Mots et images de Joe Krapov

Suite du compte-rendu des vacances :

Résumé : Nous avons préféré à la visite du cloître de Cadouin celle des jardins panoramiques de Limeuil.

Notes : Il est 11 heures trente, c'est sur le chemin du retour, situé au confluent de la Vézère et de la Dordogne et je me souviens d'avoir vu déjà une photo de ces deux ponts perpendiculaires. Donc sur le coup de midi nous voilà à pique-niquer sur les bords de la Dordogne. On monte ensuite dans ce très beau vilage jusqu'au parc. 7 euros l'entrée, il y fait très bon, très ombragé, à 13 heures il n'y a personne et on savoure à la sortie une glace à deux boules de Benoît de la Lune : violette et tomates vertes, basilic citron. La serveuse n'a pas lésiné sur les quantités et c'est vraiment délicieux. Redescente par d'autres petites ruelles. 

Retour au Bugue. Douche. Piscine à 15 h 15 : 30 longueurs de 15 mètres pour moi. Douche, goûter, écriture de ces lignes, sieste. Le podomètre indique 10,750 km mais c'est sans doute plus car il n'a pas été déclenché dès le départ de la marche à Cadouin ce matin.

Puis on va en ville à pied acheter Télérama et Le Canard enchaîné et boire une limonade. On en ramène une baguette campagnarde et des pêches pas mûres.

Pour le côté panoramique des jardins, vous repasserez demain !

"Langue de velours, palais d'amour" on la surnomme ! 

Chez ce pauvre diable de moi-même, la sorcière est toujours bien aimée !

Je fais mon miel de ces fleurs d'acacia ! (Sauf qu'il s'agit de mimosa albizia !)

Deux ponts sur la rivière ? Non, deux ponts sur deux rivières, la Vézère et la Dordogne dont le confluent se trouve à Limeuil.

"Ah que nos pères étaient heureux !" chantais-je dans ma chorale du lundi pas plus tard que tout à l'heure.
"Le vin coulait à côté d'eux". Dans mon verre, ce n'est pas mal non plus, surtout quand c'est du Bergerac rosé comme hier.

Le bonheur nécessite quelquefois d'avoir de bons mollets !

En général, je mets à la corbeille les photos que j'estime ratées. J'ai lu récemment que j'avais bien tort ce faisant car il existe des expositions de photos loupées, que cela constitue même un courant artistique (dont je me fiche comme de mon premier slip aéré). Cependant, j'ai conservé celle-ci. Je la verrais très bien concourir dans la catégorie "Baiser de l'hôtel de ville". Elle s'appelle "Baiser du château de Nantes". Je vous laisse disserter à son propos : je suis sûr qu'il ya des choses à dire sur le type avec son bébé et celui assis sur le banc dans le fond ! Si ce n'est pas sur le risque de lumbago zigmundien de l'embrasseur ! ;-)

Finalement j'ai bien fait de la garder : elle m'a fait pondre cinq lignes : pas mal pour une photo ratée ! ;-)

Dans la ville de Jean-Marc Ayrault, la mairie socialiste a laissé un artiste contemporain lancer un appel symbolique à renflouer l'UMP. C'est sport, je trouve ! ;-)