Si on m'avait dit vendredi dernier que je chanterais le lendemain "Merci patron" des Charlots, un ton trop bas, avec cinq guitares, une clarinette, une flûte, un violoncelle, un accordéon et un chanteur à moitié sourd, je ne l'aurais pas cru !
Devinerez vous le titre de la chanson d'Alain Souchon qu'illustre cette photo ?
J'ai entendu ce week-end des solos de clarinette assez renversants !
Pour la première fois de ma vie j'ai joué et chanté en compagnie d'une violoncelliste
Les Biches qui accompagnent Am'nez zique se sont produites pour la première fois en public avec le groupe dont elles sont l'élément essentiel mais hélas encore trop souvent amovible ! Chapeau à elles, elles ont été parfaites. Ici on voit justement le chapeau de madame Fa Biche. Du coup on se pose des questions : est-ce que nous, les gars, on ne devrait pas se rebaptiser les "Biche boys" ? Déjà que Manu Dièse, devenu Manu Lebichon, a songé de son côté à se rebaptiser "Sonne au feu Biche" ?!!!
Ma copine Chris Biche, l'autre Biche, raconte qu'avec ses cheveux courts tout le monde lui trouve des airs de Catherine Ringer. Je lui ai suggéré de se faire surnommer Rita d'Urgence. La particule, tout de suite, ça en jette plus !
Je suis vraiment ravi de cet échange de savoirs ! Ma photo de la cathédrale a servi à la réalisation de cette affiche, gracieusement car je ne suis pas commerçant... pour un sou ! En échange de quoi les organisateurs nous ont invité, Marina B. et moi, à ce concert Schubert où je me suis senti, du coup, plus partie prenante que d'habitude à ce genre de grande messe ! Merci à eux et bravo aux musiciens, chanteurs et chanteuses qui étaient très bons.
Voici une version par l'Orchestre philharmonique de Radio-France. J'ai adoré hier le Credo (à 20'23 ici) avec ses parties de solistes.
Et j'en ai profité pour rephotographier la cathédrale... que je finis par trouver très belle !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
12 mai 2016
Fragment d’aujourd’hui raconté en poésie (1)
Il me plaisait parfois de jouer la comédie. J’en éprouvais alors grand plaisir de lecture, Impression d’accomplir une humble forfaiture, De jeter une pierre aux murs du Paradis.
Dramaturge démiurge, endossant tous les rôles - Roméo, vieux barbon, Martien de pacotille -, J’enregistrais ainsi une aimable pastille Et triturais les sons pour que la voix fût drôle.
Marina me prêtait du matériel idoine : Boîte à vache, clochettes… et, sérieux comme un moine, Je tourniquais la moulinette entre deux rires. *
Le résultat sans doute apparaît saugrenu. Mais c’est mieux que nada et ça fait découvrir Ce qu’il y a dans « Les tiroirs de l’inconnu ».
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.