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Mots et images de Joe Krapov
tableau
15 mars 2017

Au café Le Lavoir, à Rennes, le 12 mars 2017 (2)

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- Très chouette, la déco de ce café, non ?
- Ce n'est pas une déco, Joe Krapov !
C'est une exposition d'encres sur papier de Catherine Laborde !

Pour en savoir plus sur ce lieu et ses activités, c'est ici.

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15 juin 2016

Sur le chemin du Thabor à Rennes le 12 juin 2016 (2)

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J'aime bien ce que peint Anaïs Colin. Sa galerie se trouve rue Hoche.
Son site web est ici.

28 mars 2016

Un intérieur nantais visité le 27 mars 2016 (4)

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Cette reproduction de Gustav Klimt, achetée dans une brocante, a été retravaillée par Mademoiselle Zell.
Allez savoir pourquoi, je la préfère à l'original !
Si, je sais : la fille sourit sur la copie.
Trop sympas, aussi, les poissons !

 

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

27 mars 2016

Une personne nerveuse

"- Vous avez la carte du magasin ?
- Non !"

C'est le point de départ d'un récit Dickien, Kafkaïen mais aussi plus qu’hilarant. Une bande dessinée qui s'intitule Zaï Zaï Zaï Zaï.

Monsieur Tom me la fait découvrir à la fin du repas et mon grand rire nerveux étonne toute l'assemblée.

- On a perdu papa ! déclare Mademoiselle Zell.

Ensuite tout le monde essaie de comprendre l'hilarité du sieur Krapov mais à part Tom et JB tout le monde renonce !

Ca fait longtemps que papa est perdu dans un délire intellectuel marxiste tendance Harpo et Groucho !

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13 mars 2016

C'EST KITSCH QUI S'Y COLLE ?

8b965bb9La tarte aux quetsches, c’est kitsch !


Le guignolet-kirsch, c’est kitsch !

Les matches de catch, c’est kitsch !


Refaire le match avec sa tchatche, c’est kitsch !


Lire un vieux Marie-Splatch (ou le dernier Paris-Match), c’est kitsch !

Les guitares Gretsch à demi-caisse, c’est kitsch (mais si on m’en offre une je ne la refuserai pas) !
 

  

05e3663aLes montres Swatch, c’est kitsch !

Se prénommer Vladimir Il’itch, c’est kitsch !


Certains potlatchs sont kitsch !

Le pèlerinage à Latché, c’est kitsch !


La datcha de Gorbatchev, c’est kitsch !


Porter un patch, c’est kitsch !


Le Thatchérisme, c’est kitsch !


La pochette de l’album de Neil Young « On the beach » est kitsch !
 


4e52dc28Se faire le look de Robert Mitchum, c’est kitsch !

Une journée d’Ivan Denissovitch, c’est kitsch !

Se souvenir de Leonid Pliouchtch, c’est kitsch !

Dénigrer Nietzsche, c’est kitsch !


Raconter le pitch, c’est kitsch. Surtout si Olive spoile Popeye.


La quiche lorraine, c’est kitsch !


Richie Furay c’est kitsch mais j’adore quand même Buffalo Springfield.

“Hey teachers leave that kids alone”, c’est kitsch !

 

 

 

3ccf88d5Manger des tartines aux îles Sandwich, c’est kitsch !

Butch Cassidy et le Kid, c’est kitsch !


Le kitsch , c’est kitsch !


Se soûler au scotch en ayant un slip sous son kilt, c’est kitsch !


Ne pas avoir de coach, c’est kitsch !


 

 

 

  

 

9a5562d0La plage de Sotchi, c’est kitsch !

Blutch, c’est kitsch !

Ne pas connaître Blutch ni les Tuniques bleues, c’est kitsch !

"Adios muchachos" et "Buenas noches" sont des formules de politesse. La politesse, c’est kitsch ! 

 

 

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Sprechen Deutsch, c’est kitsch !

Donner des zotches ailleurs qu’à Dunkerque, c’est kitsch !

Le générique de Starsky et Hutch en français, c’est kitsch !


Rêver de rétablir le tsarévitch sur le trône russe, c’est kitsch !


S’appeler tovarichtch, c’est kitsch !

