Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
28 août 2013

Le Bugue (Dordogne) le 23 juillet 2013 (3)

130723 011

- Souvenir du 1er tour de France en haïkus de Sebarjo !

- C'était aussi en 1959 ?

Publicité
Publicité
28 août 2013

Le Bugue (Dordogne) le 23 juillet 2013 (4)

130723 013

130723 014

Bien sûr que "cette petite MG" devait être accompagnée de la vidéo de Richard Anthony chantant "Nouvelle vague" mais tant qu'à faire d'évoquer la nouvelle génération de musiciens et les concerts auxquels nous assistons cette semaine, autant vous gratifier de ce morceau de Haendel, "Passacaille pour violon et violoncelle", qui ouvrait le bal hier soir et qui nous a laissés "sur le cul". Bravo encore aux deux jeunes talents qui l'ont interprété : Jae-Won Lee et Hermine Horiot. 

 Allez, craquons !

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (1)

130706 132 B

AUTOFICFION ?

Il fait un grand soleil, ce 22 août, quand Isaure Chassériau pénètre, rue de Dinan, à Rennes, dans le bistrot « Au vieux Saint-Etienne », situé à côté de l’église qui porte le même nom mais c’est le bistrot et pas l’église qui a pour devise « Allez les verres ! ». Encore que l’église pourrait, elle aussi : elle a été depuis très longtemps transformée en théâtre.

C’est Agatha, la deuxième épouse de son oncle Camille Cinq-Sens, qui est au comptoir.

- Ah tiens, voilà Lait-fraise ! lance-t-elle à la nouvelle arrivante et à la cantonade qui se compose en tout et pour tout, cet après-midi, d’un seul client attablé derrière un demi de bière et la page obsèques du journal Ouest-France. Alors, ces vacances, comment c’était, Lait-fraise ?

- Bonjour, Tante Agathe ! Très bien, très bien, merci. Mais c’est hélas terminé.

Isaure n’apprécie pas trop de se faire surnommer Lait-fraise par sa tante mais bon, quand on s’habille en rose et uniquement en rose, on a déjà de la chance, n’étant pas blonde, de ne pas se faire surnommer Barbie !

 

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (2)

130706 254 B

- Oncle Camille n’est pas là ?
- Il est chez le docteur David !
- Tonton chez le docteur ? Rien de grave, j’espère ? Lui qui les déteste, ça doit le mettre de belle humeur !
- C’est pire que ça ! Mais il n’a qu’à y aller plus souvent, aussi !
- C’est quoi ce docteur David ? Un nouveau ? Un spécialiste ?
- Tiens, le voilà, le Camille. Explique ton cas à Isaure, chéri !

L’oncle Camille vient d’entrer dans le bistrot. Il a l’air un peu sonné.

- Falut ma nièfe ! Ve vais d’abord commenfer par prendre une afpirine et enfuite une vodka bien taffée ! Ah le falaud de dentifte ! Il m’a anefthévié la genfive du bas, fette fois ! Ve fens pus rien ! V’ai l’impreffion de m’être fait caffer la gueule par un bocfeur profeffionnel !
- Attends un instant, Tonton ! Je vais enregistrer ta déposition !
- Ma dépovifion ? Mais ve porte pas plainte ?

28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (3)

130706 263 B

Isaure a sorti le petit magnétophone à cassettes qu’elle a acheté à Quimper en 2005, qui marche toujours et qui lui sert dans ses activités de web-journaliste.

