Il y en a qui haïssent leur famille, d'autres qui s'ennuient le dimanche.
Moi, non !
Un rayon de soleil, un appareil photo, des godasses de marche...
...et en voiture, Simone ! Si je puis dire.
Derrière la vitre un bateau
Qui ne verra jamais la mer.
Combien donnerait-il au bas mot
Pour quitter son quadrilatère ?
La croisée des chemins,
La croisée des fenêtres...
L’ambiguïté des voies d’eau
Qui ressemblent à des miroirs,
Les canaux en longs dévidoirs
Où sombrèrent les amiraux,
Et les rimes croisées
Et les crimes rusés…
Les péniches, maisons jointes
Au long du canal, contrepoids
Aux légèretés de Lapointe
Qui nous mettent toujours en joie,
Je les ai croisées à Toulouse ;
Elles m’ont plu comme, autrefois,
Celles qui transportaient un blues
Simenonien, de bon aloi.
Sur le canal du Nord
Et celui du Midi
Tout un monde s’endort.
Mon poème est fini.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 398 à partir de cette consigne.
Juste après, il y a le canal du Midi qui s’est pendu à la charrette providentielle de Simenon, les péniches restant à demeure.
Malgré le froid les péniches montrent d’étranges contours au quai Saint-Cyr.
Malgré le froid nous sommes allés marcher deux heures et 8,6 kilomètres dans Rennes.
C’eût été dommage de ne pas le faire : le ciel était bleu.
Une partie de pêche toute naturelle
Miroir, mon beau miroir...
Ce soir Nina... Khrouchtcheva ! chantait-on dans ma famille
en référence à celui-ci et à celle-là !
L'étang étend son beau miroir des temps anciens,
Le tend au ciel.
Le nuage s'y mire en paix
Et justement dans la langue russe
"Mir" égale "paix"
Porter la péniche
Où se donnent des spectacles
Jusqu'en Normandie !
Une marche en solitaire pour retrouver ses fondamentaux dans un monde chamboulé.
Le quai saint-Cyr et ses péniches.
Au lendemain du concert à Chailland,
il faisait le même temps superbe à Rennes, ce lundi.
Alors je suis ressorti faire l'andouille avec mon joujou préféré :
j'ai sélectionné le mode couleurs éclatantes !
Kitchissime, non ?
Il y a des jours où j'aime bien le gros rouge qui tache !
