LE BOURGEOIS N'EST PAS GENTILHOMME !
- Tu te rends compte, Loreille ? Le 28 décembre 2019 j’ai photographié une lemniscate alors que j’ignorais jusqu’à l’existence de ce mot !
- Et oui, c’est comme ça, la vie, Lardu ! Tu es une espèce de Monsieur Jourdain dans ton genre.
- C’est qui, ce Jourdain ? C’est un gars qui est traversé par des illuminations, comme Rimbaud ?
- Non c’est un gars qui est assis sur son prose et qui ne le sait pas ! Et en même temps, ta photo ne représente pas une lemniscate.
- C’est quoi alors cette figure alambiquée ?
- C’est une calomnie scoute !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 599 à partir de cette consigne : lemniscate.
ARTHUR, VOUS DEVEZ ETRE PLUSIEURS ?
Illuminations ? Rimbaud !
Tout le monde se tourne vers moi désormais dès qu'on parle de ce type ! D'aucuns me signalent le "Arthur Rimbaud photographe" de Hugues Fontaine, d'autres essaient de me refiler le "Rainbow pour Rimbaud" de Jean Teulé mais je l'ai rendu !
Il y a même le hasard qui me met en présence, chez un soldeur local, d'un CD d'un chanteur qui s'appelle Rimbaut et, sur le marché des libraires de la place Hoche, du plus intéressant des bouquins sur celui que j'appelle "le punk à chien sans chien des Ardennes" : "L'Aventure terrestre de Jean-Arthur Rimbaud" de Jean Chauvel.
Même dans les recueils de partitions que j'emprunte pour chanter du Jean-Jacques Goldman - où suis-je tombé ? -, je suis poursuivi par le groupe Nacash qui me dit :
A Charleville-Mézières
Y'a pas beaucoup de soleil
A Charleville-Mézières
C'est tous les soirs pareil
Marie-Christine et moi
On n'a que le cinéma
Et le café-tabac
A Charleville-Mézières
Y'a pas grand chose à faire
A Charleville-Mézières
On rêve de Buenos Aires
Mais bon, depuis que j'ai donné une conférence sur les lettres que j'ai écrites à cet illuminé, je ne m'occupe plus de ce gars-là.
Et donc, choisissant de l'oublier, pour le thème "illumination", je vous propose autre chose : quelques photos prises à Chartres en juillet de l'année dernière. Comme illustration musicale je choisis la chanson évoquée par Pascal dans son texte de samedi dernier, "Tu verras Montmartre" parce que, dans le refrain, on y dit :
"De là haut s'il fait beau
Tu verras de Paris jusqu'à Chartres"
Jusque là tout baigne... sauf que, dans le troisième couplet (qui est en fait le cinquième) je lis ceci :
Ell' gémit : "C'est terrible
C'que tu m'donnes du bonheur
Arthur ! C'est pas possible
Vous devez êtr’ plusieurs !"
Il est encore là ! Et il se permet même de donner la réponse aux interrogations de la dame :
- Forcément oui, puisque "je est un autre" !
Y'en a qui, pour ne pas se faire oublier, savent mettre les bouchées doubles !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 596 à partir de cette consigne : illumination.
Délires lumineux sur l'hôtel de ville de Rennes le 22 décembre 2019 (1)
Il faut toujours que j'en rajoute ! Je suis allé vérifier chez M. Google images : personne à part moi ne tourne la molette "effets créatifs" d'un appareil Nikon qui possède cette option ! Tant pis pour vous qui passez par ici ! Vous saurez qu'il y a à Rennes un photographe qui regarde le monde à travers un prisme déformant ! Pour le meilleur ou pour le pire, ça, par contre, je ne sais pas du tout ! Mon jugement lui-même est tout déformé. ;-)