SIX D'UN COUP !
Six d’un coup !
Je consulte le catalogue en ligne de la bibliothèque hier et je m’aperçois qu’on peut emprunter à la section de Cleunay six des huit tomes de la « Nouvelle saison » de Michel Vaillant.
J’aurais un roman à écrire sur mon rapport avec cette série de bandes dessinées-là ! J’ai entrepris récemment de relire les tomes qui sont chez mes beaux-parents et ceux que j’ai gardés de ma propre collection enfantine. Je suis même en train de racheter les numéros manquants pour disposer des quinze premiers volumes d’une collection qui en comporte… 70 sans compter les hors-série !
J’avais eu l’occasion de feuilleter très vite en librairie un ou deux de ces volumes récents et découvert que le pilote automobile avait désormais un fils et qu’il arrivait de drôles de choses à Jean-Pierre Vaillant.
Après mes neuf kilomètres de marche (détour par les Champs libres) , je suis revenu avec mon paquet de bédés à la maison et je me suis enfilé les six d’un coup. Un régal !
C’est beaucoup plus sombre au niveau du dessin et du scénario mais on retrouve quelques gags récurrents et des nouveautés hilarantes sans le vouloir qui nous questionnent bougrement.
Vous l’imaginiez vous, Steve Warson faisant campagne pour être élu sénateur du Texas ?
Plutôt que de s’intéresser à la voiture électrique comme Papa et Tonton, les copains hackers du fils Vaillant réinventent la roue et planquent de la drogue dans un lycée suisse chic ! Bou, les vilains !
Dans l’album Liaison dangereuse, Michel Vaillant va-t-il tromper Françoise Latour ?
Le père Vaillant, Henri, va-t-il accepter de monter sur le vélo électrique que sa femme lui a fait fabriquer ?
Quand faut-il faire une OPA sur une marque automobile chinoise concurrente ? Que valent les joint ventures et les contrats dont on ne lit pas les petites lettres ? Que dit la bourse ? Puis-je vendre des actions qui ne m’appartiennent pas pour financer un gros coup de poker menteur ?
Faut-il tuer son père ? Son oncle ? Les héros ne sont plus immortels ?
Nul doute n’est plus permis : il s’agit bien désormais d’une saison comme dans les séries américaines puisque chaque album se termine sans rien résoudre et que le scénario ajoute des problèmes aux problèmes. L’ensemble a un goût crépusculaire et je pense que j’ai été bien accroché car j’ai réservé le tome 7 et je ferai de nouveau le déplacement à Cleunay pour aller le chercher en septembre !
Allez, je repars ! Vroum ! Vroum !