Rendre Brassens à Sète le 3 mai 2019 (1)
Non ce n'était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand'mare des canards
Et s'app'lait "Les copains d'abord"
Les copains d'abord
Laisse-moi tenir ton jupon,
Courons, guilleret, guillerette,
Il suffit de passer le pont,
Et c'est le royaum' des fleurettes...
Entre tout's les bell's que voici,
Je devin' cell' que tu préfères...
C'est pas l' coquelicot, Dieu merci !
Ni l' coucou, mais la primevère.
C'est une plage où, même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : « Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut ! Le vin et le pastis d'abord !
Chacun sa bonbonne et courage ! »
En excursion à Bouzigues (Hérault) le 4 mai 2019 (1)
Nous aussi, nous sommes assez proches de Panurge ! Nos amis lyonnais à qui nous avons demandé leurs impressions sur Sète où ils étaient déjà venus nous ont dit qu'ils avaient résidé à Bouzigues. Alors du coup, comme dans la chanson de Brel, on a voulu voir Bouzigues et on a vu Bouzigues. C'est très joli.
Rendre Brassens à Sète le 30 avril 2019 (3)
Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous,
Acheter des pucelle' aux saintes bonnes gens,
Les croquants leur mett'nt à prix d'argent
La main dessus, la main dessous...
Mais la chair de Lisa, la chair fraîch' de Lison
(Que les culs cousus d'or se fass'nt une raison!)
C'est pour la bouch' du premier venu
Qui' a les yeux tendre' et les mains nues...
Quand j'ai couru chanter ma p'tite chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con ma mère,
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con.
La fine fleur, l'élite du pavé.
Des besogneux, des gueux, des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour, des propre' à rien,
Ainsi qu'un croque-note, un musicien,
Une épave accrochée à sa guitare.