Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
27 novembre 2016

VRAIMENT PAS RAFFINÉ !

PR 107 ans 2


PR Sculpteur


penseur-rodin-toilettes

Mettre un cautère sur une jambe de bois, c'est un peu comme panser un rondin !

PR jeu d'échecs

- Je ne me rappelle plus. C'est à lui ou c'est à moi de jouer ?
- Je ne me souviens plus. J'ai les blancs ou les noirs ?

PR occupé 2

- Jamais moyen d'être tranquille, par ici !

PR occupé 3

 - S'il frappe encore une troisième fois, ça va ch...

PR piaf

 A tous les oiseaux de passage qui me demandent 
ce que je fais là je réponds : "Je médite, piaf !".

Photos empruntées sur le web et détournées par mes soins.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 430 d'après cette consigne

Publicité
Publicité
20 novembre 2016

PAON-CARTES REVENDIC-HÂTIVES

Non seulement ce n’était pas ma semaine, cette semaine, mais en plus les écoliers français font de plus en plus de fautes d'orthographe !
Qu’ils se rassurent ! Tout le monde s’en fout et surtout personne n’est parfait !
La preuve avec ces paon-cartes revendic’hâtives pour lesquelles j’ai décidé de lâcher prise moi aussi.

RAT LE BOL !

DDS 429 Coccinelle de Gotlib avec pancarte

ÂNON, ALORS !
CA SUFFAT COMME CI !

CESSONS DE RENARD-CLÉ !

RAT LE BOL DU BOLÉRO DE RAVÊLE !
ON NE PEUT PLUS LE BLAIREAU !

CASSE TORT, PAUV’CON !

IS’N’T IT A WAPITI ?

ARRETEZ VOS COCCYX-GRUES !

A BAS ANNE D’AUTRUCHE !

UN AILÉ FAON,
ÇA TRUMPE ENORMEMENT !

QUAND C’EST FLOU
C’EST QU’IL N’Y A PAS AFF LE LOUP !

ON VOUS SCOLOPENDRA TOUS !

ET C’EST TAPIR POUR VOUS !

C’EST KOALA, CES CAPRICES ?

J’ÉCRIRAI « GIRAFFE »
COMME QUE ÇA ME PLAIT !

CAPRICES, C’EST PAS FINI !

FAISEZ LA MOUCHE PAS LA GUÊPE ! (Sttellla)


LE TIERS-COCHON DE PAYANT,

POUR L’OTO RHINO, C’EST ROSSE !

IL FAUT RECHIMPANZÉ LE MONDE !

HIPPO, DÉCAMPE !

NOUS SOMMES
LES NOUVEAUX THANK-HULOTTE !

HALTE A LA CHIEN-LIT !

REVOLUTION SANGLIER GARE !

PHOQUE THE PELISSE !

BERNIQUE LA BERNACHE !


HALTE A L’ANIMAUX ROSITÉ !


110017158_o


SOURIS, HÉ ! VOUS ETES VIVANTS !

C’EST FOURMIDABLE !

VIVE L’ALMANACH PIVERT-MOT ! 

sempe-ty

 Merci à Sempé et Gotlib pour leurs images !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 429 d'après cette consigne

13 novembre 2016

QUOI DE NEUF, DOCTEUR ? TROIS FOIS TROIS PETITS RIENS !

DDS 428 nadaVoici dressée ici ma liste des petits riens qui font du bien.

Le « Rien de grave ! » du docteur au chanteur : « Vous prendrez un cachet tous les matins !».

Le « Rien de compliqué ! » de la cuisinière financière à l’imprésario : « Vous prendrez un pourcentage de la recette tous les soirs ! ».

Le « Rien ne va plus, faites vos jeux ! » du croupier et le 33, ce petit numéro de rien du tout sur lequel vous aviez tout misé sort soudain et fait de vous le millionnaire de la soirée !

Alors commence une vie de rêve. Les petits rien y ont une allure différente.

On offre un diamant à son chien et une laisse à sa maîtresse pour lui être plus attaché.

