Bons moments de l'Apéro poétique du samedi 26 octobre 2019 au Grenier à sel de Redon. 2, Sylvie
Le Bateau ivre, d'Arthur Rimbaud !
Je vous prie de croire que j'ai biché !
Le Bateau ivre, d'Arthur Rimbaud !
Je vous prie de croire que j'ai biché !
Dieu merci, au Grenier à sel, pendant les Apéros poétiques, il n'y a pas de jury, pas de concours, pas de sélection et ici la scène est bien ouverte et pas qu'un peu. Tous les genres poétiques sont admis, conte, chanson, slam, vers ou prose, toutes les langues acceptées. On y a cette année chanté en espéranto, en breton, voyagé d'Haïti à l'Irlande, pratiqué le kan ha diskan et le "poème sémaphore" (j'y reviendrai). J'ai tiré le portrait de tous les participants de cette première soirée. J'y ajoute une photo empruntée à Ouest-France de l'animateur discret, efficace et parfois hilarant de ce moment précieux, Anthony Ryo.
Brigitte a traduit pour nous une chanson irlandaise.
Gérard a été inspiré par "l'homme qui marche" de Giacometti.
Martine et Edwige ont chanté Barbara et lu des poèmes courts
Jean-Albert nous a transportés à Noirmoutier.
Pierre-Yves a brodé une chanson à partir de "La Cigale et la fourmi" de La Fontaine.
Guy a lu ses haïkus fort bien troussés sur le thème des oiseaux
Paul a dit deux très beaux contes philosophiques.
Odile nous a envoûtés avec son autoharpe et sa poésie d'une limpidité folle.
Catherine, à un des rares moments où elle ne s'est pas cachée derrière sa feuille.
Gwenola a délivré une pure merveille de slam.
Le fichier son viendra plus tard, il vaut le détour.
Brigitte a jonglé avec les anagrammes du verbe "aimer"
Maïck (Mannick?) a raconté deux histoires de Yann Cornic, le Nasr Eddin breton.
Valérie a livré un impromptu tout frais pondu pour dire
tout le bien qu'elle pensait de cette auberge espagnole
Blandine a chanté "La Ballade en novembre" d'Anne Vanderlove.
Sylvie - a récité par coeur "Le Bateau ivre" de Rimbaud !
Promis, le diaporama avec le son arrive bientôt !
Brigitte L. ne lit ses textes que depuis sa place le long du mur.
Marie Chiff'mine s'est faite porte-parole de la planète.
Emmanuel a dit un poème de Ronsard et joué du bach à la flûte.
Il manque ici un vingt et unième intervenant que je n'ai pu photographier : c'est cet imbécile heureux de Joe Krapov. Du coup on va juste l'écouter chanter "Léon le p'tit marron" ! ;-)
A propos de ce concours de conte où il y avait, en finale, trois candidats et trois candidates, je vous rédigerais très volontiers un long papier sur l'opposition entre tradition et culture mais pour ne chiffonner personne (ou presque), je vais faire court :
article paru dans Ouest-France le samedi 26 octobre 2019
"A la Bogue, les conteuses se font une place" mais le jury a vite fait de les renvoyer dans leurs foyers ! Les médailles ont été attribuées aux trois messieurs ! Ont-ils fait montre de plus de talent sur scène que ces dames ? Pas du tout ! Simplement les deux premiers étaient des gars du coin et contaient en gallo des histoires de paysans cupides ! Et le troisième avait la casquette "Mission bretonne à Paris".
Vous qui luttez contre les communautarismes et le machisme, vous avez encore du boulot, les gars, les filles ! Voilà, c'était mon billet du jour avec le hashtag #BalancetonBrassens !
Tous ces gens qui récitent des textes par coeur et qui jouent sans partition, ça m'émerveille ! Ainsi d'Emmanuel Lemare dont le site web se trouve ici.
Au retour d'une visite familiale à Nantes, nous nous sommes arrêtés à Redon et sommes allés visiter, à la chapelle des Calvairiennes, l'exposition "Anima (ex) musica" du graphiste Mathieu Desailly et de son équipe. Il est bien connu à Rennes pour sa ligne d'affiches très réussies pour l'Orchestre symphonique de Bretagne. Cette exposition est dans la même veine mais en trois dimensions. Il s'agit de sculptures représentant des insectes. Elles sont réalisées avec des morceaux d'instruments de musiques récupérés ici et là. Le résultat est magnifique et, présenté dans cet édifice religieux, assez surréaliste ! Bravo les artistes !