Tableaux vus à la Neue Pinakothek de Münich le 4 mai 2018 (5)
Maximilien Luce - Quai de la Seine à Paris (1899)
Claude Monet - Pont sur la Seine à Argenteuil (1874)
Ferdinand Hedler - Paysage du lac de Genfer (1906)
Paul Signac - Santa Maria della Salute à Venise (1904)
C'est fou d'avoir la géographie de Venise dans la tête ! Je déduis de la position de la pointe de la douane que la vue est prise depuis l'île sur laquelle il y a l'église du Rédempteur ! Vue imprenable sur les Zattere ! C'est ça : La Giudecca ! Avec la maison des Trois yeux !
Tableaux vus à la Neue Pinakothek de Münich le 4 mai 2018 (7)
Henri Edmond Cross - Cap Layet (1904)
Theo Van Rysselberghe - Fontaine dans le parc Sans souci à Potsdam (1903)
Henry Van de Velde - Jardin à Kalmthout (1892)
On a encore fait plein de kilomètres pour se retrouver face à des.. Bretonnes ?
Alors qu'on en a plein chez nous ?!
Oui, d'accord, celles-ci sont de Gauguin !
Tableaux vus à la Neue Pinakothek de Münich le 4 mai 2018 (8)
Vincent Van Gogh - Vue d'Arles (1889)
- C'est connu, ça, non ? C'est de qui ?
- Nana Mouskouri !
Walter Crane - Les Chevaux de Saturne (1892)
POÈME INFINITIF
Décrypter geste remarqué :
- ôter, paraît-il, pellicule
- épousseter revers de col
- avoir une relation intime
- être le gorille dominant
- épouiller un Emmanuel
- bientôt échanger des beignes
- tambouriner sur le poitrail
- être président-singe
Et, côté lecteurs du journal :
Ne plus savoir quoi chimpanzer !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean
le mardi 22 mai 2018
à partir de la consigne ci-dessous
POÈME CACHÉ
Allez, les enfants, vous poser, artistes
Dans le cœur des robots !
Essayez de ne pas rire à la glose sponsorisée !
Nos champs sont déjà les Van Gogh d’aujourd’hui !
Du cochon chacun
En se déplaçant par terre
Réplique au-dessus des chiffres
Pour mieux te faire tonneau.
La vie privée disparaît,
Quantité d’emplois se mettent
A accompagner le mouvement insignifiant
Sans transmission d’aucun sens.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean
le mardi 22 mai 2018 à partir de la consigne ci-dessous
PUDEUR ET DÉMOCRATIE
Voici le théorème de la pudeur tel qu’il est énoncé dans le journal des délibérations du Conseil municipal de Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine) du 7 mai 1965 :
« Toute personne qui, se promenant au jardin des plantes, se trouverait choquée par la statue de la porteuse de pain, représentation honteusement dénudée et pourtant fièrement campée sur son socle de granit, est habilitée à faire part de sa stupéfaction au bureau de bienséance de la ville, en mairie.
Pour déclarer en bonne et due forme l’outrage aux bonnes mœurs, le plaignant ou la plaignante se munira d’un stylo et remplira attentivement le formulaire-cadre de réponse puis le déposera dans l’urne prévue à cet effet. Lorsque l’urne aura été suffisamment alimentée, quand elle sera bien bourrée, l’administration procédera au dépouillement. Elle pourra être conduite à procéder aux mesures de rétorsion suivantes :
- Pour toute statue de sexe masculin, application sur l’outil du monsieur d’une feuille de vigne en chachlik mercerisé.
- Pour toute statue de sexe féminin, pose d’un soutien-gorge et si besoin, d’un pagne tahitien sur les rotondités délictueuses.
Si cela ne suffit pas, s’il y a ballotage et deuxième tour, on fera exploser les statues à la fin du prochain carnaval ».
Un décret-théorème du même type a été établi dans la ville de Nouvoitou (Ille-et-Vilaine aussi) mais pour déposer sa stupéfaction il faut acheter un timbre fiscal (pas fous les Nouvoitouciens !).
On se demande bien ce qu’attendent les municipalités de Saint-Jean de Cuculles (Hérault), Deux-Verges (Cantal), Sexfontaine (Haute-Marne) et Poil (Nièvre) pour suivre l’exemple des deux Bretonnes !
P.S. La sculpture du "Porteur de lapin" a été photographiée à la Neue Pinakothek de Münich le 4 mai 2018.
Ecrit à partir de la liste n° 4 du 13 mai 2018 de "Treize à la douzaine"
POÈME IMPÉRATIF
Ecris ! Ecris !
Ecris les mots du cœur !
Ecris les mots moqueurs !
Qu’on tique à ton cantique !
Qu’on s’écrie à tes cris !
Qu’on proteste à tous crins,
Qu’on conteste tes écrits,
Qu’on tempête face à leur écrin !
Qu’on critique ta poétique !
Ecris ! Ecris !
Et crie !
Sois preste à devenir peste !
Aie la rage !
Sois l’orage !
Noie les aèdes
Dans leur eau tiède !
Tire parti du tapage,
Prends parti pour le partage !
Jette-toi dans les rapides !
Ecris-nous des mots limpides
Sans te préoccuper des modes
Camarade !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 mai 2018
à partir de la consigne ci-dessous