Revivre à Rennes ! le 11 mai 2020 (4)
Tu ne sais pas ce que tu perds !
Quel bonheur de pouvoir à nouveau battre le pavé !
A force d'avoir le nez plongé dans les photos de Petit-Fort-Philippe
et d'autres riantes cités du Nord de la France,
j'avais fini par oublier que je vis en Bretagne !
Ca faisait au moins vingt ans que je n'avais pas vu ce bâtiment !
Et jouer avec les effets créatifs, j'avais presque oublié aussi !
VIVE LA FRANCE !
Vive la France ! Vive le pays aux trois cent soixante-cinq fromages et aux mille fragrances !
Vive la France ! Vive sa devise « Liberté, égalité, fraternité » à peine fragmentée-fracassée par le fric des affreux et les affres des plus fragiles qui vivent sans un fifrelin !
Vive la France et les Franchouillards, ceux que l’accordéon ne défrise pas du tout, ceux que n’effraie nullement la friture de poissons pêchés en eau polluée, ceux qui ne craignent pas la fricassée de viande certifiée « aux hormones, import du Canada garanti par l’affriolante feuille d’érable collée sur l’emballage sous vide dans le sac en plastique pas vraiment recyclable" !
Vive la France qui danse, qui frôle, qui paluche les fanfreluches des frangines, la France pleine de fraîcheur qui a la Gaule dans le froc, qui exhibe franchement sa fringale de fredaines et son envie de frasques !
Vive la France qui fredonne « Ah, les fraises et les framboises! Les vins qu'nous avons bus Et les belles villageoises Nous ne les verrons plus » !
Vive la France des fripouilles et des magouilles, celle de la Pompe-Afrique, celle qui joue au frisbee en bourse, qui recycle en Asie ses déchets nucléaires frelatés et vend ses frégates en Rafale !
Vive la France de ceux qui savent vivre malgré cela, celle des sympathiques freluquets pas balafrés, des défroqués du gros-machisme qui font l’offrande à Anne-Françoise ou à Frida de friandises, de frangipane ou de gaufrettes, ceux qui fraternellement partagent avec elles fricot frugal ou vin frappé, frichti à la bonne franquette au pique-nique sous les frondaisons !
Vive la France de ces frangins qui rêveront toute la nuit des frisettes qu’elles ont sur la nuque, du frou-frou de leurs doux jupons, de leurs frissons, de leurs froideurs, de leurs frivolités et de leurs mots d’amour dits en toute franchise !
Vive la France des amoureux frénétiques, celle des « Je n’ai pas tout lu Freud mais tu ressembles à ma mère, t’as une jolie frimousse, t’es fraîche comme un matin de froidure d’hiver et pour toi je peux mettre mon frelon dans le frigidaire, passer mon goût du profit par pertes et fracas, oh oui, fais-moi souffrir d’amour, rends-moi frappadingue de toi ! Je ne suis pas du genre en envahir Fribourg-en-Brisgau pour rendre la pareille aux fridolins frisés et proposer, fripon : « A little Spaziergang, cholie Fräulein ? » avec l’accent de Liffré, cette ville de l’Ouest où, si tu mets le pied dans une flaque d’eau de pluie, on dit que ça fricasse » !
Vive la France ! Vive la France ! Vive la France et surtout vive la Bretagne ! On y danse en silence, je n’ai rien à redire à rien et il ne fait jamais frisquet dans les fesses-noz !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 7 janvier 2020
d'après la consigne ci-dessous
Sur les quais de Paimpol (Côtes d'Armor) le 4 août 2019 (6)
Ce groupe de musiciens s'appelle Eugène Electre.
Ces jeunes gens avec lesquels j'ai chanté "Qui veut chasser une migraine" à la fin du concert de Tri Yann venaient-il réellement de Belgique ? Etaient-il programmés en "in" ou en "off" ? Je ne les ai pas retrouvés dans le programme mais je n'ai pas épluché non plus sur le web la liste de tous les groupes présents. Toujours est-il que, Grimbergen, Coreff ou quoi, ils ne crachaient pas sur (ni dans) la bière ni sur les chansons à boire !
L'indésirable Désiré, de Mittéï ?
Regardez bien cette photo. Astérix s'est (à peine) caché dans la foule.
Saurez-vous le retrouver ?
Sur les quais de Paimpol (Côtes d'Armor) le 4 août 2019 (2)
Le Cercle Anjela Duval à Paimpol le 3 août 2019 (2)
Le cercle celtique de Paimpol porte le joli nom d'Anjela Duval. On trouvera ici, sur le site de l'association des amis d'Anjela Duval, de quoi se renseigner sur cette poétesse bretonne. J'y ai vu avec grand plaisir qu'elle aussi pratiquait volontiers le "Sei Shonagon" ! ;-)
Sur les quais du Festival du chant de marin, par contre, c'était "mitraillage de coiffe à volonté" !