Le « Un rien vous habille !» du grand couturier vous fait frissonner de plaisir. L’habit est de belle facture, certes, mais la facture est bien élevée, elle aussi, non ? Désormais nous sommes entre gens du monde. Faire partie des huiles, ce n’est pas rien. Payez, grassement. Ne montrez rien de vos petites radineries d’ancien pauvre. 

DDS 428 nitchego

Puis les jours passent et on se lasse. « Rien de neuf aujourd’hui » ne vous fait plus bondir de joie comme autrefois.

Autrefois vous aviez une vie de routine et vous mangiez à la cantine avec vos potes et vos copines.

Autrefois vous écoutiez « Rien à cirer » de Laurent Ruquier et il y a un tas de gens et de choses dont vous n’aviez, vous non plus, rien à battre : Madame Lapaille, Monsieur Lapoutre. Rien à faire de Lapaille de fer et de Monsieur Lapoutre, en outre…

Nihil novi sub sole ! Justement, le soleil brillait et cela vous suffisait. Vous étiez gai. Rien, rien de rien, vous étiez comme Edith, non, vous ne regrettiez rien. Vous chantiez.

Oui, vous chantiez toujours, l’air de rien. Et l’air de rien vaut mieux que celui de la jalousie, que celui des bijoux ou de la calomnie.

DDS 428 Mémé les watts

Cliquez sur cette image, vous verrez : la Mayenne, ce n'est pas rien !

Alors, contre cette nostalgie qui n’est plus ce qu’elle était, vous luttez, même si vous savez qu’il n’y a rien à faire.

Rien à faire que se dire que ce sera mieux hier, que c’était mieux maintenant, que le mieux est l’ennemi du bien et que l’homme de nulle part, si c’est peut-être vous, eh bien… ca ne fait rien ! Ca fait juste du bien ! 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 428 à partir de cette consigne

6 novembre 2016

99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 37, Approximativement proverbial

Quand une vache fait deux veaux, la maison est au plus haut. Mais quand un méchant dragon qui bouffe comme quatre vient boulotter son troupeau de brebis, le paysan tire la tronche.

Face à un tel prédateur, inutile de récriminer : ventre affamé n’a point d’oreilles, la raison du plus fort est toujours la meilleure et s’il daignait répondre, l’idiot dostoïevskien, ce serait pour lui dire qu’« il faut vivre pour manger et non manger pour vivre ».

Bientôt chacun se plaint que son grenier n’est pas plein. Chacun est éloquent pour défendre son différend et où manque la police abonde la malice. Au nom de tous les siens Martin Pauvremisère s’en va trouver le roi, réclamer que la chair du mouton ne soit plus le manger du glouton.

***

Les hommes sont comme les melons : sur dix, il y en a un de bon. C’était le cas de ce roi-là. Il s’appelait Pozol.

A porter ses amis, nul ne devient bossu. Pozol était très droit. Mais le coup du dragon fut un coup de massue. C’est ainsi qu’on foudroie le plus juste des rois.

Cependant, rassemblant en cellule de crise ministres, chevaliers, conseillers et savants, il fit part du problème et chercha solution.

DDS 427 Jean de Nivelle

Tout ce beau monde fut sublime ! Comme le chien de Jean de Nivelle, celui qui fuit quand on l’appelle, perdant d’un seul coup leurs grands airs, tous ces p(eu)reux se dégonflèrent :
- J’ai bon courage, dit l’un, mais les jambes me faillent !
- Qui va risquer un œil risque d’en perdre deux ! prétendit l’autre.
- On marche toujours de travers sur un plancher qui ne nous appartient pas !
- Chacun pour soi et Dieu pour tous !
- Après moi le déluge !

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » se dit le roi levant ce lièvre. Rome ne se fera pas en un jour. Quand le malheur entre dans une maison, il faut lui donner une chaise. Le découragement est un péché mortel. Quand il faut prendre le taureau par les cornes, tous les coups sont permis et sur cet échiquier où l’on manque d’éthique rien n’interdit que l’on adopte la position du mercenaire, conclut le monarque.

