CECI N'EST PAS UN SONNET DE MAGRITTE

Le poison s’insinue comme un pied dans la porte

Mais le vent ne vend plus son « Encyclopédie

Des roses parfumées à la liqueur trop forte »

Et puis rien ne s’oppose à cette comédie.

Un nuage de lait se pose dans la tasse,

Invite le nimbus à s’asseoir au fauteuil.

Personne ne sait plus très bien ce qui se passe :

Une envie d’éclater de rire dans le deuil ?

La montagne a pris forme d’oiseau au passage,

La femme a un bouquet de fleurs sur le visage,

L’homme au chapeau melon une trogne de pomme.

Une locomotive est sortie du foyer

Et tout est chamboulé au royaume de l’homme

Car je dors près d’un ciel aux ailes déployées.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 261 d'après cette consigne et cette image :

Comments

[Joe Krapov]

Oncle Walrus m'a laissé le même commentaire sur le Défi ! Le dernier vers fait allusion au fait que dans une vie antérieure la décoration de mon minuscule studio parisien reposait sur ce seul poster, La Grande famille, qu'on voit sur la dernière image et sur un autre tableau de Dominique Appia, cette fois, "Entre les trous de la mémoire" http://manousl.centerblog.net/6538-entre-les-trous-de-la-memoire-de-dominique-appia?ii=1

[sebarjo]

Excellent !

Mais attention ceci n'est pas un commentaire ! ;)