Moulin fleuri

Héron de jambes
N'a besoin :
Farouche solitaire !

Au niveau de cette borie, le chemin se perd. Il faut retourner sur ses pas et trouver un autre embranchement

 Crêpe dentelle ?

La chanson du jour

Nous avons revu hier, extrait de notre dévédéthèque personnelle, ce chef d'oeuvre absolu, "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder où l'on (re)trouve cet incontournable monument du XXe siècle : 

Je me souviens que la machine à écrire était de marque Underwood.

Avant qu’on ne la possède, mon grand-père m’emmenait parfois le jeudi après-midi à l’imprimerie. On m’en prêtait une et je tapais, sagement, en bon élève, sans déranger personne. Je n’ai rien gardé de ces séances-là mais j’ai encore, dans une valise au grenier, les premiers poèmes que j’ai écrits et tapés sur cette machine Underwood.

Je me souviens d’un titre de Louis Aragon : « Je n’ai jamais appris à écrire ou Les incipit ». Et donc, oui, écrire a toujours été pour moi un des très grands plaisirs de l’existence.

 Le ruban de la machine était bicolore, rouge et noir, et c’était peut-être un petit cliquet à manipuler qui permettait de soulever le rouleau et de taper sur la partie rouge du ruban. Ecrire, c’était une façon de prendre de la hauteur. Sans aller jusqu’à me percher sur le toit de la maison, j’écrivais dans la chambre ou mon frère et moi dormions et je tapais à la machine de préférence quand j’étais seul.

S’il m’est arrivé d’écrire un roman – à dix-sept ans, ce n’est pas sérieux, comme dit l’Autre qui est un je – je n’ai jamais visé vraiment le statut de romancier. Trop compliqué. Un travail de trop longue haleine pour un ancien asthmatique ! Le poème, le texte court, la saynète me suffisent.

Hippocampe vole ?

 Scream ?

Coeurs en goguette... ou en brochette ?

 Je n'ai pris qu'une seule photo avec effet créatif lors de ce séjour en Périgord !

Quelque part entre l'oiseau et le papillon

Poissons en brochette ?

Requin-marteau ? Alligator ? Pinocchio des bois ?

 La Claperie m'a fait repenser à Baschung-Bergmann et à cette phrase "Quand Gisèle clape dehors"

Un petit côté Shadock !

A la campagne, c'est peut-être la même chose qu'en ville : la beauté est dans le détail.

 Périgord vert ! On vous l'avait bien dit !

Cette boucle de randonnée est décrite et téléchargeable ici. Ce jour-là, nous n'avons fait que la moitié du circuit car nous avions parcouru l'autre partie l'avant-veille.

Qui plus est, nous l'avons prise dans le sens inverse du descriptif... et ce sans nous perdre ! Bravo les anciennes guidouilles ! Et bravo aux baliseurs de ce circuit.

- Je suis revenu très content de cette randonnée : j'ai découvert une autre façon de photographier les sous-bois.
- Découvrir le jeu de la feuille à l'envers  maintenant, c'est un peu tardif, non ?
- Sors, Joe Krapov ! Je travaille !

Plus ça va, plus je crois que je suis mûr pour la macrophotographie !

Le petit jeu du jour

La belle absente n° 1. L'autre jour, c'était évidemment Maigret (de canard ?) qu'il fallait deviner. 

D'innombrables photographes traquent cette frivole.

Vieille star fripée, jaunie, bien "quiche", du cinéma d'avant-guerre ?

Graphomane belge plus que minaudante, jugée parfois vraie folle ?

Mais elle n'est que graphique, juvénile bêcheuse durablement fixe.

Elle serait même plutôt vieux tableau que joli film, gouache d'époque

Renaissance. Chaque photo montre bien, sur son visage fin, jubilatoire,

Un rictus narquois vampant un Japon rabougri du flash  !