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Mots et images de Joe Krapov
5 novembre 2018

IL N’Y A PAS D’AMOUR HEUREUX MAIS C’EST NOTRE AMOUR À TOUS DEUX

Lakévio 128 Norman Rockwell 121717782

- Mon grand chêne ! Mon bel amandier !

- Ma petite marguerite ! Mon myosotis ! Mon petit cheval dans le mauvais temps !

- Mon petit joueur de flûteau ! Mon croque-notes !

- Ma brave Margot ! Ma princesse !

- Mon mécréant d’amour ! Mon roi boiteux !

- Ma religieuse au chocolat ! Ma tempête dans un bénitier !

- Mon amoureux des bancs publics !

- Mon Hélène aux sabots crottés ! Ma nymphomane !

- Mon philistin ! Mon épicier ! Mon pornographe !

- Ma Lanturlurette !

- Mon Lanturlu !

- Rien à jeter chez toi, ma Pénélope chérie !

- Je bivouaque au pays de cocagne avec toi, mon Dom Juan fougueux !

- Ma Bécassine aux yeux pervenche !

- Mon Auvergnat ! Mon bricoleur ! Mon Trompe-la-mort !

- Mon revenant ! Mon fantôme !

- Mon vieux fossile ! Mon Moyenâgeux !

- Ma douce ancêtre ! Mon amour d’antan ! Ma grisette !

- Mon sale petit bonhomme ! Mon épave !

- Ma traîtresse ! Mon cauchemar ! Ma maîtresse d’école donneuse de fessée !

- Mon cocu préféré !

- Ma corne d’aurochs ! Ma dame du temps jadis en balade !

- Mon rat de cave ! Mon fossoyeur !

- Je sais, je sais, je suis un voyou mais… que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, Gabrielle, quand tu brosses mon épaule !

- M’enfin ?! Edmond ! Tu confonds !

- Quoi ? Ce n’est pas de Brassens, ça ?

- Ce n’est pas ça ! C’est que je ne m’appelle pas Gabrielle ou Charlotte ou Sarah ! Je suis Anna !

- C’est vrai, j’oubliais ! J’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien ! Bon, allons quand même la faire auprès de nos enfants, notre non-demande en mariage !

Ecrit pour le jeu de Lakévio n° 128 d'après cette consigne

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4 novembre 2018

ALLEZ VOIR "LE GRAND BAL" DE LAETITIA CARTON !

Parfois les Krapov vont au cinéma. Je n'en parle pas trop ici où j'ai déjà fort à faire avec les photos que je prends et les krapoveries que je ponds. Et puis c'est tellement facile de déglinguer le travail de toute une équipe de gens qui bossent là-dedans et il y a tellement de gens qui le font que ce n'est pas la peine de l'écrire qu'on n'a pas trop aimé "I feeel good" de Gustave Kervern et Benoît Delépine, à part les cinq dernières minutes et les rares séquences musicales.

Ca m'a quand même permis de découvrir le multiplexe CGR de la Mézière et sa façade années 60 ! On n'y était jamais allés !

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Hier par contre, à l'Arvor, rue d'Antrain,  c'était une autre chanson et un bonheur total avec "Le grand bal" de Laetitia Carton. Et pourtant, je déteste danser ! Mais quelque part aussi je suis un folkeux, ma discothèque peut en témoigner. C'est un film entraînant, fascinant avec des séquences et des plans de toute beauté et un côté "documentaire consacré à un festival" qui fait chaud au coeur ! Du coup, avec la bande annonce et un court entretien avec la réalisatrice, je joins une version de la tarentelle qu'on entend à un certain moment. On peut se procurer la bande son, Madame Carton ? Ou la liste des morceaux qui figure dans le générique final ?;-) 

 

 

3 novembre 2018

VITE EXPÉDIÉ !

Le daguerréotype est un peu l’ancêtre du selfie. C’est un procédé primitif de capture d' images de vieilles badernes alors que le selfie est un procédé moderne de capture d’images de primitifs par eux-mêmes.

