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Mots et images de Joe Krapov
14 octobre 2016

Redessiner "son" Thabor à Rennes le 12 octobre 2016 (3)

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 "Qu'à la dame de mes pensées
En éternelle fiancée
Toujours je pense !"

Erreur ! C'est :

"Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense !"

"La non-demande en mariage" Georges Brassens

P.S. Le nom de cette statue au milieu de la roseraie est "La Pensée".
Dans sa profonde réflexion je l'imagine plutôt se posant la question suivante : "Je mets du roundup ou je verse de l'eau bouillante pour désherber ?"

P.S. Et si c'est là une représentation de Bernadette Soubeyrou, je lui fais demander : "Ernest, où as-tu rangé le camping gaz ?"
Oui, je sais, "Faut suivre" !

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14 octobre 2016

Redessiner "son" Thabor à Rennes le 12 octobre 2016 (4)

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J'ai été étonné ce jour-là en voyant le nombre de roses encore bien fleuries en ce début d'octobre.

13 octobre 2016

BREXIT AVANT L'HEURE

Si les Anglais avaient voté pour le Brexit en 2000 avant Jésus-Christ, ils seraient restés sagement chez eux à boire du thé sur le coup de cinq heures, à tondre leur gazon pour qu’il soit plus vert et plus impeccable que le chapeau melon de mon oncle qui est tailleur et qui est riche.

Il y a des tas de choses auxquelles nous n’aurions pas eu droit et nous nous en serions peut-être portés mieux – ou pas.

Sans la guerre de cent ans, déjà, on aurait échappé à Jeanne d’Arc. Les riverains de la place du Vieux marché à Rouen n’auraient donc pas été incommodés par une vieille odeur de cramé le 30 mai 1431. Accessoirement le 1er mai serait peut-être resté la fête des travailleurs syndiqués plutôt que celle des adorateurs de la famille et de la patrie qui se gourent de date pour commémorer la disparition de leur sainte pucelle.

Henry-VIII

Henry VIII ne serait pas venu faire le malin dans la jungle de Calais pour y poser son camp du drap d’or et jouer au bras de fer gréco-romain avec Anchois Pommier. Anchois Pommier ! Que celui qui n’a jamais péché ou pêché me jette la première pierre, l’hameçon et le trognon !

Pas de coup de Trafalgar pour Napoléon the first, l’homme à la main dans le gilet pas en tweed. Le facteur « amiral Nelson toujours deux fois » n’aurait gêné en rien les conquêtes du Corse le plus célèbre au monde après Tino Rossi.

 Mais il y a aussi des choses dont on n’aurait pas été gratifiés et ça, c’eût été bien dommage. Dans le fish and chips littéraire du Grand-Breton héritage, par exemple, même s’ il faut trier un peu.

Le rendez-vous au tas de sable du « Oh les beaux jours » de Samuel Beckett est sans doute moins drôle que les réparties de la « Cantatrice chauve » d’Eugène Ionesco. Je n’ai jamais eu l’occasion de lire ou de voir cette pièce, même pas en attendant mon tour chez le docteur Godot.

ivanhoe

J’ai toujours confondu « Les Hauts de Hurlevent » avec les hurlements de Léo (Ferré) et je ne sais jamais laquelle des sœurs Brontë a écrit « Raison et sentiments de Beatrix Potter » et « Orgueil et préjugés de Jane Austen ».

Sans Ivanhoé et Robin des Bois transposés au cinéma en cinémascope on aurait dû se contenter de Thierry la Fronde en noir et blanc sur un écran de télé même pas plat. C’eût été un peu « cheap », non ?

Qui aurait écrit « Etre ou ne pas être, c’est là la question », « Mon royaume pour un cheval ! » « Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark ». D’ailleurs, on ne sait même pas si c’est Shakespeare lui-même qui a écrit cela. Il parait qu’il utilisait beaucoup le playback. Ces paroles sont peut-être de Bernard Lavilliers, finalement ?

 

On aurait dû se passer du Frankenstein de Mary Shelley. Moi, ça ne me gêne pas trop : la chirurgie inesthétique n’est pas ma « cup of tea » et je n’aime pas qu’on me parle, à table, de biopsie, de pansement et de nez qui tombe avec quand on le retire. C’est ce qui est arrivé au sphinx de Gizeh, paraît-il. Mais alors, pas de « Frankenstein Junior », de Mel Brooks. Zut alors !

