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Mots et images de Joe Krapov
joe krapov
2 décembre 2017

LA CHANSON DE L'AMNÉSIQUE (1)

Elle est très sympa, cette dame Véronique ! Voici ce qu’elle écrit, ce lundi :

Les Amnez’ziques ont sévi sur la scène cet après-midi. Ils ont continué à sévir après leur départ en laissant, qui un chapeau, qui un parapluie rouge. Comme après leur passage la météo ne s’est pas améliorée, le chapeau attend son propriétaire-chanteur sous un coin de parapluie d’un auditeur ou d’une auditrice !

Avis aux amnésiques et/ou aux étourdis dont je sais faire partie !

Merci pour votre présence à tous et toutes et pour avoir partagé ce bon moment.

Véronique

Evidemment, celui qui a oublié son chapeau, c’est encore Manu Lebichon, le chanteur historique du groupe « Am’nez zique et les Biches » dont font aussi partie Sebarjo, Chris Biche et Joe Krapov, votre serviteur.

C’est moi qui suis arrivé le premier chez Dame Véronique. Je suis venu à pied. Trois quarts d’heures de marche avec sac à dos et guitare. On peut dire que je le bichonne, mon bilan carbone !

J’allais attendre les autres dans la rue mais Dame Véro est sortie et m’a fait entrer dans sa vaste demeure. Tout était prêt pour le concert : chaises, canapés, fauteuils installés, jolie vaisselle prête pour le goûter qui suivrait. Et, en guise de rideau de scène, il y avait un très joli et large paravent.

J’ai installé mon matériel : pupitre, guitare, ukulélé, kazoo, harmonicas. Les autres sont arrivés là-dessus et tout s’est bien déroulé, le concert a été très réussi.

Juste trois bémols et un dièse :

- Personne dans la nombreuse assistance n’a jugé bon de photographier les artistes. Du coup je ne peux pas vous montrer le paravent.

- Moi-même, bien qu’ayant amené mon appareil photo compact et rose, je n’ai pas pensé à photographier l’objet. Je savais bien pourtant que « paravent » était le thème du Défi de ce samedi ! 

- Manu a oublié son chapeau sur le paravent tout comme il avait oublié son pull chez moi la dernière fois, ses sabots chez Isabelle et perdu les micros de la sono en septembre ! Un véritable Am’nez zique, il est ! 

- Du coup, pour dièse, c’est #balancetontimbre ! Sur l’air de « Je n’suis pas bien portant » d’Ouvrard, je lui ai écrit « La Chanson de l’Amnésique » ! 



Les paroles de cette chanson sont ci-dessous.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 483 à partir de cette consigne : paravent

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2 décembre 2017

LA CHANSON DE L'AMNÉSIQUE (2)

Voici les paroles de cette la "Chanson de l'amnésique" que j'ai écrite fin novembre 2017 en la plaquant sur l'air de "Je n'suis pas bien portant" d'Ouvrard.

1

5675_xl

L’autre jour à ma porte on sonne
J’ouvre et je vois mon pot’ Manu :
Il est là dehors qui frissonne !
Pas étonnant : il est tout nu !

Je lui demand’ « Qu’est-ce qui t’arrive ? »
Tout en lui filant un peignoir.
Il me dit « Je sais pas ! J’ dérive !
J’crois qu’ j’ai des problèmes de mémoire »

J’ai oublié mon chapeau
Sur le paravent d’Véro
J’ai oublié mon manteau
Chez la femme de Modiano

Mon pull en laine chez Fabienne
Mon cabig chez Anaïg
Ma chemise chez Louise
Mon Marcel chez Dupontel

J’ai perdu mon ceinturon
Dans l’bureau d’Brigitte Macron
Mon veston chez Mélanchon
Mon K Way chez Theresa May

Mes rangeos chez Sebarjo
Mon thermolactyl chez Gilles
Mon complet chez Simplet
Mon slip kangourou chez Gilou

Mon parapluie chez Lucie
Mon calbute chez Belzébuth
Mes tatanes dans la savane
Mes pantoufles dans mes moufles

Mon Caleçon à Alençon
Mon Smoking chez Burger King
Heureusement j’ai mes lunettes
Et j’ai pu voir ta sonnette

Refrain

Ah mon dieu qu’c’est embêtant
D’être tête de linotte

Ah mon Dieu qu’c’est embêtant
Me voilà sans culotte !