Le stéréotype n’a rien à voir avec la capture du son par les oreilles gauche et droite ni avec la monogamie. Celle-ci n’engendre pas forcément la monotonie - voyez donc Vegas et Germaine ! - alors que la polygamie provoque très souvent la polyphonie surtout en Corse. Pour monter gaiement au septième ciel, le meilleur moyen reste bien sûrle funnyculaire. Pour dormir sur vos deux oreilles, éloignez les coucous, surtout les Suisses. Ils ont tendance à sonner toutes les heures et à pondre en stéréo faux-nids chez les autres.

Quant à la linotype elle n’a pas de rapport avec le linoléum ni avec Lino Ventura. Elle aussi est assez âgée et n’imprime plus guère.

Il faudrait parler aussi du préfet Poubelle qui laissa son nom à une boîte à ordures alors qu’il était toujours propre sur lui et moralement irréprochable.

Donc ce monsieur Daguerre est l’inventeur d’un procédé photographique grâce auquel une image était captée sur une plaque d’argent polie. Aujourd'hui, l'argent, sonnant et trébuchant, jure pis qu'un charretier.

Janis et Daguerre ne sont pas des adverbes de temps. On ne peut pas écrire : « Janis, j’écoutais des 78 tours de Scott Joplin » ni « Daguerre on disait « oncques » pour parler de l’ancien temps ou pour saluer le frère de sa mère ou de son père ».

Par contre « Jadis et naguère » est le titre d’un recueil de poèmes de Paul Verlaine datant de 1884.

Mais même s’il s’intéressa à la photographie, je ne vais pas vous reparler de Rimbaud. Fabrice Luchini fait ça mieux que moi ! 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 531 à partir de cette consigne : daguerréotype

2 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 28 octobre 2018 (3)

Joe Krapov chante "Rien de tel (qu'une p'tite chanson)" de Clarika. 

2 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 28 octobre 2018 (4)

Patrick Arduen déclame son texte "La poésie c'est fait pour ça !" 

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2 novembre 2018

DUCROS QU’ENJAMBENT DES QUESTIONS DANS SA QUÊTE DE PETITES HERBES

A quoi sert qu’on se décarcasse ?
Y’en a qui en fichent pas une secousse
Et qui sont quand même pleins aux as !
Qui viendra à notre rescousse ?

A quoi sert qu’on se décarcasse
En allant pêcher la rascasse
Jusque dans la mer des Sargasses
Où elles sont tout sauf maousses ?
Faut voir ce que le mousse amasse
En faisant commerce de gousses
De vanille et de pataugas !

A quoi sert qu’on se décarcasse ?
Pas la peine d’en faire des caisses
Car à la fin tout déliquesce :
Isidore va à la ducasse,
Paulette Merval à la kermesse,
Le monde pédale dans le couscous
Sans se soucier vraiment des masses
Qu’on n’pige rien au pataquès
Et qu’on ne trouve plus rien cocasse !

Il 2018 10 29 Merkès Merval

 

A quoi sert qu’on se décarcasse
Si, laissant Rhodes en rade,
Le colosse, de guerre lasse,
Las des liesses de la place des Lices,
Lui aussi s’casse
Et si Picasso laisse
Non signées ses esquisses
Chez le fourreur de coups foireux
Qui vend des kilts d’Ecosse
Et des chapkas en sconse ?

A quoi sert qu’on se décarcasse
Puisqu’à la fin tout le monde oublie
Marcel Merkès,
Le groupe Kiss,
Raymond Cousse,
Le commandant Marcos,
Et même Patricia Kaas ?

Il 2018 10 29 Raymond Cousse

A quoi sert qu’on se décarcassonne
Si l’on n’a même plus Perpignan sur rue ?

A quoi sert qu’on se décarcassonade
S’il n’y a plus que crêpes de deuil
Pour mettre dessous ?

A quoi sert qu’on se décarcassonade
Si elle fond dans le yaourt où tu pédales ?


Ecrit pour les Impromptus littéraires du 29 octobre 2018

d'après cette consigne

1 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 28 octobre 2018 (1)

Jacques interprète "la Loire" de Jacques Durand-Desjeux et Serge Kerval. 

1 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 28 octobre 2018 (2)

Jean-Albert Mazaud dit "L'enfant impatient", conte géorgien.

1 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 27 octobre 2018 (1)

Joe Krapov interprète "Le Yoga de la narine"

1 novembre 2018

Les Apéros poétiques de la Teillouse à Redon le 27 octobre 2018 (2)

Maïck la conteuse - La musicienne et le luthier 

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