Lampadaire :
Grand patère
Où adhère
La lumière

 Au soir de cette belle journée ensoleillée, le ciel s'est couvert. Nous sommes quand même descendus à Transat en ville, place de la Mairie. Le groupe qui s'y produisait s'appelle Zakouska. Nous n'avons pas été déçus : ces quatre frêles jeunes gens vous installent en un rien de temps la Roumanie et ses musiques limitrophes sur la place. Dès les premiers morceaux, effet vampire ou pas, vous êtes mordu ! 

Nous sommes restés babas - mais cools quand même - devant l'interprétation de ce morceau, "Crin Crin". Jamais vu cette chose là auparavant. Amazing et plein de grâce !

Une virtuosité à toute épreuve. Et - que Ceausescu me damne ! - quel son !

 Bravo encore et bonne continuation !

Le film du jour

En matières de commentaires je ne pense pas être plus doué que Jules César. C'est un exercice qui devient compliqué avec le temps. A la lecture d'un billet de blog ou d'un texte d'atelier d'écriture j'ai tendance à  réagir un peu en troll - essayer d'être surprenant et drôle, même si on se sent très souvent à côté de la plaque mais on assume - et à tenter de faire aussi court que mon modèle, ce cher oncle Walrus, "roi de l'économie de mots plutôt riche en saillies portantes !".

Mes jeux de mots sont si pourris et mes références livresques ou filmiques si anciennes que j'accompagne souvent cela d'un lien explicatif. Ce fut le cas hier chez Adrienne où mon commentaire était "Un drole de paroissien !".

Je faisais référence à un film de Jean-Pierre Mocky de 1963 qu'on peut trouver en intégralité sur le web. Je n'avais jamais vu ce film et je l'ai donc regardé hier soir. J'ai été scotché par le jeu de Bourvil et par l'aspect iconoclaste du propos. Un grand moment de cinéma ! 

Personne ne risque de bronzer sous un ciel aussi gris que celui de ces jours-ci.

Hâler doit faire partie aussi des mots que je connais et que je n'emploie jamais !

DU BONHEUR A LA RONDE

Mesdames, il me plaît ce matin
De rendre hommage à vos rondeurs

Je ne suis pas un plaisantin
Les courbes font votre splendeur

Je ne fais pas de baratin
Vous avez envoûté mon cœur

Mais c’était aux temps enfantins
Quand je n’avais rien sous l’moteur
Pour vous séduire
Pour vous conduire
Sur les pentes de l’Aventin
A au moins soixante-dix à l’heure !

(mais non, pas des orgasmes, des kilomètres !)

Ecrit le 3-02-2016. Fait partie du recueil « Poèmes destinés à l’Enfer »