2

miroir

J’lui dis : Tu tomb’s bien c’est génial
C’est bientôt la nouvelle année
Je vais faire ta photo à poil
Pour la mettr’ dans l’calendrier »

Je prends sa photo d’vant l’ miroir
Mais lui complètement parti
Se fichant du tiers comme du quart
Poursuit sa triste litanie

J’ai oublié mes soquettes
A Eylau chez Miss Arlette
J’ai oublié mes baskets
En Bourgogne chez Colette

J’ai oublié mes tennis
Chez ma tante de Saint-Flour
J’ai oublié mon pénis
Ah non, lui je l’ai toujours !

J’ai oublié mon Damart
Dans le fond de mon plumard
Et ma paire de sandales
Sur un chemin du Népal

J’ai perdu aussi je pense
Mon slip chez Madame Hortense
Mais ça j’n’en suis pas certain
C’est p’t’êt’ chez Christine Boutin

J’ai laissé mon pull en V
Chez Christine et chez Vévé
J’ai oublié mes sabots
Dans la maison d’Isabeau

J’ai oublié mon Odile
Dans les crocs d’un crocodile
Mais j’ai r’trouvé les micros
Dans la boîte de la sono

Refrain

Ah mon dieu qu’c’est embêtant
D’être tête de linotte

Ah mon Dieu qu’c’est embêtant
Me voilà sans culotte !

3

couplet 3

Depuis ce jour Mesdames je rêve
Que sur le palier de chez moi
Ce soit l’une de vous en t’nue d’Eve
Qui s’tienne devant ma porte en bois

Lors de mes bras fort prévenants
Je vous ferais un paravent
Et tout en calmant vos frissons
J’écouterais votre chanson :

J’ai perdu mon soutif
Quelque part dans la manif
J’ai oublié mon hennin
Je crois bien chez Saturnin

Mon imper chez ma belle-mère
Ma guêpière chez l’abbé Pierre
Ma jarretière dans la cafetière
Mon mohair chez Albert

Mon étole chez Marie-Paule
Mes dentelles chez Abdel
Mon sous-pull chez Ursule
Mon téléphone à l’hôtel

Ma capeline chez dame Christine
Ma crinoline chez Amine
Mes bottines chez Martine
Ma zibeline chez la voisine

Mon caraco chez Marco
Ma parka chez Massoud III
Mon Bikini chez Dany
Ma ceinture chez Jean-Arthur

Ma voilette chez Violette
Ma nuisette chez Josette
Mon Dos nu à Corps-Nuds
Mon boubou à Nouvoitou

Refrain

Ah mon dieu qu’c’est embêtant
D’être tête de linotte

Ah mon Dieu qu’c’est embêtant
Me voilà sans culotte !

12 novembre 2017

SORTIE DE SECOURS

Suite aux commentaires reçus, j'ai essayé d'enregistrer le texte ci-dessus qui peut effectivement s'apparenter à un monologue théâtral. Je suis un peu déçu par le rendu : j'ai l'impression que ça le rend plus tragique que comique.
 

30 octobre 2017

VIEUX GEEK TOI-MÊME !


VIEUX GEEK TOI-MÊME ! PAS DE SEPT REVISITÉ

(Traditionnel gallo ; paroles de Joe Krapov d’après une idée de Roger Négaret)

1
Ma grand-mère qui f'sait de la galette
Eh ben à c’t’heure vois-tu | elle surf’ sur Internet

Ma grand-mère qui f'sait de la galette
Elle ne va plus faire les | courses à la supérette

Une bolée ou un coup d'cid’ ?
V’la qu’on dans’ devant l’frigo vide !

Un coup d'site ou une bolée
Le monde est bien tourneboulé !

2
Mon grand père qu’avait plein de vinyles
Sur l’ Bon coin a r’vendu toute sa pile

Mon grand père qu’avait plein de vinyles
Sur l’ Bon coin a r’vendu toute sa pile

Y’a plus rien sur ses étagères
Depuis qu’il a un compte Deezer

Il écoute “No woman no cry »
Et Claude François sur Spotify

3
Ma grand-mère est une vieille dame indigne
V’là qu’elle joue au strip-poker en ligne

Ma grand-mère est une vieille dame indigne
V’là qu’elle joue au strip-poker en ligne

Google par ci et Skype par là
Facebook ici Instagram là

On peut bien les suivre à la trace
Sauf quand ils oublient leurs mots de passe

4
Mon grand père a trouvé ça tragique
Ni une ni deux il s’est mis sur Meetic

Mon grand père a trouvé ça tragique
Ni une ni deux il s’est mis sur Meetic

Une bolée ou un coup d'cid ?
V’là qu’on dans’ devant l’frigo vide !

