En Mongolie, c’est assez difficile de passer une journée entre quatre murs : les gens habitent dans des yourtes.
Moi j’aurais pu le faire aujourd’hui mais je suis sorti sur le coup de 17 heures 30 pour marcher cinq kilomètres, remontant le flot puis, au retour, mêlé à la foule des supporters du Stade Rennais Football Club.
Une journée mémorable : ils ont gagné 6-0 contre Clermont !
Ce qui fait des bosses au bien plus indispensable Georges Brassens ! ;-)
Ça n’existe pas, Superman ! Ou alors, ça ne vaut pas tripette !
Vous avez beau arborer son super-étendard, sa tenue moule-couilles et sa jolie cape rouge, vous n’avez aucun super-pouvoir, les mômes !
Du super-pouvoir, personne n’en a à part Supercon !
Cette tenue ridicule, c’est le même genre de super-uniforme bien repérable - bleu horizon, c’est ça, avec un pantalon rouge garance ? - que portaient nos arrière-grands-pères pour partir, la fleur au fusil, reprendre l’Alsace et la Lorraine aux Allemands au motif que des Serbes plus ou moins acerbes avaient zigouillé un archiduc austro-hongrois – hongrois rêver ! - et asséché les chaussettes de l’archiduchesse. Sarajevo pas grand-chose mais sarajefous la merde quand même ! C’était le 28 juin 1914.* Quatre ans de bourbier et 18,6 millions de morts inutiles s’ensuivirent. Bon d’accord, Superman n’était pas né alors tandis que Supercon est là depuis le début de «l’humanité».
En Afghanistan, ces jours-ci, Supercon a battu Superman à plate couture. Les enturbannés mélophobes ont coupé le sifflet à Supergendarme du monde. Remballe ton rock’n’roll, man !
Plus ça va et plus on se dit que le monde est mal barré – on a dit ça aussi du Titanic – et qu’il n’avait peut-être pas tort dans le fond, le fameux Marcel Proust, de rester chez lui à écrire des conneries dans le fond de son lit.
Pendant qu’on fait ça, au moins, on n’emmerde pas ses voisin·e·s ! **
* Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’ai aucun mal à retenir cette date !
** Oui, je sais, on emmerde ses lecteurs ! Mais il n'est pas encore interdit de refermer un livre auquel on ne prend pas de plaisir. Pas encore !
Il tire à l’aveuglette Ou au petit bonheur Sa flèche d’opérette Qui ne touche pas le cœur :
Tu la reçois dans l’estomac Et tu deviens Gargantua
Tu la reçois dans le derrière Et on t’appelle Pervers Pépère
Tu la reçois dans l’bigoudi Tu deviens Rocco Siffredi
Tu la chopes au métatarsien Et te voilà marathonien !
Les Bidochon, Rimbaud, Verlaine, Proust que délaisse Madeleine, Mal assortis, scènes de ménages, Landru qui s’occupe du chauffage A l’hôtel du Retourne-cul Là où je t’aime moi non plus, Tous les couples à la Dubout Qui ne sauront jamais Capoue Parce qu’un sinistre angelot Carnavalle avec ses grelots, Le régiment des mal-aimés, Ces jours-là, ne fait qu’essaimer !
Brassens qu’en a pris plein la pomme L’a nommé « Sale petit bonhomme ! »
Et ceux qui lui gardent rancœur L’appellent « Le poison du cœur ».
Pondu pour l'Atelier d'écriture de Villejean du mardi 12 janvier 2021
Le duo comique formé par Krapov et Le Bichon a participé à cette vidéo initiée par les organisateurs de la Ballade avec Brassens. L'édition 2020 a été annulée cette année pour cause de ce que vous savez. Les fidèles de ce blog reconnaîtront les deux rigolos dans la foule des interprètes.
Bravo à la réalisatrice : ça n'a pas été facile pour les musiciens et chanteurs de se caler sur la bande son fournie. J'imagine que ça a dû être encore plus compliqué pour elle de rabouter tout cela !
- Elles nous en font voir de toutes les couleurs !
- Qui ça ? Les femmes ou les fleurs ?
- Elles sont partout ! Du Roman de la rose au Dahlia noir, de Fanfan la Tulipe au Lys dans la vallée ! - L’amour est un bouquet de violettes… impériales et impérieuses ! - Elles vous disent d’aller siffler là-haut sur la colline, de les attendre avec un petit bouquet d’églantine… et elles ne viennent pas ! - Moi je ne marche plus dans la combine ! J’ai décidé une fois pour toutes : pas d’orchidées pour Miss Blandish ! - La petite marguerite est tombée, singulière, du bréviaire de l’abbé ! - Gentil coquelicot ! Fleur de Paris ! Roses blanches de Corfou ! - Quand refleuriront les lilas blancs ? Au temps du muguet ? A celui des cerises ? - Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, donne-moi ton cœur ! - On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin. - La Rose pourpre du Caire ! Le Rosier de Madame Husson ! Le Chevalier à la rose ! La Tulipe noire ! Les roses blanches («C’est aujourd’hui dddiman-cheuh») ! Petite fleur, P’tite fleur fanée, Magnolias for ever, les glycines de Serge Lama (quand lui fâché, lui toujours cracher !). Les Rhododendrons de Sim ! L’important c’est la rose ! - Violetta ! La Traviata ! La Dame aux camélias ! Le Lotus bleu ! La Rose et le réséda ! - En tout cas si tu crains la canicule et que tu ne veux pas rencontrer une jolie vache déguisée en fleur, ne te réfugie pas là, oncle Walrus ? - Où ça, là ? - Là où l’on fait catleya : à l’ombre des jeunes filles en fleur !
P.S.
- Eh ! Ne m’oubliez pas ! - C’est qui, lui ? - Le myosotis !
C'est certainement la plus difficile des chansons de Georges Brassens à jouer et à chanter !
Elle s'appelle "Grand-Père", elle figure sur le quatrième album. Je publie ci-dessous ses paroles et les accords simplifiés sous la forme d'un fichier pdf.
Ecoutez donc ses six mélodies consécutives et essayez de retenir leur enchaînement, ça occupera votre confinement ! ;-)
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.