LUMIÈRES ET POUSSIÈRES
Non mais dis donc, Mina D. Almond ! Tu n’as donc pas d’ardoise ou de journal intime ? Qu’est-ce qui te prend d’écrire sur les murs de ta ville ? Hooligan-e à huit ans et demie ? Tu es une précoce, hein ?
Ca se voit à ton style. On sent bien que tu as très envie de devenir enseignante plus tard pour mener les mioches à la baguette ! Ton « observez la poussière » rappelle les problèmes d’arithmétique auxquels on nous confrontait jadis :
« Dites à quelle heure le train parti de A vers B à 8 heures 30 et qui roule à la vitesse de 130 kilomètres à l’heure rencontrera le sanglier parti de X vers Y à l’heure H, l’instant T…
Calculez le retard probable du train. Même si vous n’êtes pas une lumière, ne répondez pas : « 10 heures et des poussières », s’il vous plaît. »
Comment ? Qu’est-ce que tu dis, Mina ? Ce ne sont pas des mathématiques, c’est de la poésie urbaine ? Mais il fallait le dire, ça change tout parce que là, du coup, je m’y colle au mur de l’église. Et je rends mon devoir :
Oui, Mina, c’est vrai, on ne voit pas trop de poussière qui danse sur les photos. Normal, les poussières, c’est nous. Et moi, pour la danse, je vaux zéro. Par contre, pour la lumière, je puis te l'assurer, Toulouse vaut le coup !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 400 à partir de cette consigne
Montfort-sur-Meu le 2 avril 2016 (1)
Balade à Dieulefit (Drôme) le 21 février 2016 (2)
Le Théâtre du Vieux Saint-Etienne à Rennes le 15 février 2016
Venise en février 1993. Boîte de diapos n° 2 : chats, lions, masques et choses diverses (4)
Diapos pour aquarelle : Sablé-sur-Sarthe en 1993
En l'église de Bort-les-Orgues (Corrèze) le 19 juillet 2015 (1)
Tant qu'à faire de revenir à Bort-les-orgues, après être passés au château de Val, nous sommes entrés dans l'église locale pour admirer les orgues qui ont donné leur nom à la commune. Hormis le fait qu'elles sont féminines au pluriel, elles ne sont pas exceptionnelles.
P.S. Cette krapoverie trouve son explication à la fin du billet 4 de ce jour.