Moi qui croyais n'avoir pas immortalisé le mur avec la publicité Ripolin ! Le voilà ! Juste derrière la fourrière !

Je dis "Rennes dans la nuit" mais il n'est que 18 heures à tout casser !

Je ne vais pas me lancer dans une thèse de troisième cycle là-dessus mais je me demande parfois si le bonheur - ou le sens de la vie ? - ça n'est pas de cultiver son unicité. Etre le seul touriste à marcher dans Rennes le samedi soir pour prendre avec un appareil japonais "à l'ancienne comme la moutarde" des photos qui ne sont même pas des photos mais des images tordues et me régaler du résultat, ça me ravit !

Je reviens juste deux minutes, enfin plutôt le temps de trois billets, sur cette oeuvre d'art contemporain intitulée "Mécaniques discursives". Elle est conçue, paraît-il, pour nous inciter à composer nous-mêmes l'histoire, ou plutôt, une histoire, à partir de ces différents éléments.

Ca devrait parler à un animateur d'atelier d'écriture, non ? Mais je rechigne à livrer ces images-là à mes amies écrivantes et surtout à moi-même ! Je ne vois vraiment pas comment je pourrais donner dans la jovialité à partir d'images en noir et blanc dont certaines m'apparaissent particulièrement glauques. Après, hein, chacun fait, fait, fait c'qui lui plaît, plaît, plaît !

 Samedi soir, à la nuit tombée, je suis descendu tout seul en ville pour voir ceci :

Les mécaniques discursives, de Fred Penelle et Yannick Jacque sur la façade du Couvent des Jacobins

C'est toujours un bonheur de photographier la ville la nuit.

La voilà, la blanche hermine !

Ou plutôt les voilà et elles sont magnifiques !

Monsieur Deuxben de Rennes s'en donne à coeur joie !

L'objectif de ce message m'échappe
(et pourtant j'ai fait latin en sixième : je ne vous dis pas ce que doit en percevoir le vulgum pecus !)

Who... are you ?

- Une petite partie de ping-pong ?
- Oui mais une toute petite alors !

 Ce personnage fait penser au disciple dans "Léonard est un génie",
la bédé de Turk et De Grott.