit)

 

10 novembre 2016

LEGENDE ISLANDAISE

Lorsque Logre est en colère
Toute la maison tremble.

Les assiettes brinqueballent,
Les verres à pied parkinsonnent,

La cafetière sur le feu
Se claquemure sous son couvercle,

L’oiseau jaune du coucou
Ne sort plus pour donner l’heure,

Le rocking-chair se renverse
Et son plaid plaide coupable,

Le portrait de la grand-mère
Se décroche la mâchoire,

Le troupeau des sept fillettes
Monte se réfugier dans sa chambre,

La soupe qui était déjà fade
Il faudra se la fader froide.

Le chambranle de l’entrée
Se prend la porte en plein nez

Ca y est ! Papa est sorti
Pour faire un tour dans la nuit,

Commettre un horrible meurtre,
Faire pousser les hauts cris

Au vent qui hurle Déraison
Par-dessus les toits des maisons.

AEV 1617-07 Ogre islandais

Madame Logre se redresse
Et remet tout en état

Elle verse du lait au chat
Puis elle monte jusqu’au grenier.

Son pied fait grincer les marches
De ce très vieil escalier.

Elle donne un tour de clé
Puis allume la bougie.

Très tranquille sous son suaire
Le vieux fantôme est ravi :

On vient lui rendre visite.
Elle est bien cette petite !

Mais ce soir c’est très bizarre
Ce soir, il y a un lézard.

- Oncle Arthur, dit la pauvrette,
S’il te plaît, viens-nous en aide !

Il faut me débarrasser
De ce monstre de mari !".

- Je sais, répond le fantôme,
Les raisons de sa colère.

Je crois qu’il n’ira pas loin :
J’ai planqué ses mocassins

Et pour moi, sept lieues, c’est rien !".
Dit l’être sans consistance.

Il ouvre l’œil, le bon, l’œil-de bœuf, et s’élance
Dans la nuit et le silence.

Il repère l’individu
Qui vitupère ses "Rogntudju".

Son sale caractère-cratère
Eructe d’affreux borborygmes,

Des injures qui s’élèvent,
Des miasmes pestilentiels.

Et le fantôme, du ciel,
Fait tomber la pluie propice.

Lors, dans le profond précipice
De l’ire de l’ogre qu’on vexe,

Dans tous les creux et plis et replis de ce cave,
Tout retombe en coulée de lave,

Etouffe ses velléités
De craquer, cracher, craqueler à jamais.

Ca y est le volcan est éteint !

AEV 1617-07 Volcan islandais

***

Et puis c’est la musique du petit matin calme.

La femme et les sept filles de Logre
Sortent danser dans le jardin.

Tout respire en paix sur la lande.
C’était le dernier ogre-volcan de l’Islande

Dont, par pitié pour vos oreilles,
Nous cacherons le patronyme.

Seul le chat noir, Spépatafjöll,
Regrette la pétrification du grand maître de la maison

Il lui donnait parfois en guise de cadeau
Des petits bouts de bébés d’hommes.

Mais il se fait une raison. Car les chats savent mieux que nous
Qu’"Avec le temps, va, tout volcan !".

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 8 novembre 2016 
à partir de la consigne 1617-07 "Imagidés" décrite ci-dessous.

Photos empruntées au web. 

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