Tenter un putsch pour devenir duce, c’est kitsch !
 


 

 

f965393bManger du bortsch en compagnie de Robert Hirsch en écoutant du Bratsch tout en parlant sotto voce, c’est kitsch !

Hitchcock en Hotchkiss et Atchoum en smoking, c’est kitsch !

Beloved witch, ma sorcière bien-aimée, c’est kitsch !

 

 

 MAIS

ça ne l’est pas autant que la collection de tableaux de M. Champollion 08. Vous pouvez la voir ici :http://champollion08.blogspot.fr/search/label/Tableaux

  

c03f148eCEPENDANT, n’allez pas rire s’il vous plaît après avoir vu cette incroyable accumulation de tableaux hyperréalistes, de peintures de genre, de tableaux pompiers, de couvercles de boîtes de chocolat.

En effet, nulle part dans le texte qui précède je n’ai écrit que j’avais quelque chose contre le kitsch.

Et pour cause : je me prénomme Iosif Ilarionovitch et je suis donc moi-même hyper-kitsch !

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Ecrit pour le Défi du samedi n° 393 à partir de cette consigne

9 janvier 2016

Choses vues à Lannion (Côtes d'Armor) le 31 décembre 2015 (2)

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- Cochon vole ?
- Pas du tout ! C'est de l'argent honnêtement gagné et économisé sou après sou !
- Sou à cochon ?

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Interdiction de mettre les pieds dans le plat !

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1 décembre 2015

Un musée hyper-violent à Chambéry le 23 juillet 2015 (1)

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 Vieux comme Hérode mais hélas toujours d'actualité.

1 décembre 2015

Un musée hyper-violent à Chambéry le 23 juillet 2015 (2)

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1 décembre 2015

Un musée hyper-violent à Chambéry le 23 juillet 2015 (3)

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 Tout ça pour une fausse note ?

1 décembre 2015

Un musée hyper-violent à Chambéry le 23 juillet 2015 (4)

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 De quoi vous dégoûter à vie du camping !

24 octobre 2015

99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 31, Quasi-tautogramme en D

Diable de Didier ! Dédaigneux de dormir en ce dimanche 12 décembre 2002, Didier danse avec son doudou une java démentiellement déchaînée. Il se démène comme un démon au lieu de défaillir doucement dans les bras doucereux du débonnaire Morphée.

Cela désespère Deborah sa maman mais Daniel, son daddy, a dégoté parmi ses nombreux systèmes D le dérivatif qui va déstresser Didier, dire la fin de la danse, détendre l’atmosphère en douceur et diriger le diablotin vers un sommeil délicieusement réparateur.

Il lui déclame le « Dit du Duché de Damas » où jadis un dragon fut par Dgeorges décapité.
- Dgeorges le découpeur ? J’aimerais davantage Djack l’éventreur ! dit Didier à demi convaincu.
- C’était un drôle de duché que ce duché de Damas, ne se démonte pas Daddy Daniel. Son drapeau était à damier et on y dénombrait dix dominos, deux dadas et un dé. A l’époque de Dioclétien, le fleuve Danube n’y déversait pas encore en un delta sublime les eaux bleues de sa danse à trois temps. Après non plus d’ailleurs. Le Dit du duché de Damas débute quand un dragon nommé Dudule débarque des contrées désertiques et dicte ses desiderata dingos aux dirigeants de ce djebel :
- Petit déjeuner : deux dindons dodus dont dina dit-on Didon
- Déjeuner : deux doux agneaux. Bénédictine en digestif
- Dîner : délicieux desserts décorés de fraises tagada tagada voilà les Dalton il n’y a plus personne.

De fait, face à ce dévoreur peu démocratique, la résistance fait défaut. Du duc lui-même, disons qu’il est dégarni du dessus, décati du dedans et déglingué du dehors. Il descend de Dagobert en débardeur et Deschanel en robe de chambre tombés de charrette et de wagon réunis. Diminué par des dorsalgies, le débris déprimé dilate sa déshérence en débagoulant des fadaises. Il n’a à déballer pour nourrir le débat que des déplorations désolantes. Contre Dudule le dragon, la défense n’existe pas. Tout est à découvert. Le désarmé est désarmant.