Et sur son Minitel antique, il tapa – et toc ! – 36 15 Bob Denard. On lui promit Saint-Georges. Et il fut engagé parce qu’il y croyait à cette, à ce pro-messe.

***

Pendant ce temps bâfrait Balthazar le dragon, songeant, pareil au garagiste * que changement d’herbage réjouit les veaux. L’appétit d’autres mets lui venait en mangeant.

* Mon garagiste croit que « Changement d’airbag réjouit la Volvo ».

Si bien qu’insoucieux de tous les équipages qu’on avait mis en route pour le bouter hors du pays, il monta les enchères et réclama de l’homme ou même, à la rigueur, de la femme, mais tendre.

Nouvelle panique à bord. Devant l’ultimatum les jeunes gens s’enfuirent en hurlant « Mieux vaut partir à point que d’arriver saignant ».

Las le sort désigna pour passer à la casserole en premier la fille aimée du roi Pozol.

***

Glissons sur le suspens, l’angoisse des héros, la Lune montrée du doigt : votre temps est précieux, le mien aussi, il faut que j’aille voir ce doigt et le boire s’il est de Porto.

Car de tout façon, Saint-Georges est arrivé et le duel proverbial a bientôt commencé :

- Le bien n’est pas dans la grandeur mais la grandeur est dans le bien, commence le saint.
- Comment, petit humain ? Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire ?
- Sol licet omnibus. Qui t’a permis d’ôter leur chemise à ces gens ?
- Charité bien ordonnée commence par moi-même.

Etc. Etc.

DDS 427 d07f488847df13fccf0cf453fd293d61

Et les deux bientôt d’en découdre. A cœur vaillant rien d’impossible, la Fortune sourit à l’audacieux jeune homme et la messe fut dite, le dragon s’écroula et on lui découpa les oreilles et la queue comme il est de coutume avec les toreros. Non, pardon, les taureaux.

L’échauffourée fut si brève qu’elle donna naissance au proverbe fameux « Il faut rendre les armes à Saint-Georges ».

On voulut récompenser le vainqueur et la princesse elle-même se fût bien volontiers donnée à son sauveur. Amour, toux, fumée et argent ne se peuvent cacher longuement. Mais à chaque fou sa marotte : celui-ci avait semelles de vent. Il ne voulut rien.

Entre le fromage et la poire chacun dit sa chanson à boire mais lui était déjà parti, laissant en lieu et place du monstre du désert, un renard, une rose et une cage en bois. A vous de dessiner cette transmutation !

Ici se termine le conte car selon l’adage bien connu : « Tout a une fin sauf les saucisses qui en ont deux ».

 

 

 

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 427 à partir de cette consigne

29 octobre 2016

QUESTIONS INSOLUBLES (MEME DANS L'ALCOOL)

Même si je me sens souvent « artiste sur les bords », je ne comprends rien à l’art !

Je ne sais pas, par exemple s’il faut préférer les portraitistes aux paysagistes. Je ne comprends rien à l’art conceptuel, au réalisme socialiste, à la FIAC et à la manie qu’a M. Pinault d’entreposer des horreurs dans la douane de Venise. Ce sont des saisies de trafiquants en tous genres ? Comment ? C’est de l’art ? 

DDS 426mammouth-grotte-rouffignac

J’en viens parfois à me demander : faire de l’art, est-ce imiter la nature ou imiter son voisin ? Dans les débuts, je pense, on imitait la nature. En soufflant dans un flûtiau, on pouvait se prendre pour le rossignol de mes amours. Même avec des talents de caricaturiste minimaliste on pouvait représenter les premiers faits divers. Ainsi l’un des tout premiers dessinateurs, M. Victor Pierrafeu, avait entrepris le portrait de son futur beau-frère, Roméo Cromagnon, et n’était pas loin d’achever le portrait de celui-ci quand l’amoureux de Juliette, sa sœur unique et préférée, se trouva la victime d’un malencontreux accident de chasse au cours duquel il perdit la vie. Terminé, le Roméo de Lascaux.