Monty_Python_Sacre_Graal

Pour « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll je suis plus mitigé. Autant cette histoire de voyage souterrain m’avait flanqué la trouille lors de la première lecture lorsque j’étais gamin, autant ce vieux garçon photographe semble flirter à la limite de la pédophilie, autant le coup du lapin à montre à gousset, le trempage de marmotte lors de la cérémonie du thé, Humpty Dumpty, le chapelier fou et le chat de Chester sont devenus avec le temps des copains loufoques que j’ai fait passer allègrement dans la famille Monty Python, celle où l’on voyage à pied en frappant des noix de coco pour imiter le trot du cheval dans un univers où le monstre le plus sanguinaire qui soit est justement un petit lapin blanc ! Sacré Graal, va !

Et puisqu’on va parler de cinéma bientôt, en cas de Brexit avant l’heure pas de « Merlin l’enchanteur », pas de roi Arthur parodié dans « Kaamelott », pas de patrouille des éléphants dans « Le livre de la Jungle » ! Ca commence à se faire rude-Yard Kipling !

Sherlock_Holmes

J’aurais eu beaucoup de mal aussi à me passer d’Hercule Poirot – C’est un Belge, pourtant, il aurait résisté à l’engloutissement ! – de Miss Marple, de Lestrade, le stéréoscopique Dupond-Dupont de Scotland Yard, et des adaptations d’Agatha Christie au cinéma et à la télévision.

Pareil pour les élémentaires Holmes et Watson, premiers représentants du surmoi sociétal qui met un flic en chacun de nous, comme on fait avec les cookies sur les ordinateurs. Espionner, maintenant, c’est du gâteau ! C’est vrai qu’il faut bien démêler les mystères du smog, faire taire le chien des Baskerville et arrêter Jack l’éventreur mais je l’aimais bien aussi, Arsène Lupin, à la même époque : c’étaient là mes boulimiques lectures d’élève de 5e A au Lycée-Collège Benjamin Franklin à Lille (Nord) au siècle dernier (Twentieth century, folks ?).

Je ne peux me prononcer sur J.K. Rowling et son personnage de jeune magicien à lunettes. J’espère juste qu’Harry Potter l’emportera sur Harry Potfer. C’est comme pour Terry Pratchett que mon épouse dévore depuis un an avec voracité. Ce sont là des lectures « à venir » que j’entamerai quand je serai en retraite. 

Mary Poppins

Mais surtout… Qu’aurait été notre vie sans Mary Poppins, sans ce morceau de sucre qui aide la médecine à couler, sans Supercalifragilisticexpialidocious, sans les pingouins qui dansent, sans la guimauve qui coule des notes de « Tuppence a bag », sans ce discours écolo naïf qui nous va si bien au teint : « Mieux vaut nourrir les oiseaux qu’engraisser les banquiers ». Si nous avons tous en nous quelque chose de Ken Loach, c’est à John « Give peace a Chance » Lennon et à Mary « Magic »Poppins que nous le devons !

Et alors là, côté musique, sans les Beatles, sans Kevin Ayers, sans Mike Oldfield, sans Hawkwind, sans Uriah Heep, sans Pink Floyd, sans Dire Straits, sans Genesis, sans Supertramp, que fussé-je devenu ?
Avec juste Mireille Mathieu, Desireless, Line Renaud ou Sheila pour remplacer Maggie Reilly, Maddie Prior et les toutes chanteuses irlandaises ? Avec Michel Sardou privé de lacs du Connemara pour nous faire oublier Paul McCartney ou les Pogues ?

The_Prisoner

Qu’ai-je oublié encore dans les bonnes choses que nous devons aux habitants de l’UK ? Vendredi n’aurait jamais rencontré Robinson, Roger Couderc n’aurait pas commenté le tournoi des cinq nations. Il n’y aurait pas eu « Allez France » de Robert Dhéry, James Bond pour qui aime ça, « Astérix et les Bretons » et surtout le génial « Prisonnier » du village de Portmeirion !

C’est pourquoi, finalement, et c’est tant pis pour l’idée que vous vous faisiez de mon affection pour la démocratie, je suis bien content qu’ils n’aient pas eu le droit de vote, les rosbifs, en 2000 avant Jésus-Christ !

 

Produit à l'Atelier d'écriture de Villejean le 11 octobre 2016 d'après la consigne ci-dessous.

13 octobre 2016

CONSIGNE D'ÉCRITURE 1617-05 DU 11 OCTOBRE 2016 A L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

Le Brexit avant l'heure

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On collecte du vocabulaire concernant le Royaume-Uni.