Disons à sa décharge que les hauts dignitaires du duché nous désemparent de même : la diaspora des chevaliers à la Du Guesclin, ici, à Damas, c’est que dalle, ça ne xiste pas. On distingue dans ce dancing des dragueurs de drugstore, des damoiseaux doucereux devisant du dodécaphonisme à venir dans les œuvres pour darbuka de Debussy et Vincent D’Indy, des dilet-tantes, des disséqueurs de didascalies, des doux dingues de Freddy Mercury, des drag-queens, des discoureurs délabrés mais pas de duellistes, de doubles-mètres, de durs-à-cuire. Dès qu’il est question de défier Dudule, tous ces demi-sel se débinent.

- De l’audace, de l’audace ! réclame le duc tel Danton avant l’heure.
- Déblaie tes dialogues décadents de dessus le dallage, lui répond-on. Prends donc un drink !

Ces soudards sont si déshydratés qu’ils boivent pour oublier le dilemme et ne dessoulent plus de la journée. Ils ont si peu de détermination qu’à aucun l’idée n’est venue qu’il pouvait profiter du dawa pour devenir despote à la place du despote ! Aucune dextérité, aucune déloyauté, juste du delirium tremens, tout dans la devanture ! On devine dès lors que cette dichotomie va engendrer un drame et surtout un grand deuil. Car, déplorable destin, la déroute est en route ! Pour un peu, cette démonétisation de la chevalerie déboucherait chez moi sur une dermatite au derrière tant ça me troue le derche, des déserteurs pareils ! Désespérant, non ? aurait demandé Desproges.


L’effet domino est tel qu’il faut désormais céder aux dernières lubies du dragon Dudule. Le diplodocus a dicté sa dernière volonté. Il souhaite dévorer la diaphane dauphine.


La descendante du daron ne dépare pas dans le paysage deltaïque. La donzelle Daisy est une décolorée qui joue les divas en discothèque en se déhanchant sur le Darla dirla dada de Dalida. C’est une dissolue dont le dressing dément contient douze cent djellabas brodées, des dizaines de diadèmes, des tonnes de bagouzes en diamant pour les doigts boudinées de la déraisonnable dépensière. Que celui qui n’a jamais déché lui jette la première pierre ! C’est fou comme on dit « lapide » et comme on dilapide dans ce détroit des Dardanelles.


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Evidemment tout cela est dommageables, dostoïevskien, douloureux. Mais on ne va pas en faire un drachme, comme disent les dramaturges Grecs, les trois demi-frères dyslexiques Démocrite, Démocrate et Démacrote. Ne sortons pas encore l’endeuillé dulcimer : je déteste quand cet instrument discordant déblatère en do dièse comme un dromadaire du Dombass.

De toute façon, face à la débandade de cette dynastie, il est temps d’introduire le dynamique Saint Dgeorge, notre David Douillet de Lydda, druide drapé dans sa droiture et dans un duffle-coat duveteux. Le Crocodile Dundee qui va tenir la dragée haute au dragon est dressé sur un destrier diligent et discipliné. Une épée damasquinée donne l’allure d’un Don Juan dionysiaque à ce don quichottesque héros natif du deuxième décan des poissons, ascendant daphnies séchées.

Après, c’est un dézingage démentiel qui débute. Et vas-y que je te défouraille, que je te débroussaille, que je te dégomme à coups de balles dum-dum dans le duodénum, que je te dézingue en trois dimensions. C’est doublé de découpage par Durandal sans discussion de bouts de gras double, de transformation en dolmen du pays de Dol, de déploiement de deltoïdes, de décapitation dinosaurienne et de division par dix-sept du dineur dionysiaque. Bientôt le dragon Dudule douille dur, dur, dodeline, dégouline, dégobille, se dévide, se détricote, dégueule ses tripes puis décède. De profundis ! Deo Gratias !

Et le vrai vainqueur, dans tout ça ce n’est pas la foi du vengeur : c’est la malignité du papa qui grâce à son système D a accompli son dessein dortoiresque. Drôlement efficace le daudogramme : Didier dort à point final fermé !


Ecrit pour le Défi du samedi n° 373 d'après cette consigne

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