Le château de Grignan le 21 février 2016 (2)
La place d'honneur faite à la marquise de Sévigné dans les rues de Grignan aurait de quoi dégoûter Madame sa fille, la vraie châtelaine du lieu. On l'imagine avouant sur son blog : "Le problème avec ma mère...". Peut-être n'a-t-elle jamais répondu à celle qui l'appelait "Ma chère bonne" ? Pas la peine de chercher ses lettres : elle ne les a jamais écrites !
Le château de Grignan le 21 février 2016 (3)
Sous un ciel merveilleusement bleu, les pierres du château de Grignan resplendissent. Il y a ici une magnificence qu'on ne retrouve guère au château des Rochers, non loin de Vitré. Entre autres bizarreries il ne subsiste pas de bibliothèque au château de Grignan et les connexions internet étaient rares à l'époque. Avec les lettres de Môman comme seule lecture on devait s'ennuyer ferme en hiver ! Sauf à organiser des veillées en forme d'atelier d'écriture au cours desquelles on répondait de la façon la plus incongrue possible à la vieille toupie ! Allez, j'adopte la consigne ! Je sens qu'on va rire mardi prochain !
Le château de Grignan le 21 février 2016 (4)
"Ma chère Maman
Dans votre dernière lettre, vous m'annoncez votre visite à Grignan le ???
Sachez-le, vieille gourmande : il vaut mieux venir à Grignan tôt plutôt qu'écrire en grignotant : la tache de confiture à l'endroit de la date l'a rendue illisible."
366 réels à prise rapide
26 février 2016
Machines
Les machines sont admirables. Trois dames chantent aux USA. Les machines les enregistrent, les machines les filment.
J’ai rempli mon grenier et ma maison avec des tas d’enregistrements de sons et d’images que j’ai achetés à prix d’or.
Les machines sont admirables. Maintenant, plus besoin de support, tout est gratuit sur Internet, une seule machine suffit pour voir et entendre les trois dames qui chantent.
Mes trésors ne valent plus rien, tout est là, je peux passer le reste de ma vie ici le cul collé sur ma chaise devant l’écran.
A nouveau esclave de la machine !
Diapos pour aquarelle : Sablé-sur-Sarthe en 1995 (2)
Dans les jardins de La Roche-Jagu (Côtes d'Armor) le 1er novembre 2015 (1)
La peste soit du Moyen-âge et de ses zélateurs foldingues !
LES MOTS QUI (SE) FACHENT (2)
Mais ce n'est pas la peine de s'énerver. Il y en a qui sont tellement enfouis dans la malle au grenier de l'Académie qu'ils ne sortiront plus des siècles passés dans lesquels ils sont nés. Seuls les férus d'histoire ancienne et les auteurs de polars moyenâgeux vous reparleront encore du hennin qui a roulé à trois pas du cadavre de la victime, du hanap encore chaud qui fleure le poison italien, de Soeur Anne ensanglantée qui n'a pu monter jusqu'à la tour et se cramponne d'une main au mâchicoulis tandis que le soudard monte dans l'escalier en brandissant sa colichemarde ! Vieux fainéants, va !