TOUT CA, C'EST PEANUTS. 6, Incipit (1)
Je me souviens que la machine à écrire était de marque Underwood.
Avant qu’on ne la possède, mon grand-père m’emmenait parfois le jeudi après-midi à l’imprimerie. On m’en prêtait une et je tapais, sagement, en bon élève, sans déranger personne. Je n’ai rien gardé de ces séances-là mais j’ai encore, dans une valise au grenier, les premiers poèmes que j’ai écrits et tapés sur cette machine Underwood.
Je me souviens d’un titre de Louis Aragon : « Je n’ai jamais appris à écrire ou Les incipit ». Et donc, oui, écrire a toujours été pour moi un des très grands plaisirs de l’existence.
Des animaux à Nantes et Trentemoult (Loire-Atlantique) le 6 avril 2016 (4)
Autrefois, j'étais l'éléphant le plus célèbre de toute la France. Maintenant, à Nantes, depuis qu'ils ont installé leur éléphant mécanique près de la galerie des machines, je n'existe plus pour personne. Ca me déglingue. Je ne suis plus qu'une loque !
Les découvertes réjouissantes
Cet après-midi sur le Défi du samedi, découverte d'un extrait de "L'Auberge du cheval blanc" dans la contribution de mon oncle Walrus. Ni une ni deux je file aux Champs libres renouveler mon abonnement et emprunter le double CD de cette opérette allemande dans sa version chantée par Bourvil. Des morceaux d'une gaîté à vous remettre d'aplomb tout un régiment de déprimés ! J'adore ceci :
et ceci :
et je n'ai pas encore tout écouté !
Choses vues à Rennes le dimanche 13 mars 2016 (3)
Un éléphant rue de la Monnaie à Rennes le 15 novembre 2015
Un peu de lèche-vitrine (de barbier ?) à Rennes le 4 octobre 2015 (4)
- Parcours des animaux : cinq points !
- Désolé, Isaure ! L'éléphant ne compte pas double !
T'as vu comment il est gaulé ?
Il y a aussi ma préférée !
Et maintenant, si vous êtes "accro", c'est ici !
Choses vues à la braderie de Villeneuve à Rennes le 27 septembre 2015 (4)
Je l'aurais bien acheté, ce tandem, mais le vendeur ne proposait pas le quousque Catilina qui va avec !
(Si vous n'avez pas compris, c'est pô grave : c'est de l'humour de latiniste crétin !)
Vous cherchez le disque solo de Elephant's memory ?
Comment ? Vous ne vous souvenez pas d'Elephant's memory, le groupe qui accompagne
John Lennon sur le double album "Live in New-York city" ?
Comment vous ne vous souvenez pas de John Lennon ? Mais alors... pourquoi l'éléphant ?
(Et ça, c'est de l'humour de demeuré Beatlemaniaque )
Désolé, Lulu, je viens d'acheter 40 CD de musique classique pour 6 euros, 25 cartes postales de Plonk et Replonk à dix centimes, un bouquin de Raymond Devos à un euro et un dévédé avec deux pièces de théâtre de celui du Rond point pour deux euros !
Je n'ai plus de sous et surtout je n'ai plus de place à la maison !
Déjà, je n'aurais pas dû, tout ça !
ELEPH-ERRE-ALGUE-ANT ?
Moi aussi j'ai une mémoire d'éléphant. Et je me souviens bien d'avoir déjà envoyé un texte sur ce thème de l'éléphant au Défi du samedi. Grâce à M. Google, mon archiviste préféré, je l'ai retrouvé. Il est ici mais je vous fais grâce de sa republication, même si sa relecture m'a bien fait rire.
J'ai préféré faire oeuvre originale et du coup j'ai traduit très librement la chanson "Effervescing elephant" évoquée là-bas et qui figure sur le deuxième album solo de Syd Barrett, membre fondateur de Pink Floyd un peu trop vite barré à l'acide à mon gré.
En français, c'est bien allumé aussi !
1
Un éléphant effervescent
Cogitait dans un verre à dent
Il se rappelait le bon temps
De ce petit cirque ambulant
Il allait de villes en villages
N’était jamais que de passage
Il y faisait son numéro
Juché sur un petit vélo
Il faisait rire les enfants
C’est là le lot des éléphants
Maintenant c’n'est plus pareil
Il fait noir et il a sommeil
Ah mon Dieu quell’ drôl’ de nuit !
2
Mon éléphant effervescent
Se rappelle aussi ses parents
Son oncle Hathi, l’exceptionnel,
Aux Indes il était colonel
Mêm' les tigres en avaient la trouille
Lorsque déboulait sa patrouille
Il se souvient de Tante Odette
Qui habitait dans une éprouvette
C’était une femme d’expérience
Elle travaillait pour la science
Tout d’abord à Gif-sur-Yvette
Puis à la Cité d’la Villette
Oui vraiment ça c’est Paris !
3
Mon éléphant effervescent
Sait qu’il y a des milles et des cents
Un grand oncle phénoménal
Fut alpiniste sous Hannibal
Et qu’un autre, couvert de poils
A fait trembler Neandertal
Il y eut aussi dans la famille
Celui qui habitait la Bastille
Il y chantait de l’opéra
Pour Gavroche au milieu des rats :
Le grand aria d’Iphigénie
Qui change de pied sur l’coup d’minuit
C’est du moins c' que dit Tardi
4
Mon éléphant effervescent
Hyper-mnésique à cent pour cent
Se souvient du cousin Dumbo
Vêtu d’une cape ridicule
Qui volait dans un ciel très beau
Sur une vieille pellicule
Il connaît tous les temples où crèche
Ce gros rigolo de Ganesh
Quand les hommes boivent il devient rose
Il se moque de leur cirrhose
Et de leur propension notoire
A proclamer « défense d’y voir »
Même si c’est en Zambie
5
Mon éléphant effervescent
Vous trouverez cela décevant
Je l’ai rencontré une nuit
Où je souffrais d’une insomnie
Et d’un fabuleux mal de crâne :
J’avais besoin d’un Doliprane
J’ouvris l’armoire à pharmacie
Située au-d’ssus du lavabo
J’découvris qu’il n’y avait ici
Ni aspirine, ni placebo,
Ni même de tube d’Efferalgan
Alors j’avalais l’éléphant
Et ma chanson est finie
A moins que je ne me trompe ?
Et je vous l'ai chantée aussi !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 363 d'après la photographie ci-dessous :