UN OUBLI MAJEUR
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- Si tu veux mon avis, la chanson n’a pas traité le mobilier de nos maisons aussi bien que ne l’a fait le théâtre. Souviens-toi de Molière et des « commodités de la conversation », des « Chaises » d’Eugène Ionesco, de « Duo sur canapé » de Marc Camoletti ! Il en a écrit combien, des pièces autour du jeu des trônes, Shakespeare ? Repense à tous ces amants que, depuis Georges Feydeau, on a enfermés dans un placard au moment où le mari rentre à l’improviste de son voyage à Montauban ! Comme équivalent dans la chanson, je ne vois guère que « Perrine était servante ».
« V’là M’sieur l’curé qu’arrive, V’là M’sieur l’curé qu’arrive
Cach’té donc dans la huche, Cach’té donc dans la huche ! »
Il y a bien un barbier de Séville au théâtre et un barbier de Belleville chez Serge Reggiani mais de barbière, aucune !
A l’arrière des berlines est-ce qu’elle a osé, Joséphine, avouer que sa petite entreprise ne connaissait pas la crise sur la banquette arrière de la tire à Baschung ?
Il y a aussi bien sûr les amoureux des bancs publics de Georges Brassens mais il font piètre figure à côté de Raymond Souplex et Jeanne Sourza, sur le banc !
A part ça… ?
- Il y a aussi « Chez toi » de Thomas Fersen mais tu en oublies surtout une de toute beauté, dont le couplet patriotique est inoubliable.
- Ah oui ? Et c’est laquelle ?
- «Sur la commode » de Jeanne Aubert !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 25 mars 2025
d'après la consigne 2425-23 ci-dessous.