Un coup d'site ou une bolée

Le monde est bien tourneboulé !

5
Ma grand-mère faisait de la galette
Et mon grand-père se chauffait les roupettes

Ma grand-mère faisait de la galette
Et mon grand père se chauffait les roupettes

Est-ce que c’n’était pas mieux avant
Quand ils n’avaient qu’un seul écran

Et qu’ils nous regardaient, bambins,
Quand on chantait chez Jacques Martin ?

Quand y avait pas tout sur Youtube
Et qu’on jouait au Rubik’s cube ?

Quand y avait pas Dailymotion
Pour entendre Peggy la cochonne ?

22 octobre 2017

RIKKI-LA-LOOSE = RENGIN LAULU

Je me suis enfin décidé, ce dimanche où j'ai fait la grasse matinée, à enregistrer "Rikki-la-Loose" !

Pardonnez-moi, mes chers enfants, d'être de moins en moins sérieux au fil du temps qui passe !

Et merci encore à Voix nomades de m'avoir fait découvrir cette scie pour  le moins... folklorique !

Pour rappel les paroles de cette krapoverie sont ici

 

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2 octobre 2017

LE GIBIER MANQUE ET LES FEMMES SONT RARES

LE GIBIER MANQUE ET LES FEMMES SONT RARES :
Supplique pour être opéré à l'Hôpital de la Timone à Marseille

se chante sur l'air de la "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète" de Georges Brassens

1
Vous n’imaginez pas c’que j’ai fait comm’ boulots !
Explorateur d’enfers, métallo-mégalo
Marchand de casseroles au Harar(e)

J’ai vendu des télés aux paysans d’Ardenne
Mais dans ce grand désert où mon âme se traîne
Le gibier manque, les femmes sont rares.

01 Le gibier manque

2
L’amour c’est aussi con que le chant des oiseaux :
On n’prévoit pas le jour où l’on deviendra gros
Quand on est ivre en la gabare.

J’ai descendu des fleuves absolument grotesques
Et j’ai vu des pays abracadabrantesques
Où l’gibier manque, la femme est rare.

3
Dans les cabarets verts j’ai vu bière et Fräulein,
Ses bourrelets d’antan, muss es sein ? Es muss sein !
Ell’ me surnommait « Ringard Star ».

02 Biere_et_fraulein-1

La danse du balai, la danse du tapis…
Elle s’est envolée, eh bien, ma foi, tant pis !
Le gibier manque, les femmes sont rares

4
Si t’as levé le coude, alors lève le pied,
Rimbaud pas vraiment beau - poète, vos papiers ! -
J’étais vraiment un type bizarre.

Puis la mer a bercé tant d’amours cet été
Que dans le creux des vagues où j’étais balloté
J’ai rencontré la femme-cougar.

5
Ancienne jeune fille qui faisait des pâtés,
Belles jamb’s mais alors quell’ tête ! Mocheté !
Avais-je le choix dans la date ?

03 sacha-distel-le-bateau-blanc-1980-2

Je me suis retrouvé en tutu sur le pont
- O Bwana Missié blanc ! Pauvre zombi Dupont ! -
Avec la chtouille entre les pattes.

6
Ses lèvres avaient le goût du beaujolais nouveau ;
Tous les dauphins dansaient avec ce cachalot
Le dernier tango à la mode.

Tu as beau bronzer beau, t’as la marqu’ du maillot
Aux Ménuires elle était barmaid dans le restau
J’aimai son cul sur la commode.

7
Ma civière est posée sur le pont du bateau
Enivré de douleur, je file, pas vraimambeau,
En direction de la Timone.

Je ne danserai plus, pas même comme un pingouin
Je n’suis jamais allé aux am-putes à Saint-Ouen
Mais maint’nant, en voitur’ Simone !

