Little Bob blues bastards à Transat en ville à Rennes le 29 août 2015 (1)
LE ROCK EST MORT ! VIVE LE ROCK !
Aujourd’hui, amis de la satire et des satiristes, nous allons vous parler du vieux rocker rennais, de ses rites et de ses codes.
Disons tout de suite que le vieux rocker rennais nous emmerde tous, comme du temps où il portait blouson de cuir et lunettes noires. Il nous méprise tout autant que le rappeur marseillais ou le punk de Pougne-Hérisson qui nous jettent des regards torves. Pour lui, nous qui sommes pourtant ses semblables, nous sommes tous, ce soir, des congénères mais surtout des cons. Il est tellement susceptible, le Papy, que s’il me chopait au coin de la rue, après avoir lu ce billet, il me flanquerait des coups de chaîne de mobylette et me laisserait sur le carreau avant de s’en retourner… monter dans son 4x4 et aller voir son match de foot sur sa chaîne câblée en buvant des bières comme dans le temps mais avec le confort en plus. Le rock’n’ roll est né en 1954 et le rocker rennais à l’âge de ses artères. C’est mieux qu’avoir celui de César Franck, c'est sûr !
Mais allons-y quand même, Alonzo ! Le rocker rennais a donc entre cinquante et soixante-dix ans. Il vient désormais au concert accompagné de Bobonne et de sa progéniture. « Faut vraiment que tu le voies avant qu’il meure ! ». Quand le concert à lieu sur la place de la Mairie de Rennes, que trois cent personnes sont installées dans les transats mis à disposition pour entendre de la musique de vieux jouée par des vieux, le rocker rennais montre à tout le monde que lui est resté jeune, malgré sa calvitie, ses cheveux blancs et sa bedaine et donc il se poste devant la scène, offrant en spectacle au public assis son beau ( ?) postérieur de bourgeois convenable.. mais pas trop venable, quand même.
Vous reprendrez bien un peu de Brelgitude, en attendant la suite ?