En un mot comme en cent. 8 janvier 2022, Aujourd'hui une question lue quelque part (2)
En un mot comme en cent. 8 juillet 2021. Mémoire morte
- Le chien de ces gens-là est un berger américain. Il s’appelle Olaf. Leur chat s’appelle Halloween. On nous a servi un apéritif truffé ramené du Périgord. On a mangé du Saint-Pierre
Après le repas on est allés promener le chien dans le jardin du Pont toqué. C’était à Saint-Malo, pas loin de l’I.U.T. On a vu la mer au loin puis le phare de Rochebonne qui ressemble un peu à une église.
Tu te souviens de tout ça ?
- Non. Ma mémoire est morte, je n’ai plus de feu.
Choses lues à Douarnenez (Finistère) en août 2020 (1)
C'est fabuleux, ce chien sait lire les panneaux !
- Bonjour Monsieur. Je peux vous laisser mon hijab à nettoyer,
je crois que j'ai fait une tache de harissa dessus ?
Dans une petite ruelle, genre traboule, de Tréboul, quartier de Douarnenez.
Dès qu'on aspire à la noblesse il y a toujours des prosaïques pour nous rappeler
que nous sommes et resterons à jamais une tuyauterie.
- Où suis-je ?
- Au village !
- Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
N.B. Dans une autre vie, je collectionnerai les photographies du village de Portmeirion,
au pays de Galles, où a été tourné, en partie, ce feuilleton mythique,
"Le Prisonnier", de Patrick McGoohan.
Peut-être même que j'irai, aussi !
Bien sûr qu'il y a encore une erreur sur cette photo !
Ils ont mal positionné le roi et la dame des blancs avant de débuter la partie !
A la Roche-Jagu (Côtes d'Armor) le 9 août 2020 (2)
Bric-à-brac rennais du samedi 1er août 2020 (2)
CADET RUSSELL A DROIT A UNE CHANSON !
LA CHANSON DE JACKIE
(se chante sur l'air de "La Chanson de Jacky" de Jacques Brel)
1
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Clébard pour femmes finissantes
Même si j’leur chante " Mi Corazon "
Avec la voix bandonéante
D'un Dalmatien de Carcassonne
Même si on m'appelle « vieux corniaud »
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame Madame yé fais cé qué yé peux
Même si je m’gave de Canigou
Pour mieux parler d’futilités
A des mémères décorées
Comme le Saint-Guibert de Gembloux
Je sais qu' dans ma soûlographie
Chaqu’ nuit pour des Docteurs Pangloss
J’leur chant’rai la chanson molosse
Celle du temps où je m'appelais Jackie
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois
2
Même si un jour à Neufchâteau
Je deviens roux comme un chow-chow
Cerclé de chiennes languissantes
Même si lassé d'être aboyeur
J'y sois devenu maître chanteur
Et qu’ce soient les bipèdes qui chantent
Même si on m'appelle le boxer
Que je vende des produits de niches
Du porto fait près de Dinant
De vrais bichons de faux caniches
Que j'aie une banque à chaque patte
Et une patte dans chaque pays
Et que je lève des crédits
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de chihuahuas
J’rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j’ m'appelais Jackie
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois
3
Même si un jour au Paradis
Je devienne comme j'en serais surpris
Husky pour femmes à ailes blanches
Mêm’ si j’joue d’la pédale Wah Wah
En regrettant le temps d'en bas
Où c'est pas tous les jours dimanche
Même si j’pose à côté d’mon père
Çui qui s’prend pour un rottweiler
Entre clebs fou et chien de garde
Même si mon bipède se barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je m’crève le cœur et l’ pur esprit
A vouloir balader les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J'entendrai dans mon Paradis
Les épagneuls et les cockers
Me chanter ma chanson d’ naguère
Celle du temps où je m'appelais Jackie.
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 618 à partir de cette photo :
JE SUIS HEUREUX QUAND...
Je suis heureux quand
- j’éteins le bouton de la radio parce que quelqu’un·e dans le poste parle de coronavirus ;
- je plie le "Canard enchaîné" soigneusement pour pouvoir lire la page 2 à la suite de la 1 dans le canapé. Plus tard je lirai la 8, puis la 7, la 6, la 5)dont je n'ai regardé que les dessins. La lecture de la 3 et de la 4 attendront mon passage aux toilettes mais je ne serai pas très heureux de les lire car elles sont moins drôles que les autres ;
- je prends le café du midi après l’avoir confectionné à l’ancienne, avec même désormais une cuillère à café de chicorée par-dessus le café moulu ;
- je savoure la tarte aux pommes maison faite par la conteuse avec laquelle je vis ;
- je reçois des amis qu'on n'a pas vus depuis trois mois et je découvre le nouveau chien qu’ils ont avec eux : ouf, ça n’est pas un doberman ! ;
- je laisse tomber mes réticences vis-à-vis de Windows 10 ;
- j’entame une partie d'échecs sur un des nouveaux logiciels gratuits du "Microsoft store" ;
- je trouve des formules à l’emporte-pièce pour critiquer le langage journalistique : Personne âgée ! Personne âgée ! Appelez-moi « vieux », je préfère. Un vieux con c’est un vieux con, ça n’est pas "une personne âgée avec un entendement diminué" ! ;
- je trouve la bonne réponse à la question Superbanco du jeu des mille euros.
- je chante "Ca vaut mieux que d'attraper la scarlatine" et "Je m'voyais déjà" en plein air au square du Berry.
Pondu le 9 juin 2020 pour l'Atelier d'écriture de Villejean 1920-33 d'après cette consigne.