C'est bien la première fois que Lucien, mon ukulélé, celui qui chante "quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas, je vois la vie en rose" se trouve à poireauter dans une poussette avec un petit baigneur ! C'est l'occasion de réécouter "Zouzou", "une poupée qui joue à la poupée" dans une version à deux guitares et deux chanteuses !
Les B Car... et leurs vedettes américaines : Mlle Jeanne et M. Paso de Lobo qu'on entendra, dans ses oeuvres, demain, ici ! Pour le moment, c'est l'heure d'interpeller Toto !
Vers 18 heures les B Car... plient bagage. J'enchaîne avec deux des membres du Club des 5 puis la batucada donne le signal du grand tic tchic poum qui va envahir la ville toute la nuit. On se réfugie rue des Dames pour un duo guitare-accordéon autour de chants de marins et on voit défiler , une heure durant, des régiment de jeunes sirènes qui promènent (et promèneront toute la nuit) leur pinte de bière dans la ville. Personne ou presque ne s'arrête ! Surprenant ! Avec le camarade Kaïrakovsky, on est rentrés chez moi finir le fondant au chocolat de Marina B. et trinquer autour d'une bière blanche. Drôle d'impression au finale ! Mais on s'est fait plaisir et c'est le principal !
Je me souviens de « La Guerre des boutons », un film d’Yves Robert d’après le roman de Louis Pergaud. Le personnage de P’tit Gibus y déclarait : « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ! ».
Je me souviens du Duo des fleurs et de l’Air des clochettes de l’acné de Léo Delibes. (Ah non, c’est Lakmé !).
Je me souviens qu’en cas d’arrêt intempestif de l’ascenseur, il faut appuyer sur le bouton alarme, celui qui affiche une petite clochette avec un drôle d’air. En cas de non-fonctionnement de ce bouton alarme, que doivent faire les claustrophobes ?
Je me souviens de « Si je porte des chemises à fleurs / c’est que je suis en avance de deux ou trois longueurs / ce n’est qu’une question de saison / les vôtres n’ont encore que des boutons » (Les Elucubrations d’Antoine).
Je me souviens que le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines constituait un gros point noir le dimanche soir. (Comment ? Je confonds « bouton » et « bouchon » ?)
Je me souviens des Inconnus et du sketch où Didier Bourdon disait « Il a pété un bouton, lui, hein ! ». Ah ? C’était un boulon ?
Boutons ! Boutons ! Je me souviens que Jeanne d’Arc gardait les siens à Domrémy. Elle les endormait le soir en les comptant et en leur contant ses espoirs de virer les Anglais de notre territoire : boutons les hors de France ! Non mêêêêh allô, quoi !
Je me souviens du bouton à cinq pattes, mais je confonds encore « bouton » avec « mouton ». Berde, alors !
Je me souviens que « La môme aux boutons » est une chanson de Pierre Louki dont l’interprète était Lucette Raillat.
Tant pis si ça vous donne des boutons : je vais vous la chanter aussi !
... mais c'était en fait la répétition d'un spectace de contes. La mise en scène-espace-lumières était de Xavier Lesèche et le discours-fil conducteur était hilarant. Mais quel boulot de prendre des photos à l'ADEC avec un compact numérique... et d'enregistrer des vidéos lors de la prestation publique le lendemain ! Mais bon la photo ratée de l'accordéoniste constitue une récompense à elle seule ! Tirons le rideau !
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.