Le petit Victor rentre dans sa grotte, il gratte, il gratte pour effacer le croquis du bellâtre et à la place il représente la scène de chasse en buvant sa bière.
- Comment tu vas l’appeler, ton tableau ? demande Juliette en pleurs, à peine remise de son récent veuvage, en admirant la paroi de la galerie.
- « Mammouth écrasant l’épris », répond l’autre.

 

DDS 426 Mammouth

Pendant longtemps le salaire des peintres a été lié à leur talent d’imitation et au niveau de ressemblance de leur portrait avec la marquise qui sortit à cinq heures et dont on voulait garder une trace florissante, même si, quelques années plus tard, le mari n’hésitait pas à la traiter de « vieux tableau » et les héritiers à ne plus pouvoir voir leur mère en peinture.

Et puis est apparue la photographie. Pour reproduire une image de la réalité, il n’y avait rien de mieux. Même si, pendant très longtemps, on n’avait que des clichés en noir et blanc, l’illusion était presque parfaite.

Malgré cela, la peinture a fait de la résistance et les peintres ont fait les malins. Et donc il y a eu les impressionnistes, les cubistes, les futuristes, Pablo Picasso, Marcel Duchamp et son urinoir, la peinture abstraite, Malevitch et tout le reste qui ressemble parfois à un gros foutage de gueule pour bonobos friqués – le bonobo friqué étant le stade ultime de l’évolution des espèces, vous l’aurez compris de vous-même. Je ne connais rien à l’art mais je m’y connais en Darwinisme. 

DDS 426 instagram-filtres

Aujourd’hui, grâce aux filtres Instagram et aux smartphones qui font des photos et des frites, tout le monde est un artiste moderne. « Ah non, dit Monsieur Instagram, vous n’allez pas encore essayer d’imiter, avec votre smartphone qui fait des photos et des frites, cette saloperie de réalité triviale et imposer à vos semblables vos horribles paysages convenus, couchers de soleil, plats de restaurant et vos selfies plus troublées que troublantes. On vous colle un barrage filtrant. Le réel ne passera pas ! Pas sur ma plate-forme !".

Et maintenant, voilà le résultat des courses. Sur mes appareils photos récents, je n’ai même pas besoin de filtres Instagram : ils sont intégrés à la bête ! J’ai juste à sélectionner « dessin » ou « illustration photographique » et je me retrouve avec un appareil photo qui, au lieu d’imiter et reproduire la nature, imite les gens des années 60 et 70 qui représentaient le monde avec des couleurs à bousiller les pupilles et enrichir les ophtalmos de France et de Navarre. Andy Warhol, Vasarely, etc.

Et vous savez quoi ? Je suis devenu accro au truc, non sans m’interroger un maximum. Si je colle par-dessus ces images des musiques jouées à la guitare électrique par M. Jibhaine et que j’en fais un diaporama musical, qui imité-je ? Des millions de Youtubers ?

Est-ce que c’est de l’art ? Qu’est-ce que l’art ? Est-ce que c’est un objet réel virtuel composé d’images surréelles et de musiques-collages inclassables ? Où sont passés la Vilaine et le ciel breton ? Où est partie la brume qui rend le monde si beau dans le silence du matin ?

Par pitié, ne répondez pas à toutes ces questions ! C’était un exercice gratuit : j’imitais le vieux singe à qui on n’apprend pas à faire des grimaces. Et je me fiche de savoir si mon numéro est bon ou pas !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 426 d'après cette consigne

Publicité
Publicité
22 octobre 2016

BOITE A SARDINES

BeethovenSi je ne collectionnais que les timbres !

Mais, d’abord, entendons-nous : par « timbre » il faut comprendre «chanson faite à partir d’une chanson existante, composée, pour le texte, de paroles différentes de la version originale mais dont la musique est inchangée par rapport à celle-ci». 

