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Mots et images de Joe Krapov
chanson
20 janvier 2020

"Vendetta" de Georges Brassens / par Christian Méry

Cette chanson de Georges Brassens, paroles et musique, a été enregistrée par Christian Méry.
Je poste les paroles, récupérées ici, à la suite du diaporama sans images !

 

Vendetta (pour Christian Méry)

Mes pipelets sont corses tous deux,
J'eus tort en disant devant eux,
Que Tino et Napoléon
Jouaient mal de l'accordéon.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Fermement résolus d' se venger,
Mes compatriotes outragés,
S'appliquèrent avec passion
A ternir ma réputation.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Leurs coups de bec eurent c'est certain,
Sur mon lamentable destin,
Des répercussions fantastiques,
Dépassant tous les pronostics,
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

M'étant un jour lavé les pieds,
J'attendais la femme d'un pompier,
Sûr d'abuser d'elle à huis-clos,
J'avais compté sans ces ballots.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Comme dans le couloir il faisait nuit,
Et qu'elle ne trouvait pas mon huis,
Elle s'adressa funeste erreur,
A ma paire de dénigreurs.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Ils répondirent : cet espèce de con-
Tagieux là, demeure au second,
Mais dès que vous sortirez de chez lui,
Courez à l'hôpital Saint-Louis.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Alors ma visiteuse à corps
Perdu, partit et court encore,
Et je dus convenir enfin
Que je m'étais lavé les pieds en vain.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Mis au fait, les pompiers de Paris,
Me clouèrent au pilori.
Ils retirèrent par précaution
Leurs femmes de la circulation.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

Et tout ça, tout ça, voyez-vous
Parce qu'un jour j'ai dit à ces fous,
Que Tino et Napoléon
Jouaient mal de l'accordéon.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.

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20 janvier 2020

"Le Myosotis" de Georges Brassens / par Andrea Belli et Franco Pietropaoli

Cette chanson-ci a été donnée par Georges Brassens à Sacha Distel en 1956 (?).
J'ai choisi de faire entendre une superbe version plus récente par deux Italiens inconnus.
Et pour l'histoire, je mets à la suite la version de Sacha Distel.
 





Le myosotis
(paroles et musique de Georges Brassens)

Quand tu partis, quand
Tu levas le camp
Pour suivre les pas
De ton vieux nabab,
De peur qu' je n' sois triste,
Tu allas chez l' fleuriste
Quérir un' fleur bleue,
Un petit bouquet d'adieu,
Bouquet d'artifice ;
Un myosotis,
En disant tout bas
Ne m'oubliez pas.

Afin d'avoir l'heur'
De parler de toi,
J'appris à la fleur
Le langag' françois.
Sitôt qu'elles causent
Paraît que les roses
Murmurent toujours
Trois ou quatre mots d'amour.
Les myosotis
Eux autres vous dis'nt,
Vous disent tout bas :
Ne m'oubliez pas.

Les temps ont passé.
D'autres fiancées,
Parole d'honneur,
M'offrir'nt le bonheur.
Dès qu'une bergère
Me devenait chère,
Sortant de son pot
Se dressant sur ses ergots
Le myosotis
Braillait comme dix
Pour dire "Hé là-bas,
Ne m'oubliez pas."

Un jour Dieu sait quand,
Je lèv'rai le camp,
Je m'envol'rai vers
Le ciel ou l'enfer.
Que mes légataires,
Mes testamentaires,
Aient l'extrême bonté,
Sur mon ventre de planter
Ce sera justic'
Le myosotis
Qui dira tout bas :
Ne m'oubliez pas.

Si tu vis encor',
Petite pécor',
Un d' ces quat' jeudis,
Viens si l'coeur t'en dit
Au dernier asile
De cet imbécile
Qui a gâché son coeur,
Au nom d'une simple fleur.
Y a neuf chanc's sur dix
Qu' le myosotis
Te dise tout bas :
Ne m'oubliez pas.

19 janvier 2020

"La Gamberge" de Jean Yanne par les Croquants

De plancher sur les sonorités du mot "gabelou" (G, B, L) pour le Défi du samedi m'a remis en mémoire le titre "La Gamberge" qui figurait sur la cassette de chansons de Jean Yanne que je possède encore. En voulant coller l'hyperlien qui mène à sa version sur Youtube, j'ai découvert l'interprétation des Croquants, un groupe apparemment du Sud, qui est de toute beauté.

