Le Festival Epos à Vendôme (Loir-et-Cher) le 3 juillet 2015 (1)
Photo prise à Saint-Sauves (Puy-de-Dôme)
Après la lecture d’Orphée, je rejoins Marina B. au 3e étage du Quartier Rochambeau pour y entendre « Réflexions d’Alice » par Anne Boutin-Pied.
La « conteuse? » s’excuse d’entrée de jeu en disant qu’elle ne va donner qu'une lecture de "De l’autre côté du miroir" de Lewis Carroll. Pourquoi ? Il était convenu qu’elle nous délivre l’œuvre en la sachant par cœur ? Nous découvrirons plus tard que dans cette secte-là, la réponse à cette question est "oui" ou presque ! Elle s’en tire admirablement, du reste, naviguant d’un pupitre à l’autre et racontant sans rien lire, sauf pour les formules en anglais, la rencontre du morse et du charpentier, le jabberwock, Humpty Dumpty, la reine rouge, Tweedledum et Tweedledee. La chaleur est étouffante dans cette petite salle de spectacle et à la fin l’émotion intense. On devine que la jeune femme a bien plus qu’aujourd’hui sué sang et eau, et pendant deux ans encore, pour arriver à cette maîtrise. Dommage que j’aie rangé ma casquette dans mon sac à dos parce que sinon je tirerais mon chapeau. Je le fais a posteriori.
Une des particularités du Festival EPOs est que les photographes boulimiques dans mon genre se sentent dans leurs petits souliers. Personne ne photographie les "conteurs?" pendant leur prestation. Je n'ai pas osé déroger à la règle. Je voulais aussi publier des illustrations de ce livre par Arthur Rackham mais n'en ai pas trouvé. Par contre il y a ceci qui est bien mais je n'ai pas d'indications quand à l'auteur(e). Le nom du fichier mentionne by Autonoe ?
Besse-et-Sainte-Anastaise (Puy-de-Dôme) le 14 juillet 2015 (1)
Un samedi ordinaire : Rennes le 4 octobre 2014 (3)
POUR ALICE DE LA PART DE LEWIS
(oeuvre de Su Blackwell : The secret garden, finding the door)
Je ne sais pas ce que raconte cette forêt de signes.
Je ne sais pas ce que dit l’arbre à son voisin.
Je ne sais pas ce qu’il y a derrière la porte.
Je ne sais pas pourquoi on abat l’arbre afin de faire du papier.
Je ne sais pas si ce qu’on écrit sur le papier mérite qu’on abatte des arbres.
Je sais que c’est ton jardin secret et que tu as toutes les réponses à mes questions
Puisque tu es la réponse.
Je sais que mon manuel d’arboriculture était un incunable qui valait une fortune
Mais je te pardonne car ce que tu en as fait est très beau.
Tu voulais peut-être savoir de quel bois je me chauffe ?
La réponse est classique autant que décevante :
Je me réchauffe le cœur à la guitare de Georges.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 286 à partir de cette consigne.
Mademoiselle Zell à Rennes le 28 septembre 2013 (1)
Gros plan sur la montre originale qu'arborait mademoiselle Zell cette autre fois. Tout à fait une montre de native du verseau, signe d'air dont les natives savent faire preuve d'une élégance très saturnienne ! (Alice peut bien brouiller les cartes, elle ne fichera pas le bordel dans mes cartes du ciel !)
Mademoiselle Zell à Rennes le 28 septembre 2013 (2)
Je suis en retard ! Je suis en retard ! Mademoiselle Zell m'a avoué la semaine dernière qu'elle venait seulement maintenant de se plonger dans la lecture d'"Alice au pays des merveilles". Elle est bien la digne fille de son père qui n'a entamé que cette année (et terminé ce matin, précisément) la lecture des Adamsberg de Fred Vargas !