Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
17 novembre 2017

Choses vues à Rennes le 11 novembre 2017 (3)

171111 265 011

171111 265 014

Autoportrait à pans de bois

171111 265 017
C'est le tango des joyeux bouchers de la Villette ?
On tranche le lard ?

Publicité
Publicité
17 novembre 2017

Choses vues à Rennes le 11 novembre 2017 (4)

171111 265 020

Les Saint-Cyriens : Est-ce qu'on ne serait pas mieux sous la couette, quidam ?

171111 265 022
Merci de ne pas faire de lien avec la photo légendée juste au-dessus.

171111 265 023

 C'est une question de climat. 

Il pleut beaucoup, on laisse les crues s'tasser et on sort de là revigoré.

16 novembre 2017

Belle matinée d'automne à Rennes le 13 novembre 2017 (1)

171113 003

171113 004

171113 007

171113 010

171113 011

16 novembre 2017

Belle matinée d'automne à Rennes le 13 novembre 2017 (2)

171113 015

171113 016

171113 019

171113 023

171113 024

16 novembre 2017

Belle matinée d'automne à Rennes le 13 novembre 2017 (3)

171113 018

171113 021

171113 022

171113 026

171113 027

Publicité
Publicité
16 novembre 2017

Belle matinée d'automne à Rennes le 13 novembre 2017 (4)

171113 029

171113 032

171113 033

171113 046

171113 050

15 novembre 2017

DE RIMBAINE A VERLAUD. 3, Forêt automnale

M. Arthur Rimbaine
Agence d’exploration de villes extraordinaires
et d’us et coutumes à mettre dans les annales
8, quai Arthur Rimbaud
08000 Charleville-Mézières

Monsieur Paul Verlaud
Société de géographie des Maladives et du Miraginaire
73, rue Sonneleur
62812 Vent-Mauvais

                                                                                                      Saint-Pétersbourg, le 15 novembre 2017

Mon cher Paul

J’ai toujours cette musique dans la tête, « Nathalie » de Gilbert Bécaud, et c’est d’autant plus idiot que je suis à Saint-Pétersbourg et non à Moscou. Qui plus est mon guide ne s’appelle pas Nathalie mais Gabrièle. Oui, je sais, ça ne fait pas très russe non plus comme prénom.

Je t’écris pour t’annoncer que nous avons trouvé, dans la salle de bal du palais de l’Ermitage, le tableau dont tu nous avais parlé. Il est, paraît-il, d’un certain M. Piekielny et représente un paysage de forêt automnale. Le phénomène que tu m’as indiqué s’est reproduit à merveille. J’ai dit à Gabrièle :

- Frappe-toi le cœur trois fois en prononçant le mot "ardeur" et nous nous retrouverons ensemble dans ce tableau !

Nous avons fait cela et soudain la liberté de délirer s’est emparée de moi.

IL 171113 forêt d'automne peinture à sec

J’étais devenu un jeune chevalier en armure et en quête de l’épée de vérité. Je devais la ravir à la sorcière Bakhita et la remettre à ma reine bien-aimée. Mais avant cela, comme il est de tradition dans ce genre de contes, il me fallait subir un certain nombre d’épreuves redoutables : affronter le géant Zabor, soulever et déplacer les huit montagnes de l’Altaï, couper trois griffes au dragon Tchoudo-Youdo, etc. Je te fais grâce des détails pour te perdre un peu moins mais dis-toi que je sais désormais comment vivre en héros même si, après tous ces exploits, ça s’est encore compliqué. Car sur le chemin du retour je me suis aperçu tout à coup que Gabrièle ne m’avait pas accompagné, qu’elle était absente de l’aventure.

