CONSIGNE D'ÉCRITURE 2324-08 DU 14 NOVEMBRE 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Lautréaval
D’après M. Jacques Quinton, le poète redonnais Louis Peuchard est né à Redon le 11 août 1919. Monté à Paris en 1936 il a fréquenté les peintres et poètes de cette époque et a connu l’effervescence et le bouillonnement intellectuel du Front populaire.
Il prit alors le pseudonyme de Lautréaval.
Ce qu’il écrivait, dans une veine humoristique, provocatrice ou extravagante, relevait soit du génie selon les uns, soit de la fumisterie pour les autres. En témoigne ce poème en hommage à la ville de Redon :
Le canal le canal
Horizontal
Le canal le canal le canal
Eau Eau
(in « Les Chants crurent »).
Après la guerre il a fréquenté Georges Brassens, René Fallet et Roland Topor.
Il aurait publié, à compte d’auteur et à très faible tirage, un recueil de poèmes intitulé « Effleure le mal » et son texte « Eau eau marais marais », précurseur du rap, figure dans une anthologie, « La poésie autrement » de Claude Verachté, parue en 2006.
Réécrivons ensemble l’oeuvre de ce poète méconnu. Au choix :
1) Écrivons des poèmes courts et absurdes dans le style de celui évoqué ci-dessus ;
2) Réécrivons en prose poétique des poèmes d’« Effleure le mal » dont nous n’avons que le titre, issu du recueil de Baudelaire « Les Fleurs du mal ».
Bénédiction ; L'Albatros ; Élévation ; Correspondances ; J'aime le souvenir de ces époques nues ; Les Phares ; La Muse malade ; La Muse vénale ; Le Mauvais Moine ; L'Ennemi ; Le Guignon ; La Vie antérieure ; Bohémiens en voyage ; L'Homme et la Mer ; Don Juan aux enfers ; Châtiment de l'orgueil ; La Beauté ; L'Idéal ; La Géante ; Les Bijoux - pièce condamnée ; Parfum exotique ; Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne ; Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle ; Avec ses vêtements ondoyants et nacrés ; Le Serpent qui danse ; Une charogne ; Le Vampire ; Le Léthé - pièce condamnée ; Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive ; Remords posthume ; Le Chat (Viens, mon beau chat, sur mon cour amoureux) ; Le Balcon ; Je te donne ces vers afin que si mon nom ; Tout entière ; Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire ; Le Flambeau vivant ; À Celle qui est trop gaie - pièce condamnée ; Réversibilité ; Confession ; L'Aube spirituelle ; Harmonie du soir ; Le Flacon ; Le Poison ; Ciel brouillé ; Le Chat (Dans ma cervelle se promène) ; Le Beau Navire ; L'Invitation au voyage ; L'Irréparable ;Causerie ; L'Héautontimorouménos ; À une dame créole ; Mœsta et errabunda34 ; Les Chats ; Les Hiboux ; La Cloche fêlée ; Spleen : I - Pluviôse, irrité contre la ville entière, II - J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans, III - Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, IV - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ; Brumes et pluies ; L’Irrémédiable ; À une Mendiante rousse ; Le Jeu ; Le Crépuscule du soir ; Le Crépuscule du matin ; La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse ; Je n'ai pas oublié, voisine de la ville ; Le Tonneau de la haine ; Le Revenant ; Le Mort joyeux ; Sépulture ; Tristesses de la lune ; La Musique ; La Pipe ; Le Masque ; Hymne à la beauté ; La Chevelure ; Duellum ; Le Possédé ; Un Fantôme : I - Les ténèbres, II - Le Parfum, III - Le Cadre, IV - Le Portrait ; Semper eadem ; Chant d'automne ; À une Madone ; Chanson d'après-midi ; Sisina ; Sonnet d'automne ; Une Gravure fantastique ; Obsession ; Le Goût du Néant ; Alchimie de la douleur ; Horreur sympathique ; L'Horloge.