On partage cela et on réécoute ensuite l'original si on veut sans oublier de mentionner, de Jean Yanne, ce chef d'oeuvre d'humour noir intitulé "Camille".



19 janvier 2020

Les inédits de Georges Brassens

200119 Brassens-Poemes-Et-Chansons-1283032582_LLa peste soit des idolâtres ! C'est ce qu'on pourrait penser après avoir lu des tas de bouquins et d'articles sur Arthur Rimbaud... et puis non ! Le tout est de ne pas en devenir un soi-même car on pourrait partir en guerre contre les autres et sombrer ainsi dans l'océan du Ridicule.

Oui je sais, on n'en meurt pas !

A peine terminée la conférence voici que j'en prépare une autre pour les Brassensolâtres rennais - la Ballade avec Brassens à lieu ici en septembre -. je me suis laissé embarquer par mon pote Manu pour une conférence "Rendre Brassens à Sète" dont j'ai déjà publié des bribes en images ici et surtout nous avons en projet une "tentative d'épuisement du répertoire du grand Georges en une journée".

Manu et moi, plus j'y pense et plus nous sommes lui Don Quichotte et moi Sancho Pança ! Je m'attelle donc en ce moment à mettre dans ma guitare les chansons de Brassens que je ne jouais pas... pour la bonne raison que je ne les connaissais même pas. Vaste entreprise ! Aidé en cela par le recueil paru au Point-Virgule,  j'ai commencé par en faire l'inventaire et j'ai même découvert que les chansons inédites ont été mises en musique par des tas de gens très intéressants.

Eh bien dites donc ! Il y a du boulot ! Je livre trois de celles-ci ci-dessous.

19 janvier 2020

"Discours de fleurs" de Georges Brassens et Olivier Daviaud / par Thomas Fersen

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19 janvier 2020

"Le Pince-fesses" de Georges Brassens et Alain Armel / par Alain Armel

19 janvier 2020

"Le Cauchemar" de Georges Brassens et Claude Duguet / par Olivier Trévidy



Je ne connais pas sa date d'écriture mais celle-ci a un petit air d'"Hexagone" de Renaud !

1 décembre 2019

Le répertoire "rétro" de Laurent Peuzé (1)

C'est bien fait pour moi ! Je n'ai qu'à sortir plus souvent !

Jeudi soir Marina Bourgeoizovna est allé écouter à la Mie mobile, un café à l'autre bout de la ville, un conteur de ses connaissances nommé Philippe Sizaire. Or ce monsieur était accompagné d'un musicien un peu dingue, Laurent Peuzé, dont les chansons, m'a-t-elle dit, m'auraient beaucoup plu.

Comme pour me faire regretter d'avantage d'avoir consacré mon temps à l'analyse d'une partie d'échecs gagnée sur le fil du rasoir, elle a ramené la liste des chansons en question, des vieilleries comme je les adore, écrites entre 1900 et 2000 par des gens éminemment légers et drôles.

Il y en a sept. Je vous publie les vidéos des trois que je ne connaissais pas et des liens vers les quatre autres. Et puis je vous présente le Monsieur, effectivement assez impayable mais que je ne manquerai pas d'aller écouter s'il repasse par ici ! 

"Mon oncle a tout repeint" par Marianne Oswald. C'est une chanson signée Jean Nohain pour les paroles et Hans Eisler pour la musique. Il en existe une version visuellement très intéressante chantée par Elizabeth Mazev accompagnée de Christian Girardot au piano.

1 décembre 2019

Le répertoire "rétro" de Laurent Peuzé (2)

"Evidemment bien sûr" est une chanson de C. Verger et J. Variot. On l'entend ici par Marianne Oswald enregistrée à Paris et accompagnée de l'orchestre dirigé par Wal Berg, le 1er avril 1935. 

Il en existe une interprétation plus récente par Barbara à Bruxelles en 1954 : 

1 décembre 2019

Le répertoire "rétro" de Laurent Peuzé (3)

"Il allait au P.M.U." par Jean Cyrano. D'après Laurent Peuzé les paroles sont de Saint-Granier.
C'est vrai et j'ai retrouvé le compositeur : Ch. Borel-Clerc. C'était ici.



Ont été aussi interprétées :

"Totor t'as tort" de Georges Milton ;

"La Société se corrompt" de Ricet Barrier ;

"La Tyrolienne haineuse" de Francis Blanche et Pierre Dac ;

"Ah oui on en a des légumes" de Marie Bolduc.

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