A COMME ARTHUR
Je crois que je ne serais pas moi-même si je laissais passer ce "A comme Arthur" !
Tous mes billets de la semaine dernière auraient pu s’intituler "B comme brumes matinales" tant j’ai pris en ce mois de novembre de photos, naturelles ou trafiquées, de brouillard sur Lannion, sur Redon, sur Rennes et sur le chemin qui mène aux étangs d’Apigné.
Et c’est là justement, au kilomètre deux, entre le petit manoir et le croisement du chemin de halage avec la route de la Prévalaye, que se trouve, sur la gauche, un mur d’une cinquantaine de mètres sur lequel on a peint, récemment, des trognes d’aventuriers louches, africains ou sud-américains, dont je ne vous dis que ça !
Cela ne m’étonnerait pas que ces gars-là aient acheté leurs pétoires préhistoriques au dénommé Rimbaud à son retour de chez le roi Ménélik !
Arthur, on y revient toujours. Comme disait la belle Hélène « C’est la fatalité ! C’est ici qu’elle me mène, hélas ! ».
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean
le mardi 21 novembre 2017 d'après cette consigne.
Les graffs du Pollet à Dieppe le 24 août 2017 (1)
"Il partait chaque soir à la même heure,exactement six minutes avant huit heures. Sa maison, avec deux ou trois autres, était bâtie sur la falaise et, en sortant, il voyait à ses pieds la mer, la longue jetée du port et, plus à gauche, les bassins de la ville de Dieppe. [...] Malouin descendit le raidillon, tourna à gauche et se dirigea vers le pont."
Georges Simenon. - L'Homme de Londres.
Les graffs du Pollet à Dieppe le 24 août 2017 (2)
La description de Simenon correspond au quartier du Pollet où se situe la chapelle Notre-Dame-du-Bon Secours montrée précédemment. Cette partie plus populaire de Dieppe ne manque pas de charme avec ses "escaliers de la butte durs aux miséreux" et ses graffs mi-Chagall mi-Braque dans des recoins presque cachés. Mais comme dit la chanson : "On l'appelait le dénicheur".
Le jeu des animaux à la Rochelle le 15 avril 2017 (1)
Retrouvé ceci sur Internet :
"Enfin un espace pour les enfant ! Isaure [Chassériau] leur proposait, ainsi qu'aux grands d'ailleurs, de jouer au jeu des animaux. Vous prenez une rue de Rennes et vous la parcourez sur toute sa longueur, l'un(e) sur le trottoir de gauche, l'autre sur le trottoir de droite. On compte un point par animal rencontré sur son chemin. Pas les animaux vivants, non, juste les images sur les enseignes, sur les affiches, les figurines dans les vitrines ou sur les façades des maisons.
Essayez vous-même et publiez vos résultats ici. Vous verrez qu'il y a dans la ville toutes sortes d'animaux dont certains sont assez surprenants.
De quoi constituer un étonnant zoo rennais."
Ca marche aussi à la Rochelle !
Des graffs rue Saint-Malo à Rennes le 12 juin 2016
Des graffs vus à Nantes le 5 mai 2016 (2)
Des graffs rue d'Echange à Rennes le 15 février 2016 (1)
J'alterne actuellement, avec un bonheur certain, au fil de la semaine, trois types d'activité physique journalière :
- un jogging de trois ou quatre kilomètres
- "notre" tour de vélo le long de la Vilaine vers l'étang d'Apigné et la Prévalaye (11 kilomètres)
- une marche vers le centre ville (6,5 kms ou plus). De cette dernière, je ramène des photos toujours nouvelles de cette ville où les hasards de l'exil m'ont mené ainsi que des questions sur l'inspiration des artistes urbains locaux. Ce qu'ils font ressemble tellement en effet aux "comics des années 50" qu'on trouvait "chez Suzanne Imbert (Ambert)" à côté du cinéma L'Empire. On les achetait 20 centimes et il me semble qu'on pouvait les ramener une fois lus. Elle les reprenait dix.
Je me souviens encore de ce titre d'Artima désormais introuvable ou plutôt "collector" :
"Big boy"