Dans le rôle principal il y a Georges Brassens dont j’ai choisi cent chansons. Je mets toutes leurs paroles dans un document au format paysage. Quel boulot encore !
On parlera d’autres vedettes après le 1er décembre, promis !
Pourquoi c’est compliqué d’écrire un contre-chant ?
Le trouver, l’inventer n’est rien.
Le jouer sur mon vieux violon crincrin (acheté 500 francs au Mans vers 1989 !) ne pose que le problème du son pourri de l’instrument et de l’exécution avec archet – je suis le roi du pizzicato ! -.
C’est l’écriture du rythme, de la durée des notes qui reste mon point noir. Mais je progresse et j’y prends du plaisir. C’est comme apprendre une langue étrangère et là je sais que ça va servir tout de suite !
N’y voyez pas le panneau rouge barré d’un rectangle blanc ! Imaginez plutôt une salle de spectacle comble, captivée, immobile, tout en écoute et attention respectueuse – les sens interdits ! - face à Leïla et ses deux guitaristes-koalas.
Jamais on n’a entendu d’aussi belles reprises, d’aussi originaux arrangements des chansons de Georges Brassens qu’ici aujourd'hui.
Et je ne saurais passer sous silence le moment où j’ai « biché » dans mon coin : eux aussi ont adapté « Cupidon s’en fout » en tango !
Georges Brassens aurait eu cent ans le 22 octobre dernier. On a célébré ça dans le quartier Saint-Hélier à Rennes ce dimanche. Je suis arrivé sur le coup de 14 heures. Je pensais trouver là une palanquée de musiciens comme à la Ballade avec Brassens. Il y avait surtout du monde désireux d'écouter.
On a ouï une gentille chorale dirigée par un chef gaucher mais pas manchot qui reprenait Brassens en hébreu, en yiddish, en judéo-espagnol (pas en russe ? J'eusse aimé aider !) puis on a pris leur place et on est allé au charbon, comme de bons Auvergnats... buveurs d'eau !
Il y avait le gars Manu, l'ami Loïc qui fut le premier guitariste des B Car, son copain Christophe qui joue de la mandoline comme un chef. On en a envoyé sept en suivant l'ordre alphabétique : "A l'ombre des maris" ; "A l'ombre du coeur de ma mie" ; "Au bois de mon coeur" ; "Auprès de mon arbre" ; "La Ballade des dames du temps jadis" ; "Le Bistrot" ; "Brave Margot".
Puis on a laissé la place aux copains pour "Celui qui a mal tourné". On les a accompagnés au chant pour "L'orage". Ils nous ont fait découvrir "Clairette et la fourmi".
On a fait les clowns sur "Le Mauvais sujet repenti" (j'ai récupéré aujourd'hui une vidéo sans son sur le site Fb de la Ballade avec Brassens. Je lui ai collé celui de mon enregistrement, trop saturé, mais bon, c'est mieux que rien).
Il y a eu ensuite "Oncle Archibald", "Les Copains d'abord", "La Complainte des filles de joie", d'autres encore et puis un ange nous est tombé du ciel : un minot tout mignon qui a envoyé "Jeanne" ; "A l'ombre du coeur de ma mie" par coeur ; qui a réclamé "La guerre de 14-18" !!! et "Le pornographe" !!! Incroyable mais vrai ! Manquait plus que "Fernande" ! ;-)
On a refait avec lui "Les Copains d'abord" et j'ai vu le coup qu'on ne décollerait plus ! J'avais pourtant envie d'aller ranger mon matos et d'assister au concert des Brassenssophiles et de Leïla et les koalas qui suivait.
On s'est retrouvés au fond de la salle et ce fut là aussi un très agréable moment. Que dis-je, très agréable ! Génial, tout simplement ! J'y reviendrai.
Voici quelques photos pour illustrer ce billet de plus de cent mots ! ;-)
Première chanson du classeur vert : "A l’ombre des maris". Lors de la première répétition du marathon Brassens, on calé la tonalité de 70 chansons de Georges. Loué soit l’inventeur du capodastre, qui permet aux guitaristes de transposer rapido !
Le réchauffement climatique. ? Et pourtant le sujet date d’il y a longtemps. François Villon l’abordait déjà lorsqu’il se désolait à propos des neiges d’antan qui étaient bien mieux que celles de son aujourd’hui !
Je cherche toujours un bon moyen de commémorer le centenaire de la naissance de Georges Brassens.
L’idée serait : cent ans, cent chansons. Un marathon Brassens !
J’ai entrepris de rechanter toutes celles que j’ai déjà dans ma guitare, en commençant par mon gros classeur vert.
Le lieu pourrait être la salle avec cheminée de la Maison de quartier de Villejean. La date, le 17 novembre ? Le public reste à trouver. Il faut mobiliser les M’A2R1 d’o douce pour y participer...
Ca en fait des choses à négocier avant de créer un non-événement, ou plutôt une fête de non-anniversaire !
Sinon, pour les Rennais, on participera aussi à cela dimanche 24 octobre :
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.