
B ang ! A la porte du château
É nervé, suant comme un bœuf
L’ ennemi s’élance avec fougue et poutre !
I l a longue paille dans l’œil
E t s’étale de tout son long !
R igolos ! La porte est ouverte !
C rabes de plage abandonnée,
A ux coquillages et crustacés
N os chansons apportent sourire.
C ette atmosphère de vacances
E t ces récréations enjouées
R ejouent le charme de l’enfance
S ous couvert de quelques rochers

G are à toi, la lune d’Afrique !
I l s’en faut de peu que, tendant le cou,
R ognant tes quartiers de noblesse ancienne
A manda la girafe ne te croque pour de bon !
F euillage de rêve que la voie lactée
E t toutes les étoiles… petits vers luisants !
P avane de macho, turgescence de plumes
A ux enfants ébahis le paon montre sa queue
O n applaudit sa gymnastique et ses marbrures.
N ul ne songe à lui reprocher le fameux « coup de la
paonne » qu’il pratique trop souvent !

V ers d’autres horizons, vers des pays lointains
O utremer, Emeraude… Flottez, bijoux de toile !
I l n’y a plus beaucoup d’îles à découvrir
L e plaisir vient alors de la navigation
E t vous tirez le bateau blanc dehors du monde…
S i les vents le permettent, si le temps le veut bien.
H eures, minutes et secondes, au gai cadran,
O béissant logiquement, marquent le temps.
R ien n’arrête plus les aiguilles sinon le poids
L orsqu’il se rend au bas de sa chaîne dorée.
O n entend le tic-tac et le balancier d’or
G arde peut-être, à son verso, le plan d’un vieux trésor
E t celui du jardin où Hercule est venu taquiner l’Hespéride.

L a Flèche ! Imprimerie de Brodard et Taupin !
A ffranchis du récit, les comédiens s’ébrouent !
F ête, début juillet d’une jeunesse folle !
L e Prytanée peut bien rappeler les armées
E t la place Henri IV hagiographer l’histoire
C’ est au cirque, au théâtre, au chant que l’on revient !
H âtez-vous, les beaux jours de revenir en masse
E t nous irons camper sur les rives du loir !
C hangeante
A pparence !
M imétisme
É légantissime !
L ui s’
É vapore
O stensiblement
N ébuleux !
M on
O bsession :
U ne
C hiure
H orriblement
E mbarrassante !
C’ est un cheval à torse d’homme
E t, s’il a un arc, sagittaire.
N ous le trouvons
C hez les dieux grecs,
T antôt terrifiant, tantôt drôle :
A quatre pattes sous la table
U n jour qu’il y avait galette à partager !
R enâclant à passer l’obstacle
E t à dormir dans l’écurie !
L e barde la taquine et bientôt c’est la rixe !
Y a-t-il plus déprimant qu’Assurancetourix
R âclant le violon ou lui pinçant les cordes ?
E t bientôt tout le monde en la brisant s’accorde.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 6 février 2019
à partir de la consigne ci-dessous