IL 171113 chevalier bilibine

Lorsque je fus rendu au château je remis à la reine, devant toute la cour assemblée, les trois griffes du dragon et l’épée de vérité. Sa Majesté me demanda ce que je désirais en récompense. Je lui répondis qu’il était dans la nature des choses que je refusasse les cadeaux et que, simplement, je ressortisse du tableau et retournasse dans la réalité qui était la mienne. La reine éclata de rire et toute la cour suivit son exemple.

- C’est la légende d’un dormeur éveillé que tu nous contes là, chevalier Arthur ! me répondit la reine. Il n’y a qu’une réalité ici et c’est la nôtre ! C'est comme si tu nous racontais que je est une autre !

Tu imagines bien, j’espère, mon cher Paul, combien fut grand mon désarroi. Heureusement pour moi l’épée de vérité se leva de la table où on l’avait posée. Elle se mit à flamboyer, à venir tourner autour de ma tête et je m’apprêtais déjà à rédiger mon autopsie quand l’objet magique s’immobilisa et me glissa à l’oreille :

- Tire-lui la tresse gauche !
- Euh ? Côté cour ou côté jardin ?
- Ia nié ponimaiou ? Je ne comprends pas ?
- La tresse gauche, c’est celle qui est à ma droite ?
- Oui, espèce d’idiot ! Tire-la vite !

Alors, sans craindre aucunement de commettre un crime de lèse-majesté, je m’approchai de la reine et lui tirai les cheveux comme on le faisait jadis dans les cours d’école et… je me retrouvai dans la salle de bal du Musée de l’Ermitage. Mais seul, désemparé et encore hanté de ces hérésies glorieuses : Gabrièle avait disparu et le paysage d’automne du tableau aussi : à sa place on voyait une fille dans la jungle. Elle tendait les bras devant elle comme pour sortir d’un labyrinthe, comme si elle était au fond de l’eau d’un aquarium et cherchait à briser la vitre en la poussant. Et, bien sûr, elle avait le visage de Gabrièle !

A l’accueil du musée j’ai été pris en charge par Mercy, Mary, Patty et Irina, les guides interprètes stagiaires. La dernière parlait un français impeccable. Elle m’a annoncé que Gabrièle en avait eu marre de m’attendre et que je la retrouverais au café Pouchkine pour y prendre un chocolat sur le coup de dix-sept heures.

Pour le tableau je n’avais pas à m’inquiéter. Les conservateurs de cette vénérable institution étaient au courant du phénomène. Ce mystérieux M. Piekielny l’avait peint avec des encres d’automne fabriquées par lui : une décoction de feuilles mortes, de couleurs changeantes, de matières mouvantes et il avait versé dans ses godets trois verres de vodka. Cela expliquait la nature mouvante et kaléidoscopique de la toile.

L’autre explication étant que depuis que je suis à Pétrograd qui est devenue Leningrad puis Saint-Pétersbourg, j’en bois moi aussi trois à l’apéro du midi et six au repas du soir, des verres de vodka.

Do svidania et Na zdorovié, cher Paul !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 14 novembre 2017

à partir de la consigne des Impromptus littéraires du 13 novembre 2017

et d'une autre consigne gardée secrète pour l'instant

13 novembre 2017

La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) le 9 juillet 2017 (1)

170709 Nikon 002

Au pied de l'hôtel passe le petit Morin qui va se jeter plus loin dans la Marne.

170709 Nikon 003

170709 Nikon 004

170709 Nikon 006

170709 Nikon 007

13 novembre 2017

La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) le 9 juillet 2017 (2)

170709 Nikon 008

170709 Nikon 012

170709 Nikon 013

170709 Nikon 014

170709 Nikon 015

13 novembre 2017

La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) le 9 juillet 2017 (3)

170709 Nikon 016

170709 Nikon 017

170709 Nikon 022

170709 Nikon 023

170709 Nikon 025

Petite balade hygiénique de lendemain de mariage, enfin de fête de mariage,
avant de se mettre en route pour... où ? Charleville-Mézières ? ;-)

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 518
Archives
Newsletter
Publicité