Choses vues à Trébeurden le 14 août 2022
Sans être forcément snob, mais j’ai décidé de l’être pour un temps, je trouve que Trébeurden, au finale, est assez moche.
Ce que j’ai préféré là-bas c’est le bar P.M.U près de l’église avec une limonade pour Marina B. et un Perrier tranche pour moi. Dans la cour du bistrot les sauveteurs en mer prenaient l’apéro, tranquilles. C’est vrai que pour se noyer en tombant d’une Oldsmobile ou d’une Chevrolet sur le parking du port transformé en fête de la mer, il faut être costaud, y’a pas trop de risque qu’on les appelle.
Je rigole, je rigole mais je ne sais pas ce qui m’attend ! En redescendant vers le front de mer, on s’y retrouve, au milieu de la foule de la fête de la mer ! Mon épouse ne veut pas repartir marcher sans avoir quelque chose dans le ventre.
Alors je fais la queue pour acheter des tickets : une barquette de frites pour moi, une galette œuf-fromage pour elle. Et après on fait la queue au milieu des bobos pour obtenir ce qui est écrit sur le ticket : 28 minutes de poireautage !
Avec au finale, sans être nareux, le coeur qui se lève en voyant les vacanciers arroser leurs sardines grillées et leurs frites de ketchup en veux-tu en voilà !
Plus loin on s’arrête pour prendre un café au Poséidon bar et tant qu’à faire, une glace. Puis on repart vers le camping de Beg Leguer.
Finalement c’est ça que j’appelle être snob : faire ce que tout le monde ne fait pas. Moi quand je descends acheter le journal, ça prend plus de trois plombes et au retour mon podomètre indique 19 kilomètres. Si ça n’est pas aimer la presse, ça, Madame !
P.S. La récompense du marcheur : ce dimanche-là j’ai réussi à résoudre le kemaru difficile, celui sur lequel je cale toujours !