Abonné aux sonnets
Monet fait l'étonné
Devant ce haïkaï

(Si j'ajoute qu'il faisait froid
- Ah ? Y caille ? C'est un tanka !)

Savait-on vers où
Le chemin des écoliers
Nous emmènerait ?

Vers des envies de buisson,
Vers des désirs de chanson.

Traverser la vie
C'est toujours deux fois meilleur
En dehors des clous :

Sur les chemins de traverse
Il y a beaucoup moins de fous !

Parmi les écueils
Il tient fermement la barre
De son pédalo

Où vois-tu une tempête ?
Au niveau de la braguette ?

... out of the windows...
se pencher... hinaus lehnen...
pericoloso...

Se souvenir de ces choses,
C'est bien pire que l'arthrose !

P.S. Le mardi soir, je rentre de l'atelier d'écriture de Villejean (salle Mandoline) à 21 heures.
Du coup je n'ai point trop le temps de pondre grand chose sous mes quatre fois quatre seize photos du jour.
J'ai donc collé dessous quatre des douze tankas écrits ce soir à partir d'expressions relatives au voyage, au mouvement, au franchissement de la ligne jaune.
Leur titre générique : TANT QUE LA VOIE EST TANKAROSSABLE !

Le travail m'attend
Mais le brouillard sur les lampes
M'en détourne vite !

La ville s'éveille.
La rivière, indifférente, 
Reflète ses brumes.

Perdus dans la brume
Ils ont traversé le pont !
Derrière eux, l'école !

Le cerisier préféré de Stella Monétoile est de nouveau tout blanc !