Chacun fournit

- Entre cinq et dix noms de personnes ou personnages emblématiques (écrivains, musiciens, acteurs, hommes ou femmes politiques, personnages de romans, etc.) ;

- Entre cinq et dix noms de lieux ou d’objets significatifs.

Avec les mots de la collecte on évoque ce que serait devenu le monde si les Britanniques avaient voté pour le Brexit en 2000 avant Jésus-Christ ou si l’Angleterre n’avait jamais existé.

La collecte donne :

Agatha Christie - Alfred Hitchcock - Charles d’Angleterre - Charles Dickens - Elizabeth 1ère - Henry VIII - Ivanhoé - Jack l’éventreur - James Bond - Jane Birkin - Jerome K . Jerome - Julie Andrews - Ken Loach - La reine Elizabeth - La reine Victoria - Le chapelier fou - Le docteur Watson - Les Beatles - Les soeurs Brontë - Mary Poppins - Mary Shelley - Petula Clark - Robin des Bois - Sherlock Holmes - Un horse guard - William Shakespeare - Winston Churchill 

Big Ben - Cambridge - Chapeau melon et bottes de cuir - Edinburgh - En attendant Godot - L’Ecosse - L’île de Skye - L’Irlande - La conduit à gauche - La Cornouaille anglaise - La moquette épaisse - La Tamise - La tour de Londres - Le Christmas pudding - Le Connemara - Le fish and ships - Le five o’clock - Le kilt - Le Loch ness - Le pays de Galles - Le thé - Les bus à impériale - Les cabines téléphoniques rouges - Les cottages - Les gelées anglaises (jellies) - Les joyaux de la couronne - Les pelouses - Les taxis noirs - Picadilly circus - Portmeirion - Scotland Yard - Stonehenge - Trafalgar square - Un bobby 

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12 octobre 2016

Des lapins sur le mail François Mitterrand à Rennes le 11 octobre 2016 (1)

Intrude - prospectus de présentation
Pan ! Réglons son sort une fois pour toutes à ce prospectus de présentation de la magnifique exposition-installation visible actuellement sur le mail François Mitterrand à Rennes.

Est-ce par snobisme qu'on lui a laissé son titre anglais ? "Intrusion" ou "Invasion" ou "Les intrus" n'en disait-il pas autant sinon plus aux passants du jour ? Tant qu'à faire d'être anglophile, et vous verrez demain que je le suis aussi, ne pouvait on mettre au pluriel "bunny" et "white rabitt" dans la dernière phrase ?

Enfin, comme je dois être de plus en plus miraud avec l'âge, je n'ai pas vraiment vu "le poids métaphorique sur les questionnements environnementaux et la place de l'homme dans la nature que porte cet animal pachydermique", sans doute parce que j'ai trop écouté "Et moi et moi et moi" de Jacques Dutronc et Jacques Lanzmann, chanson dans laquelle il est dit : "Le dimanche à la chasse au lapin avec mon fusil je suis le roi".

C'est drôle, ces deux gugusses n'ont jamais fourni de prospectus indiquant le mode d'emploi ou le sens caché de leurs oeuvres d'art, eux. C'était sans doute à une époque bénie où les oeuvres se suffisaient à elles-mêmes ! En tout cas les diffuseurs n'avaient pas à abattre des forêts pour publier des prospectus publicitaires rédigés par des courtisans subventionnés !

A part cela n'oublions pas Alphonse Allais qui a dit : " Etre "De Quelqueque chose" ça vous pose un homme comme être de garenne, ça vous pose un lapin !"

Pan !

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12 octobre 2016

Des lapins sur le mail François Mitterrand à Rennes le 11 octobre 2016 (2)

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 Ne suffisait-il pas de dire, voire de nous laisser constater par nous-mêmes, que c'est surprenant et beau à la fois....

12 octobre 2016

Des lapins sur le mail François Mitterrand à Rennes le 11 octobre 2016 (3)

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...surtout à la nuit tombée...

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Des lapins sur le mail François Mitterrand à Rennes le 11 octobre 2016 (4)

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 ... surtout si on y ajoute des effets créatifs !

11 octobre 2016

Depuis le quai de la Prévalaye à Rennes le 2 octobre 2016 (1)

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 Dans la série "Apologie des villes d'eaux", chacune de ces photos peut servir à louer la cité dans laquelle je réside !

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Depuis le quai de la Prévalaye à Rennes le 2 octobre 2016 (2)

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 Il y en a qui haïssent leur famille, d'autres qui s'ennuient le dimanche. 
Moi, non ! 
Un rayon de soleil, un appareil photo, des godasses de marche...

...et en voiture, Simone ! Si je puis dire.

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