Francis Blanche

Pour mieux me faire comprendre encore, citons les timbres célèbres de Francis Blanche et Pierre Dac :
« Le complexe de la truite » sur l’air du quintette D 667 en la majeur, «Die Forelle», de Franz Schubert ;
« La pince à linge » sur l’air de la 5e symphonie de Beethoven ;
« Le parti d’en rire » sur l’air du Boléro de Ravel.

Ne me dites pas que, pour célébrer un anniversaire ou autre chose de ce genre, vous n’avez jamais entendu quelqu’un mettre des paroles sur le «Il faut que je m’en aille» de Graeme Allwright, je ne vous croirai pas !

Pour ma part, j’en ai tout un classeur. Je n’en reviens d’ailleurs pas d’avoir écrit toutes ces bêtises ni surtout de les avoir chantées dans le cadre des festivités liées à mon activité professionnelle.

AUTOAD-2010-11a22a22a1394885840La liste des mélodies que j’ai empruntées et celle des titres de mes timbres vous feront comprendre, à défaut de vous donner l’âge du capitaine, que celui-ci a :
- soit de la "sacrée bouteille" ;
- soit un goût très prononcé pour les rengaines anciennes.

«La plus bath des javas» de Georgius est devenue «Les rats déridés» ;
«Emmène-moi» de Graeme Allwright nous parle d’imprimantes partagées, de secrétaires pas remplacées, de calcul de congés et du « CD de Myriade » ;
«Ah les p’tits pois» de Dranem évoque des dames dénommées Jacqueline et Alexandrine, un certain Patrick Navatte, les Gras de Douarnenez, Winnie Bédobeuliou et des méthodes de désherbage ;
«A Joinville le Pont" est devenue «Winnie l’ourson» (C'est vrai, je ne vous l'ai jamais dit mais depuis que je suis à Rennes, je suis (j'étais ?) gardien de l'animalerie de l'Université de Rennes 3) ;
«Ma cabane au Canada» a donné «Mon portable au Canada» ;
«Germaine» de Renaud est devenue «Ghyslaine» ;
Etc. Etc. Etc. 

Henri Salvador

Je m’arrête là, même s’il y a aussi une «Complainte du catalogueur» qui a fait rire toute une liste de diffusion nationale très sérieuse, un «Anne-Claire est au CRI» sur l’air de «Ta Katie t’a quitté» qui doit toujours être affiché dans le bureau de la récipiendaire et des tas de chansons destinées à des pots de départ en retraite.

Il traîne aussi, sur mon ordi, réalisées en dehors du cadre du boulot, des choses comme «Les Paimpolaises» ou «Le folklore Iowanien» que j’ai peut-être bien dû publier ici, dans le cadre du Défi du samedi. Parfois "J'ai la mémoire qui flanche, je m'souviens plus très bien" !



Si je ne collectionnais que les timbres !

Mais je collectionne aussi les chansons timbrées :
pezenas-boby-lapointe2

- Les chansons osées, coquines, pleines de sous-entendus ou de rimes attendues… qui n’arrivent que dans votre esprit mal tourné : «La photographie» de Pauline Carton, «Ouvr’ la f’nêtre qu’on respire un peu» de Sandrey, «Le p’tit objet» de Polin, «La jeune fille du métro» reprise par Renaud, «Félicie aussi» et «Folâtrerie» de Fernandel, «Mon cousin» et «Ma cousine» de Pierre Vassiliu »,«La chose» de Patachou, «Les amis de Monsieur» immortalisée par Barbara mais que je préfère dans la version d’Isabelle Huppert.

- Les chansons gaies de Ray Ventura, Georgius, Bourvil et consorts : du «Lycée Papillon» à «Tout va très bien Madame la marquise" en passant par "Comme de bien entendu".

00813- Les chansons écrites ou chantées par des natifs du signe du cancer, ceux que j’appelle ma « famille astrologique » : Henri Salvador, Pierre Perret, Julos Beaucarne, Guy Béart, Bernard Dimey, Francis Blanche.

