CONSIGNE 2425-32 DU 10 juin 2025 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN
Quatre réveillons. 3, Bigorneau gazouille
/image%2F1130913%2F20250610%2Fob_d671eb_r-3-002-bigorneau-narrateur.jpg)
Je m’appelle Benjamin, paraît-il, mais on dit aussi « Bébé » ou « Bibi » ou « Bigorneau ». Je suis un nouveau-né. En ce moment je découvre le monde dans lequel je vais vivre.
1. Aujourd’hui : la neige
2. Une nouvelle maison
3. Voilà une dame qui est l’épouse du frère de ma maman. Il faut que je l’appelle « Ma tante » ou « Tata » ou « Tatie ». Je n’ai rien compris du tout à ce charabia !
4. Elle a de jolies lèvres qui sont venues se poser sur ma joue. C’est doux.
5. L’animal qui sort du tableau quand on fait « kling » sur un verre s’appelle « un chien ».
6. Maman est herbivore : ça veut dire qu’elle met de l’herbe dans sa bouche. Pour quoi c’est faire ?
7. Moi je préfère l’histoire de « Il tétait une fois dans l’Ouest» !
8. Elle c’est ma cousine mais elle ne s’appelle pas Bécassine. Mirabelle en fait. Quoi ? Il est déjà l’heure d’aller au lit ? Hé Ho ! On n’est pas à l’EHPAD, ici !
9. Lui c’est Papa. Qu’est-ce qu’il veut que je fasse avec cette peluche verte et jaune ? Et pourquoi on me met en prison tous les soirs ?
10. Tous ces gens sont fatigants et je m’endors. Je rêve, à ce qu’il paraît ! Quand je ferme les yeux, je continue de voir des choses bizarres. Ce soir je prends le thé avec deux fous. Lui c’est le coq Macaron et elle La Vache Ursula !
11. Il n’y a pas moyen de dormir dans cette nouvelle maison : la tante et la cousine ne font rien qu’à se crier dessus. Je braille plus fort qu’elles pour exiger le silence.
12. Papa vient me chercher et me redescend au salon. Je vais pouvoir assister à la castagne.
13. En fait il n’y a plus que Maman qui « joue du piano ». J’adore entendre ça. En plus il y a un bel objet doré qui brille. Pour un peu, si elle se met à jouer la berceuse de Brahms, je crois que je vais m’endormir tout à fait satisfait de cette nouvelle journée.
Après ils pourront faire tout le boucan du monde et se dire ce qu’ils veulent sur le coup de minuit.
Moi, quand je roupille, je roupille !
***
Il s’agit d’une œuvre collective à constituer. Vous êtes chargé·e de transformer le scénario ci-dessus en une nouvelle littéraire.
C’est le personnage de Bigorneau, le bébé, qui raconte toute cette suite d’événements d’un moment familial. C'est donc un« je » qui raconte. A partir des images correspondantes, publiées temporairement ici
vous écrivez un des épisodes que le hasard vous a attribué en étant le plus précis possible dans vos descriptions et dans la psychologie que vous prêterez aux différents personnages.
Pour l’écriture en ligne, choisissez ce qui vous inspire dans les treize situations et faites de même. Racontez-en autant que vous le souhaitez. Gardez à l’esprit que le résultat final sera publié SANS LES IMAGES (ou sans ces images-là) !