Rendre Brassens à Sète le 30 avril 2019 (1)
Il subsiste peu de traces, finalement, du passage des poètes dans la ville de Sète. Nous avons bien entendu visité le musée Georges Brassens mais je ne vous en montrerai rien car on n'avait pas le droit de prendre des photos. Nous sommes allés sur la tombe d'oncle Georges bien évidemment. J'ai raté la tombe de Paul Valéry au cimetière marin mais j'y suis retourné ensuite pour bénéficier d'une meilleure lumière.
Avant même de savoir cela, il m'était venu l'idée, à partir du texte écrit dans le train et publié hier, de photographier des éléments pouvant se rapporter à des paroles de chansons de Brassens.
Je commence donc ici la publication d'un livre-jeu en plusieurs chapitres. Cela s'appelle "Rendre Brassens à Sète". Je fais correspondre à une ou plusieurs photos des paroles extraites d'une chanson. A vous d'en retrouver le titre !
Pour changer en amour notre amourette,
Il s'en serait pas fallu de beaucoup,
Mais, ce jour là, Vénus était distraite,
Il est des jours où Cupidon s'en fout. (bis)
Moi, mes amours d'antan c'était de la grisette :
Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette...
Pas la moindre noblesse, excusez-moi du peu,
C'étaient, me direz-vous, des grâces roturières,
Des nymphes de ruisseau, des Vénus de barrière...
Mon prince, on a les dam's du temps jadis qu'on peut...
" Aïe' ! Vous m'avez fêlé le postérieur en deux ! "
Se plaignit-elle, et je baissai le front, piteux,
Craignant avoir frappé de façon trop brutale.
Mais j'appris, par la suite, et j'en fus bien content,
Que cet état de chos's durait depuis longtemps
Menteuse ! La fêlure était congénitale.