Énième détour par le Thabor à Rennes le 26 juin 2018 (4)
Si elles savaient comme je les aime, ces lectrices de livres en papier qui prennent leur pied en lisant dans le parc du Thabor !
Et même si parmi elles se sont glissés un ou deux mecs, ce n'est pas grave. Moi-même qui suis maintenant en vacances j'ai repiqué au truc. Je lis avec un plaisir infini des nouvelles de Ray Bradbury, ("Un dimanche tant bien que mal") et j'ai commencé à décortiquer la trentaine de numéros de "Charlie mensuel" que j'ai achetés place Hoche samedi dernier à un prix dérisoire. Il me reste également à terminer "Le huit" de Katherine Neville, un pavé mal écrit, mal traduit ou mal vieilli mais dont la thématique (la poursuite d'un jeu d'échecs maléfique à travers le temps) m'enchante. Nul doute que j'emmènerai aussi, avec mon ukulélé rose, un tome de Simenon en Omnibus pour meubler les temps morts - y en aura-t-il seulement ? ;-) - de nos semaines de séjour en bord de mer !
Complètement locaux ! Les deux ans du Court-circuit à Tours (Indre-et-Loire) le 2 juin 2018 (8)
Choses vues à Rennes le 14 avril 2018 (1)
C'est quoi le bonheur (pour vous) ?
C'est lire pieds nus au bord de l'eau.
C'est quoi le bonheur pour vous ?
C'est vivre en couple à Rennes.
C'est quoi le bonheur ?
C'est se soucier comme d'une guigne de distinguer un magnolia d'un tulipier.
Mais c'est aussi avoir la curiosité d'aller voir ce que c'est qu'une guigne !
LECTURES COQUINES ?
Que les ligues de vertu n’en prennent pas ombrage !
J’ai posé mon transat entre l’arbre et la haie,
J’y lis les aventures extravagantes et gaies
De Louisa, Brigitte, Emmanuelle et Paulette
Qui, soûlées de désir, se sont mises en ménage
A quatre.
L’auteur, M. Earl Grey, n’a pas fait dans la nuance !
Ici on n’y va pas par cinquante chemins,
Même pas par quatre.
Tu as donc un visa valide pour Erosland
Et tu es installé tout juste au premier rang.
C’est grimpette à tous les étages et partouze à toutes les pages.
Toi, tu es juste dans la marge, en eau, en nage,
Plongé dans cette histoire comme dans une arène.
Ces ébats de sirènes, ces coïts d’amazones te laissent tout sauf coi…
Tu tournes les pages quatre à quatre…
***
Mais non, Mesdames, je plaisante !
Je n’ai rien dit, ne croyez rien de cet écrit !
Je suis tranquillement assis dans mon fauteuil
Et je lis dans « Ouest-France » les résultats du ski !
Et il faudra me payer cher
Pour que je relise Miller !
Non, pas Gérard, Henry !
Photo prise au carnaval de Granville 2017
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 14 mars 2017
d'après la consigne ci-dessus
NOTE DE LECTURE DU 2 MAI 2016
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
2 mai 2016
Sucré
Fais pas ta sucrée, Joe Krapov !
Tu as lu, place Hoche, la quatrième de couverture de ce roman de Marcel Aymé. Ca t’a plu, tu l’as emprunté en Pléiade à la bibliothèque et depuis tu le lis à raison d’un chapitre par soir avant de t’endormir.
Tu trouves les personnages antipathiques, cyniques, misogynes, tu trouves l’auteur quasi-Célinien (superbe écriture, pensée de merde !) et tu te demandes si ce ne sont pas là des fonds de tiroir !
Cependant tu es pris à l’hameçon et surtout il y a deux chapitres hilarants.
Ca s’appelle « Les tiroirs de l’inconnu ».
Orphée et Eurydice au Festival Epos à Vendôme (Loir-et-Cher) le 3 juillet 2015 (1)
On sort la table, on branche la glacière, on mange, on monte la tente, on prend une douche pour conjurer la canicule. Puis on va prendre le café en ville. Madame B. oublie qu'on ne commande pas un Perrier citron mais un Perrier rondelle ou tranche. Tant pis pour elle, une méchante dose de sirop jaune recouvre ses glaçons ! Moi c'est café + limonade. Ensuite de quoi, après une première découverte du parc Ronsard, des bras du Loir et du quartier Rochambeau, on se sépare pour les spectacles de 16 h 30. Marina B. s'en va écouter Pinocchio par Marie Prête. Et moi Orphée et Eurydice d'après les Métamorphoses d'Ovide par Louis-Marie Zaccaron-Barthes.
Plus que d'un conte, il s'agit d'une lecture, pleinement assumée, dans un cadre bucolique, ensoleillé, cultivé : nous sommes à l'entrée de la bibliothèque municipale, le public est attentif, la voix est grave, posée...
Orphée et Eurydice au Festival Epos à Vendôme (Loir-et-Cher) le 3 juillet 2015 (4)
Ou alors c'est du kamishibaï, un mot et un concept japonais que j'ai découvert à Vendôme.
Le narrateur conte ou lit son récit en montrant les illustrations au public.
Ici Orphée découvre le plan des Enfers, un endroit infesté de moult Styx !
On rigole, on rigole, mais en fait ce fut un fort agréable moment
pour débuter ce marathon pour les oreilles et pour l'esprit.
Merci M. Zaccaron-Barthe.
P.S. L'enseignement du latin, c'est aussi l'accès à des mythes,
à des religions, à des récits autrement plus motivants et émouvants
que les comptes d'apothicaires moutonniers d'énarques autiques
du Ministère de l'EducNat, vous ne trouvez pas, Miss Najat ?