J’ai évidemment pioché aussi avec allégresse chez les Frères Jacques, Ricet Barrier, Boris Vian, Georges Brassens, Chanson Plus Bifluorée, Les Charlots, Boby Lapointe, le Renaud de la première période…

Et je ne fais pas que dans l’ancien : je pique des trucs à Thomas Fersen, aux Wriggles, aux Joyeux urbains, à Juliette Noureddine, à Gérard Morel, à François Morel, à Sttellla même si la veine « comique » est un peu en voie de disparition dans la chanson francophone d’aujourd’hui.

Bref, je n’en finis pas de « mettre des chansons dans ma guitare » et j’ai l’impression que mon oncle préféré, celui qui promène son chien et fait le taxi pour ses petites-filles en maugréant contre le petit Marcel, celui qui aime l’excellent Porto du Portugal et les bons restaurants du Trégor, notre vénérable et vénéré Onc' Walrus m’incite à en remettre une couche à chaque fois qu’il publie un billet sur son blog ou commente chez la plus abécédairante de nos blogamies communes !

-bonjour-allegresse-chant-d-allegresse-f-chopin-pierre-dac-la-morue-du-port-j-villars-gilles-boite-a-sardines-g-claret-p-gilbert-le-cheval-de-corbillard-r-souplex-g-claret-les-quaAprès m’avoir collé dans les pattes les épatantes scies de « L’Auberge du Cheval blanc » il m’a fait découvrir cette semaine une chanson « bretonne » des Quatre barbus qui m’a laissé littéralement plié de rire.

Allez hop ! Les timbres (de voix) ça s’échange et les drôleries, ça se partage :

 

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 425 à partir de cette consigne

16 octobre 2016

NOTES TROUVÉES SUR UN MICROFILM

Que serait S.O.S. sans le message dans la bouteille ?
Que serait l’OM sans sang neuf ?
Que serait l’RO sans Sète ?
Que serait OSS sans dix-sept ?

***

Déjà, du temps de Jason, les espions nous cassaient les bournes.
Ca ne s’est pas arrangé par la suite.

***

Mata_Hari_2

Longtemps Mata Hari.

Longtemps Mata Hari
De ses plaisanteries,
De ses duplicités
Et de ses duperies.

Et puis quand elle a dû se faire hara kiri
Ben Mata n’a plus ri.


***

Sans avoir vu ce film, je sais que Roger Moore
est « L’espion qui m’aimait »

Mais qui est l’espion qui paie P. ?
Qui est l’espion qui tâta ?
Quel espion tond l’thon flingueur ?

***

promotion

L’espion que je préfère
C’est celui qui arrive
Au bout de l’échiquier
Se transforme en esdame
Et s’en revient mater l’esroi de l’adversaire.
Pourquoi est-ce lui que je préfère, ce transformiste au petit pied ?
Parce que j’ai toujours bien aimé les travelos de recul ?

***

Les espions sont partout dans ton ordinateur :
Pour eux c’est du gâteau
De se déguiser en cookies

***

Un barbu, c’est un barbu. Trois barbus, c’est des barbouzes ! (Michel Audiard)
Un « Jamais le début », c’est un « Jamais le début ». Déduis la suite ! (Joe Krapov)

***

2016 10 14 Isaure sous un sombrero


Acrostiche :

S ous mon
P oncho
Y o scroute : nada !

(Ma qué, peut-être qué lé soumbrero il est trop grandé por yo, no ?)



***

Quand on répond par QCM à la question « 3 x 13 »,
« 39 » marche.

A part ça t’as le bonjour d’Alfred (Hitchcok).


***

L’espion qui venait du froid : c’est qui ce pingouin ?
L’espion qui fout le cafard : Hubert Bonnisseur de la Blatte.
L’espion qui saute sur tout ce qui bouge : James Bond.
L’auteur de romans d’espionnage qui a quatre côtés égaux : John Le Carré.
L’espion le plus mignon : Langelot.
L’espion le plus utile dans un sous-marin : SAS.
L’espion infidèle qui jacasse trop : Notre agent à la Havane.
L’espion aux pattes de velours : un film de Walt Disney.
L’agent double : Blake et Mortimer.
L’agent qui donne l’heure exacte : la troisième taupe de l’horloge parlante.
L’agent très spécial : My UNCLE Walrus.

