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Mots et images de Joe Krapov
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1 octobre 2025

Kaoutchouski / Georgius ; reprise par Joe Krapov

 

 

Je ne sais toujours pas, malgré mon cheminement permanent vers le "grand âge" - à chaque jour suffit sa joie ! - si je suis un idiot utile ou un idiot inutile.

 

Je ne fais pas de misère aux Gazaouies, aux Ukrainiens, je me fiche totalement du fait que Nicolas Sarkozy aille en prison ni que son épouse soit une chanteuse dont je n'écoute pas la production. Désolé pour elle, je préfère découvrir les concertos pour orgue de Haendel !

 

Dans un monde que je veux bien considérer comme cruel et inhumain pour des tas de gens, je ne fais que pratiquer du bon voisinage à ma manière. C'est ainsi qu'une fois par mois, quand je le peux, je vais chanter des chansons gaies dans ce café culturel rennais que je vous recommande, "Les Références électriques", place du Souvenir, métro Clémenceau et cinq bonnes minutes de marche, le dernier samedi du mois à 18 heures. Le thé à la menthe est très bon et les pâtisseries orientales délicieuses.

 

Les expositions sont très belles. Cette fois-ci, c'étaient des peintures d'une jeune artiste, Emilie Voisin, toutes pleines de féerie et de beaux animaux.

 

Sinon, la première chanson que j'ai chantée samedi dernier s'appelait "Kaoutchouski" et elle est signée de l'immense et très oublié Georgius. Je l'ai redécouverte à Faux-la-Montagne cet été grâce à Vincent Brusel et je l'ai adaptée comme un conte russe forcément cruel, l'idée étant pour moi de constituer un répertoire de chansons constituées d'une histoire vue depuis l'extérieur ou vécue par le personnage principal. Chez Graeme Allwright, par exemple il y "Henryk" et "Ça je ne l'ai jamais vu" qui entrent bien dans cette catégorie-là. 

 

Je joins les paroles et les accords de Kaoutchouski au cas où cela intéresserait quelque guitarise de passage. Et je remercie Dame Murielle pour son accueil chaleureux et les deux photos de ce billet.

 

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KAOUTCHOUSKI Georgius (paroles de Georgius ; musique de L. Bernadac) 1938

 

 

Capo 3

 

1

 

2

C'était un cosaque grand comme ça

Mi m. La m.

C'était un cosaque grand comme ça

Qui aimait la belle Petrouchka

Si 7 Mi m.

Pour revoir sa belle Petrouchka

Il servait au Nord de l'Oural

Mi m. La m.

Il enfourcha sa vieille jument

Elle vivait au lac Baïkal

Si 7 Mi m.

Et plaqua là son régiment

 

 

 

 

 

 

Des kilomètres les séparaient

Mi m. Ré Sol

Et dans les steppes, il s'encourut,

Et le cosaque se minait,

Si 7 Mi m.

Filant à brides abattues

Se creusait, s'amaigrissait.

Si Mi m.

Comme s'il avait l'feu aux dents

 

 

 

 

 

 

Le soir il bisait sa photo,

Mi m. La m.

La vieille jument claqua bientôt

La bisait le matin très tôt,

Si 7 Mi m.

Alors il cria « Nitchevo !

La rebisait vingt fois l'tantôt,

Mi m. La m.

Je veux un cheval !» Mais l'écho

Pauvre cosaque, il bisait trop !

Do Si 7

Dit : «Y a ni d'juments ni d'chevaux !»

 

 

 

 

 

 

Il s'appelait Kaoutchouski

Ièkh

Si 7 Mi m.

Lors il s’assit dans la neige

Ièkh

Un nom à bouffer du brie !

Ièkh

Ré Sol

Pleurant sur ses belles bottes beiges, Ièkh

Un soir l'âme rabougrie,

Ièkh

Si 7 Si

L'hiver et son froid cortège

Ièkh

 

 

 

 

 

 

Il balança son caviar

Si 7 Mi m.

Lui glaça l'bout des panards

En criant «J'ai le cafard»

Fa # Si

Il s'en aperçut trop tard

     

3

 

4

C'était un cosaque grand comme ça

Mi m. La m.

C'était un cosaque grand comme ça

Pour revoir sa belle Petrouchka

Si 7 Mi m.

Quand il revit sa Petrouchka :

Il sortit son sabre en acier

Mi m. La m.

-Va-t'en, je te trouve trop petit

Et se coupa les dix doigts d'pieds,

Si 7 Mi m.

Et fataliste, il repartit.

 

 

 

Faisant la route sur les talons

Mi m. Ré Sol

Alors, pour vivre d'une profession

Il avait des p'tits glaçons

Si 7 Mi m.

Sans histoire aux portes du Don

Qui lui pendaient au menton

Si Mi m.

Il fait maintenant l'homme-tronc

 

 

 

Oh ! Steppes glacées sans soleil

Mi m. La m.

Hélas, il n'a comme public

Après s'êtr’ coupé les orteils

Si 7 Mi m.

Que les plus pauvres des moujiks

Un autre matin au réveil

Mi m. La m.

Et l'homme-tronc est devenu

Il dut se couper les oreilles

Do Si 7

Le tronc des pauvres, j’en dis pas plus

 

 

 

Il se coupa le lendemain

Iekh

Si 7 Mi m.

 

Un pied, un bras, les deux mains,

Iekh

Ré Sol

 

Les cuisses et tout le saint-frusquin

Iekh

Si 7 Si

 

 

 

 

Il se coupa, quel malheur !

Si 7 Mi m.

 

Tout c'qu'il avait d'meilleur

Fa # Si

 

 

Mi m. La m.

Et voilà le roman banal,

 

Si 7 Mi m.

Intégral et sentimental

 

Do Si 7 Mi m.

Du grand cosaque de l'Oural ! Iekh

 

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