Juditha triumphans / Antonio Vivaldi
Lemezoldal ! Ca veut dire "face" en hongrois ! Je me souviens encore de ce seul mot que je connais dans cette langue ! Il figurait sur les étiquettes jaunes des deux disques vinyles du "Juditha triumpans" que mon grand-père m'avait ramené en import direct de Hongrie !
Je crois que je ne le lâcherai jamais cet enregstrement-là ! Même s'il n'est pas pratique à écouter : la face 1 est collée à la face 4 et la 3 au verso de la 2, ce qui veut dire qu'il faut changer deux fois de disque si on écoute l'intégrale de cet oratorio dans l'ordre. Quel imbroglio !
Vous allez me dire que maintenant, avec Deezer, Youtube, Musicme, il suffit d'un seul clic pour entendre tout. Pas du tout ! La version de Vittorio Negri est très bien certes, mais le "O quam vaga" est bien trop rapide ! Or donc je vais m'empresser :
- soit de laisser tomber mon ordinateur et d'aller relire mes bandes dessinées en écoutant mes vinyles dans le séjour
- soit de convertir en MP3 cette interprétation de l'Orchestre d'état de Hongrie dirigé par Ferenc Szekeres pour pouvoir continuer à jouer ici, le dimanche soir, au critique musical de "La Tribune des critiques de disques" de France-Musique !
Je vous propose une version très moderne, par l'ensemble Jupiter avec Léa Desandre au chant, de l'air "Armatae face et anguibus" et une autre également aimable - et plus proche de l'enregistrement hongrois - du "O quam vaga, Venusta, o quam decora" par Tiziana Carraro.
Bon, maintenant, c'est vrai, il ne s'agirait pas d'oublier LA, ici très Castafiorienne, Bartoli !
(C'est à elle que Joe Dassin et Nicolas S. ont dédié leurs chansons "Cécilia" et "Si tu reviens, j'annule tout" ?).