***

L’espionne la moins sexy de toute l’histoire de l’espionnage : Pauline Carton ! Et pourtant elle dévoile tous ses trucs dans cette chanson que j’ai osé reprendre ! 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 424 à partir de cette consigne

9 octobre 2016

SAM'DI TOUT L'MONDE REVIENT POUR LA SUPER SOIREE DIAPOS !

 

Il suffit de dire « Sésame »
Et la porte de la caverne
S’ouvre sur les trésors cachés.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et de vieux ponts sur la rivière
Posent la question du parcours.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et tu fais six au jeu de l’oie :
Tu rejoues tes pas au hasard.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et par trente-huit degrés tu trempes,
Tu siestes, tu lis, tu farnientes.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et la pie t’apporte la clé
qu’elle a volée à Rossini.

Les rubis de la Castafiore
Liquéfiés dans le Bergerac,
Tu ne rebiffes aucune cave.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et les kayaks se précipitent,
En régime, des bananiers.

Il suffit de dire « Brantôme »
Et l’on perd Igor en chemin
Dans ce massacre du printemps

Que joue l’été dans les sous-bois,
Enguirlandant le cœur des feuilles
Et promenant les hippocampes.

Il suffit de dire « balade »
Et tu pénètres des châteaux
Où trônent des curiosités.

Il suffit de dire « Bourdeille »
Et tu flânes, en d’autres jardins,
Parmi des fleurs d’âge moyen.

Il suffit de dire « vacances » :
Tout est changé par la magie
De la "prestigivacation".

Il suffit de dire « Brantôme » :
Toutes les dames sont galantes
Et le Périgord est plus vert.

Il suffit de dire « Brantôme ».
Ce philtre a des côtés puissants
Et j’en reprendrais bien un verre !

Mais je sais aussi être sage
Et archiver ces mille images
Pour les longues soirées d’hiver !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 423 à partir de cette consigne

3 octobre 2016

Un arc-en-ciel à Rennes le 1er octobre 2016

161001 Nikon 004

161001 Nikon 005

161001 Nikon 006

161001 Nikon 008
Même plus besoin de sortir, la beauté vient chez moi taper à la fenêtre !

2 octobre 2016

PLUS TRÈS VÉLO-CE !

S'échapper !

Bien sûr qu’on aimerait s’échapper !
Quitter le peloton et remporter l’étape, recevoir le maillot jaune,
le bouquet de fleurs et la bise au vainqueur !

Mais, sérieusement, comment faire quand…

109618113

- Vous avez l’impression que ce n’est pas du nougat ; 

111896991

- On vous a rayé des cadres ;

112700222

- Vous n’êtes pas le Dieu Pan et encore moins en état de faire la roue ;


109354414

- Vous êtes toujours plus ou moins déjanté ;

112521773

- Vos articulations sont rouillées ;

111896994

- Votre matériel date un peu…


112521699

- … ou n’est pas à votre taille ;


109721148

- Les jeunes générations vous traitent de Charlot ;


108865209

- Le dopage est interdit, même pour les machines ;


108709452

Seules vos sacoches ont la cerise ; 

112700228

- Le médecin vous a mis au régime sans selle ;

105666850

- Vous n’êtes plus que l’ombre de vous-même .

107517611

- Vous ne croyez pas aux miracles ;

111054461

- Vous vous dites même parfois que vous êtes bon pour le rebut ?

110259806

Alors vous décidez que ces objectifs-là sont comme les raisins de La Fontaine : trop verts et bons pour des goujats !

109276409

Photos prises à Montélimar (Drôme), Port-Bail (Manche), Toulouse (Haute-Garonne),
Rennes et Vitré (Ille-et-Vilaine) en 2015 et 2016.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 422 à partir de cette consigne

Publicité
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 684
Archives
Newsletter
Publicité