- J’ai un papier à faire pour mon journal sur l’autofiction !
- L’autoficfion ? Qu’est-fe que f’est que fette invenfion ?
- C’est quand on raconte sa vie dans un roman, répond Agatha. Genre « J’ai été cantonnée dans les chiottes par les Japs et depuis je travaille du chapeau » ! se moque Agatha.
- Mais ve fuis pas romanfier, moi ?
- Ce n’est pas grave ! Tu es quand même une espèce de roi de quelque chose, dans ton genre, mon chéri. Surtout depuis qu’on t’a posé une couronne !
- Pover ! Dépover ! Effayer la nouvelle, l’enlever, repover l’anfienne ! Fa fait quatre féanfes que fa dure ! Fette fois-fi v’ai failli l’avaler !
- La neuve ou l’ancienne ?
- L’anfienne. Et il f’est enfin défidé à foigner la molaire ! Parfe qu’en attendant, fa faisait deux mois que je maftiquais avec un panfement provivoire !
- Je ne te reconnais plus, oncle Camille ! Toi si douillet d’habitude, tu as réellement eu le courage de pénétrer dans le cabinet d’un dentiste ?
- Fallait bien ! V’avais un trou entre deux molaires : tout fe coinfait dans l’interftife et ve ne pouvais plus mâfer à droite !
- Et alors, ça t’a fait mal ?
- Auvourd’hui oui ! Au porte-monnaie ! V’en ai pour neuf fents euros et vingt-fept fentimes !
- Ouïe ! Eh ben dis donc ! Quand tu vas chez David douiller, t’as intérêt à emmener ta brouette de pièces jaunes avec toi ! plaisante Agatha.
- F’est un drôle de mec ! Tu vas le voir parfe que tu fouffres d’une molaire et il te foigne une infivive ! Foi-divant que mon anfienne couronne était plus fuffivante et que ve risquais une reprise de carie. Elle est où, Agathe, l’afpirine effervesfente ?
- Je vais te la chercher.
- Enfin, bon. A part la douloureuve que ve fais même pas combien on va me rembourfer fur fes dépaffements d’honoraires, à fe fagouin, ve peux dire une fose : les dentiftes, fa fait du bien quand fa f’arrête !

Publicité
Publicité
28 août 2013

Teatro necessario par la Nuova Barberia Carloni aux Affranchis à La Flèche le 6 juillet 2013 (4)

130706 267 B

Agathe revient avec un verre d’eau pétillante et un appareil photo numérique dans l’autre main.

- Tiens, voilà ton Aspro, Camille. Est-ce que je peux prendre une photo ?
- Une photo ? De qui ? D’Ivaure Faffériau ?
- Non, de toi ! Tu es un peu une espèce d’empereur, maintenant. Comme Napoléon ! Sacré toi ! Couronné par David !

couronnement_napoleon_gr


- N’importe quoi ! Et puis toi, Faffériau, arrête ton enrevistrement ! Mes petites mivères, fa n’intéreffe perfonne que moi-même !
- T’as tort, Camille, renchérit Agathe. Y’a des romancières qui se sont fait un fric fou en racontant comment elles ont été violées par leur papa et sodomisées par leur gynéco !
- Allez, remballez-moi vos foutaives ! De toute fafon moi mon père est défédé et fi ve vais fez le dentifte, ve n’ai pas bevoin de vynéco !
- Allez, te fâfes pas, Tonton ! Ve te promets qu’après avoir traité mon fuvet de fofiété, v’effaferai la caffette !
- Efpèfe de faleté de Faffériau, va !
- Camille, calme-toi, c’est de l’humour ! traduit Agatha.

Et lui de continuer face à Isaure :

- Petite peste ! Impertinente ! Mauvaise fille ! Technophile ! Buveuse de lait-fraise !
- Ah, ça va mieux ! L’anesthésie a cessé son effet ! Tu parles à nouveau normalement, maintenant ! Allez, tiens, ça s’arrose ! Longue vie, grand bonheur et vodka pour tout le monde !

27 août 2013

Sarlat-La-Caneda (Dordogne) le 26 juillet 2013 (1)

130726 067

- Alors ? C'était comment, le Périgord ?
- On a eu chaud, comme il se d'oie !
- Eh oui, de l'été, en fin de compte, c'est l'amère l'oie !
- Je dirai même plus : là l'oie et dure mais c'est là l'oie !

27 août 2013

Sarlat-La-Caneda (Dordogne) le 26 juillet 2013 (2)

130726 043

Eh ben mon cochon, c'était pas trop tôt ! Ca nous a fait du bien d'avoir enfin du soleil par-dessus nos truffes !

27 août 2013

Sarlat-La-Caneda (Dordogne) le 26 juillet 2013 (3)

130726 045

- Par ici, on est heureux comme Dieu en France !
- Il a une rombière, Dieu ?

27 août 2013

Sarlat-La-Caneda (Dordogne) le 26 juillet 2013 (4)

 

130726 075

130726 073

Dordogne,
Pays de cocagne
Où l'on empile sans vergogne
Des montagnes
De boîtes de confit de canard
Et de médaillons de foie gras !

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 660
Archives
Newsletter
Publicité