- Non mais tu te rends compte, Kiki ? Tu l'as reconnue ? C'est une de ces horribles bonnes femmes qui font de la réclame pour Dépil Tech ! Ca me fait penser qu'il faut que je t'emmène chez le toiletteur !
- Wharf ! Wharf ! [Traduction : Toutes les excuses sont bonnes pour me chercher des ca-niches !]
Ecrit pour le jeu n° 125 de Lakévio d'après cette consigne
Lecteurs et lectrices du Défi du samedi, vous voulez vraiment que je vous arnaque en vous parlant d’arnaque ? Pas de problème !
- Non mais tu te rends compte, Kiki ? Ce type qui monte dans la voiture, c’est le présentateur de la météo à la télé ! Il nous a prévu un temps superbe pour toute la semaine et lui il se balade avec un imper et un parapluie ! Quelle arnaque !
- Wharf ! Wharf ! [Traduction :Pauvre Isaure Chassériau ! Qu’est-ce que tu peux être crédule !]
Faire son Vivian Maier ou son Kad Peskaour, c'est photographier les gens dans la rue, capter des pépites de vie plus ou moins drôles, plus ou moins désolantes, n'émettre pas de jugement et rester témoin anonyme.
Je m'adonne parfois à cette pratique de la photo volée. Pas facile avec un appareil reflex à viseur, comme ici.
Designer exemplaire vous recommande ici. si vous souhaitez diversifier votre destin, direction à cet endroit. Gros bisous.
Pourquoi avons-nous peur d'avaler des embûches? Nous ne désirons pas être déçus. Mais dans ce cas, le parenté site web vous apportera des opportunités incroyables qui peuvent prédire votre possible. Gros bisous
Dans l'hypothèse ou vous cherchez levée et de l'actualité très brillantes, alors abandonnez toutes vos pratiques quotidiennes et commencez à vous amuser. Bises
Pour tous, la base du divertissement est dans des situations différentes. Trouvez une fleur intéressante pour vous et ne dépensez guère d'argent dans la problématique, allez là
Encore un secrétaire de chien(ne) qui trouve bons tous les prétextes possibles pour ne pas (être) promener.é (par) la bête !
C'est bon ! Je ne suis pas tout seul à fuir les chorales de gospel ou celles qui ne jurent que par Amy Winehouse et Pharell Williams pour aller photographier la roseraie !
Les brunes ne comptent pas pour des prunes !
Un petit coin de parapluie contre un coin de paradis... dans l'Enfer du Thabor !
Le joueur d'échecs Sait bien comment envoyer La pluie sur les roses !
- Un p'tit coin d'paradis contre un coin d'parapluie, mon ange ? - Cessez de m'importuner, Monsieur ! Vous voyez bien que je ne suis pas Catherine Deneuve !
Pas de perdan sauf le mot "perdant" qui a égaré une lettre !
Je me souviens encore très bien de ce concert du groupe Nirmaan à Transat en ville. J’y suis descendu tout seul avec mon pliant sur l’épaule. Ce jour-là, comme il avait plu, le pliant sur l’épaule a été l’assurance de poser ses fesses sur une surface de toile sèche. Parce que les transats étaient plutôt en vrille ! De jolies flaques invitaient les grenouilles, de bénitier ou pas, à aller s’asseoir ailleurs ou à rester debout.
La chanteuse indienne était très jolie, la musique exotique à souhait même si jouée au saxophone amplifié et déformé par des pédales d’effets. J’ai pris des photos mais on voit surtout dessus le parapluie du mec devant moi qui offrait un coin de paradis sec à sa voisine.
Sur la fin du concert je me suis levé et rapproché pour aller m’agiter au pied de la scène. C’était justement la danse du chameau et il s’était remis à pleuvoir. Chaude ambiance pourtant, rappels à répétitions, danseurs en transe. Puis je me suis éloigné, j’ai fait le tour de la place et photographié les parapluies. J’en ai mitraillé un qui était très joli, orné de représentations des bâtiments les plus emblématiques de Rennes. Et puis à un moment une dame m’a demandé : « Vous ne vous êtes pas inscrit pour la visite nocturne de Rennes ? Il est encore temps de le faire ! ».
Je lui ai répondu : « Non, désolé. Je ne peux pas, on m’attend chez moi ». Ce n’était même pas vrai : Maina Bourgeoizovna était encore à une soirée contes ou un truc comme ça. Mais je me connais et je l’ai reconnue, la fille de l’Office de tourisme : c’était la petite dame blonde de Rennes-en-Délires ! Dans le roman interactif elle s’appelle Isabelle Caffi et elle est un avatar d’Isaure Chassériau.
Bien sûr, j’aurais pu la suivre. Je pouvais prévenir mon épouse puisque j’avais, depuis très peu, un téléphone portable. Mais vous me voyez écrire un premier SMS tel que celui-là : « Je rentrerai plus tard : j’ai rencontré Isaure ! » ?
C’est des coups à avoir une scène de ménage avec son odalisque !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 21 novembre 2017 d'après cette consigne.
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.