TÊTE DE SÉRIE MYSTÉRIEUSEMENT ÉLIMINÉE A MELBOURNE !
A quatre pattes sur la moquette, je m’étais mis en quête de ma paire de chaussettes.
Houla le mal de tête ! Quelle tempête sur le faîte de mon crâne ! Mes aïeux, quelle casquette ! Tout tournoie ! Faut que j’arrête la piquette ! Pourtant je n’avais rien bu la veille. Juste un peu d’anisette. Et aussi plus bas, quel besoin de balles neuves, quelque part !
Quand je soulevai la couette tombée dans nos ébats de cette nuit de fête, je trouvai ma conquête dans une posture fort peu coquette. Sûr qu’elle avait une drôle de binette, toute violacée sur la moquette, étranglée qu’elle était avec les cordes d’une raquette. Finies les galipettes, ma minette !
Pas de doute, comme disait le maître de requêtes Samuel Beckett, il allait bien falloir que j’échappe à l’enquête.
Et tant pis si j’étais le principal suspect.
Ah non : y avait aussi cet aviateur français, Roland Garros, à qui Phryne balançait sans cesse «Roland, arrête, t’es bête ! ».
Et l’écrivain également, un nommé Dashiell Hammett, qui ne m’avait pas semblé très honnête quand il jouait à la roulette.
Tout partait en sucette ! Mauvaise pêche ! En levant Miss Fisher, cette drôle de midinette, j’avais fait une boulette et perdu le premier set !
Je remis mes baskets, ma liquette, ajustai le toutime et je pris la poudre d’escampette. Par la sortie de service, bien entendu ! Pas question que je tombe dans les filets du brigadier Collins et de l’inspecteur Robinson, ces enquêteurs à la noah !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 510 d'après cette consigne : Quête
N.B. : Si vous aimez ce genre de jazz, vous pouvez écouter la B.O. de ce feuilleton ici.
Autre chose : l'interprète de Miss Fisher s'appelle Essie Davis. ca vous la coupe non ?
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (1)
Peut-on faire des fautes d'orthographe dans la transcription des noms propres ?
Oui, et je vous en fais la preuve : j'écris Münich avec l'umlaut allemand (le tréma) sur le u alors que je ne devrais pas.
Mais faire ce qu'on ne doit pas, si c'est en liberté et sans souci de nuire à autrui, quel plaisir !
En publiant ces vingts photos j'ai écouté, "en peau de caste", ce concert
Trintignant, Mille, Piazzolla retransmis sur France-Culture.
C'est dans la série "Arrête, Jean-Louis, tu me déprimes" mais c'est magnifique !
Je l'ai même retrouvé en vidéo et je suis épaté de voir qu'il ne s'agit pas d'une lecture mais d'une récitation grandiose.
Mention spéciale aux textes d'Allain Leprest dont "Le Mime" et à la "Marche à l'amour" finale de Gaston Piron.
Mais bon sang, qu'est-ce que ça peut être
"Arrête, tu me déprimes" ce choix de poèmes !
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (3)
Fontaine vaguement magrittéenne.
"Cinq chiens sont entrés dans la ville
En poussant une balle d'or"
Chanson de la Coupe du monde de football de l'année 1440
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (4)
Quand il voit comme on le déteste, le pigeon a les plumes qui se hérissent.
J'adore tellement ce mot que j'ai eu envie d'en faire un prénom !
"Ma chère Cariatide..."
ou sinon : Krapov, Joe - Lettres à Cariatide / Joe Krapov. - Rennes : Editions du Petit port et de la Haute Folie, 2018
C'est idiot : ce nom me rappelle quelque chose !
Ca te dit rien, toi, Fiodor ?
On va se faire sonner les cloches !
A relire, hier, quelques krapoveries "dragonnesques",
je n'ai pas refusé de qualifier ces textes de "baroques".
UN SPAM POETIQUE ! SI, SI, CA EXISTE !
Comme tout un chacun, je reçois ce qu'on appelle des spams (ou des pourriels) dans ma boîte à lettres électroniques. Avant-hier j'ai reçu celui-ci :
"dans l'hypothèse ou des informations embêtantes sont trouvées universellement, vous ne disposez qu'une fleur pour les détruire. Voir par toi" suivi du lien sur lequel cliquer si je veux que mon ordinateur soit détruit !
Je l'ai un peu transformé pour en conserver l'idée du début que j'aime bien.
"Dans la mesure où le monde ne nous dispense que des informations embêtantes,
Nous n'avons, pour les faire disparaître, qu'un seul et unique moyen :
Une fleur à cultiver, (un jardin à photographier ?)"
Ou, mieux encore :
« Contre les informations embêtantes du monde nous ne pouvons opposer qu’une fleur »
Ou sinon, plus métrique
" Parfois, dressé seul
Contre la folie du monde
J'élève une fleur "
Tant qu'à faire, illustrons-le avec quelques images du jardin des divines soeurs de Fougères :