8
Avion, bête, camion, j’en passe et des meilleures,
Je pourrais porter plainte, au fond, contre mon cœur
Mais je délire et je m’égare.

Antoto Akali Abitchou Chankora
Mindjar Cassam Rouella Hawache et Fil-Ouaha
Le gibier manque, les femmes sont rares.

9
Careyon et Gallas et guerre aux Aroussis
Le chirurgien découpe et ça sent le roussi
Ma sœur prie Dieu dans le couloir.

Galansa ! Boroma ! P’tits roberts ! Burkini !
Choux cailloux et genoux, époux d’Abyssinie,
Le cœur me manque les jambes sont rares.

04 1510619558-3

10
Si vous me confisquez mes membres inférieurs
Vos villes deviendront des cloaqu’s en chaleur
Vous ne trouverez plus d’ivoire.

Comm’ j’hippopotaimais cette amante irascible
Verlaine me hurla dessus – j’étais sa cible –
« Pwète à la manque ! Faiseur d’histoire ! »

05 je t'hippopotaime 4800

11
Ô Terre du Harar ! O portes de l’Eden !
Misères de ma vie finies à l’Est d’Aden !
On a trop fait l’amour ensemble !

Quoi de plus redoutable, au fond, qu’un pet sonore ?
Langage, emporte-moi, tue-moi ou baise m’encore !
Ô tant je t’aime que j’en tremble !

12
Ô Dieu ! Mon Chinois vert, passe-moi donc le ciel !
J’écouterai pousser les fleurs du violoncelle,
Mettrai les bigoudis par douze

Aux cheveux du Destin, aux chercheuses de poux
Et je te scanderai les chansons des Papous
Pour que se termine… ce blues !

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 26  octobre 2017
à partir de la consigne ci-dessous

19 août 2017

ECRIRE A RIMBAUD ? 4, Sourire

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

« C'est moi que je suis la Joconde.
Que de mots vains on m'inonde.
Critiques, artistes abondent
En intarissables facondes. »

 

2017 08 17 mona lisa RimbaudCette semaine on me demande de faire sourire ! Ce n’est pas bien difficile pour moi qui passe désormais ma vie à ne faire que cela ! Je fais sourire et je prête même souvent à rire à taux de z’héros !

Je pourrais bien aller piocher dans mes collages de Jean-Emile Rabatjoie, par exemple. Jean-Emile R. est un avatar de moi-même qui découpe des images dans des vieux magazines et les colle ailleurs, cela pour suivre les traces artistiques et iconoclastes de Jacques Prévert. Je pourrais endosser à nouveau son costume pour concocter d’autres rapprochements improbables et, par exemple, coiffer Mona Lisa avec les chapeaux de la reine d’Angleterre.

Le plus simple à vrai dire serait de recopier ici mon journal de voyage à Charleville-Mézières et de publier un diaporama photographique rassemblant les enseignes et effigies « dédiées à ta gloire » que j’ai pu contempler dans ton Ardenne natale. Mais le sourire serait un peu jaune, peut-être.

 

Je préfère t’annoncer que j’ai bien reçu ton « pitch ». Le pitch, toi qui fus angliciste mais ignores les tics du langage français moderne, c’est le scénario d’un film, c’est la trame d’un récit, le sujet d’une œuvre, le thème d’un poème.

Il est intéressant, ton story-board kaléidoscopique mais je trouve qu’il manque de musique et… qu’il ne prête pas précisément à sourire, même si les notes de bas de page laissent à penser qu’il y a plein de sous-entendus coquins et cultivés là-dessous. Ou pas.

C’est pourquoi je me suis permis de chausser mes gros sabots et d’en réécrire trois. J’ai pitié des Défiant(e)s du samedi qui en ont déjà marre sans doute de cette correspondance idiote entre deux types qui n’ont rien à voir ensemble sinon qu’ils sont un peu, comment dire, chacun dans leur genre, « illuminés ». Je n’en livre donc ici qu’un seul, « Hortense », libre transposition krapovienne du texte intitulé « H » à la page 278 de l’édition en Pocket de tes œuvres complètes.

 

HORTENSE

Ne demande pas la main d’Hortense :
Elle s’occupe à fourrager
Beaucoup plus bas que sa voilette.

N’attends pas d’Hortense
Un doigt d’indulgence :
Il s’applique à la mécanique
Hygiénique et il met
- Ô monstruosité ! –
De la frivolité
Au sein de sa pilosité.

Hortense a des gestes atroces,
Des passions, des actions violentes,
Des manigances érotiques.

A force de frotter
Elle fait tout reluire
D’un beau vernis de mandoline.

Pour la dynamique amoureuse,
Pour ce qui va la rendre heureuse,
Elle paye, depuis l’enfance,
Un tribut de portes ouvertes,
De décorporation salace,
De travaux de mise en lumière
Car elle est reine d’éclairage.
C’est là sa mauvaise habitude.

Et surtout ne paie pas Hortense
D’un rubis sur l’ongle :
Elle rira sous sa pelisse
De ton frisson d’amour novice.

Attends juste qu’elle finisse,
Arthur appuyé au chambranle,
Sa toilette.

Les amateurs de littérature comparée iront lire l’original ici.

Ca les fera peut-être sourire. Ou pas.

Sur ce je repars m’activer une semaine en Normandie. Bon repos à toi, cher poète de mes dix-sept ans !


Ecrit pour le Défi du samedi n° 468 d'après cette consigne

 

DDS 468 sourire

18 août 2017

JOE KRAPOV CHANTE RIMBAUD !

 

170818 rimbaud

On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans ! Qu'on a une première guitare et qu'on lit Rimbaud dans l'édition du livre de poche de l'époque. Avec une préface à hurler signée de Paul Claudel !

Mais passons ! La mélodie sur trois accords qui sous-tend cette Bohème a été composée par mes soins il y a bien longtemps ! Au siècle dernier ! C'est dire si je ne suis pas un perdreau de l'année !

Le séjour de juillet à Charleville-Mézières me l'a remise en mémoire. Je l'ai enregistrée et j''en ai fait un diaporama qui servira pour la 4ème lettre à Rimbaud du Défi du samedi.

Je le publie ce jour avant de m'absenter à nouveau quelques jours. 

20 juin 2017

La Descente des médecins du SMICARD à Rennes Villejean le 17 juin 2017

Avant de partir à Tours samedi, j'avais eu le temps, le matin, de reproduire sur une scène rennaise ce fameux chef d'oeuvre commun de Joe Krapov et Pierre-Antoine Angelini. Le rôle du Dr Sanguinetti est cette fois-ci tenu par la très charmante Isabelle Séné de la Compagnie Quidam théâtre. Nous avons été aidés pour la mise en scène et l'interprétation par l'inépuisable Loïc Choneau.

Amusez-vous bien avant que les médecins du Smicard ne débarquent chez vous ! 

17 juin 2017

DRÔLE DE ZIG !

Les zygomatiques ! Ah ! Ah ! Ah ! Laissez moi rire !

J’ai tellement souffert autrefois sur «L’eau et les rêves» de Gaston Bachelard et sur «Le rire» d’Henri Bergson que je n’en conseillerais même pas la lecture à mon pire ennemi. A vrai dire, de pire ennemi, je n’en ai pas, ou alors, si j’en ai, c’est sans le savoir et il n’a sans doute pas survécu à la vague de dégagisme qui vient de déferler sur la France cette année. Le général de Gaulle a tort : les Français ne sont pas des veaux car ils viennent de voter comme un seul mouton pour le chien du berger !

Mais revenons à cette histoire de muscle. A la bibliothèque des Champs libres, tout à l’heure, j’ai trouvé dans le rayon «humour», 847 chez M. Dewey qui classalsifie tout, le «Que sais-je ?» sur l’humour juif. Je me suis bien gardé de l’emprunter. Mieux vaut relire «Plumard de cheval» de Groucho Marx ou regarder une énième fois «La Soupe au canard» du même avec ses frères pour savoir ce que c’est.

Et donc je crains fort qu’une dissertation sur les zygomatiques ne fasse rien d’autre que de vous extirper des bâillements. C’est pourquoi, quitte à être hors sujet, je vous livre une chanson sur le bâillement qui vous décoincera peut-être les zygomatiques ! Allez savoir !

Et j’en ajoute une deuxième inspirée par Joye et son «Witloof frommi tuyau» un peu adapté pour la cirque-constance !

Il y a de drôles de zigs, quand même, sur ce Défi du samedi ! ;-)
 



 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 459 à partir de cette consigne : Zygomatiques

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