G COMME GUMMIBÄRCHEN (FRAU)
Animateur d’atelier d’écriture, ce n’est pas un métier facile ! Chaque semaine il faut proposer à ses écrivantes quelque chose de différent et si possible de plaisant. Maintenant que l’atelier fonctionne aussi en ligne, on ne peut plus jouer avec des consignes reposant sur l’écriture collective de type jeu du cadavre exquis, fabriquer des renku à base de haïkus et de tankas, faire se répondre des correspondantes. Mais en fait ces exercices-là n’ont jamais vraiment eu la cote.
Chacune préfère se lancer dans une longue déclinaison à partir de sa première idée née de la consigne. Mais je ne me plains pas : le résultat est toujours aussi varié, surprenant, réjouissant au moment de la lecture.
Surtout il faut, de temps en temps, écrire à partir d’images parce que ces dames aiment ça et que c’est moins compliqué à expliquer ! Avec les images, il y a deux choses qui coincent pour moi.
La première est la gestion du code html par la plate-forme de Canalblog. Monsieur html n’aime pas les tableaux, colle des retours chariot là où on n’en veut pas et refuse de centrer les photos en une seule fois.
Ensuite il faut gérer les réclamations, bien souvent justifiées, des propriétaires des images qui vous reprochent d’utiliser leur œuvre sans leur avoir demandé la permission.
Voilà pourquoi, cette semaine, j’ai choisi de faire écrire à partir de photos de Joe Krapov. C’est un copain, je sais qu’il voudra bien et ne réclamera rien. J’ai donc distribué ses agrandissements, j’ai laissé les filles choisir en premier et dans les trois que j’ai récupérées, il y a la photo de Mme Gummibärchen.
Malheureusement il est déjà 19 h 54, on pose les stylos à 20 heures et il me faudrait de nombreuses minutes et une troisième grande page manuscrite pour exprimer ce que m’inspirent cette photo et ce surnom. Je ferai donc court.
Cette photo a été prise en 1999 lors d’un spectacle du festival « Les Tombées de la nuit », « La Flûte en chantier », d’après Mozart, par la Compagnie « Les Grooms ». Elle a déjà servi à un atelier d’écriture en ligne pour lequel j’avais produit un texte. J’avais rebaptisé la comédienne Mme Gummibärchen en souvenir d’une professeure d’allemand du collège Malifeu qui récompensait les bonnes réponses de mon fils ou de ses autres élèves en leur offrant de ces friandises dont le nom français m’échappe mais que vous reconnaîtrez sans doute quand j’aurai traduit la chose « Gummibärchen » par « petit ours en gomme ».
Je vous renvoie ici vers le texte de 1999. Je me suis régalé tout à l’heure à relire des pages de cet atelier « Rennes en Délires ». Tout comme je me régale en ce moment à l’idée que le mari de la prof d’allemand « bonbonnière » était peut-être… dentiste ! |
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 février 2022
d'après la consigne 2122-19 ci-dessous
Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (1)
Que peut-on faire contre l'optimisme farouche d'une native du bélier ?
Croyez-en ma longue expérience, la réponses est : rien.
A peine rentrés de Nantes ce dimanche midi nous partons assister au festival Robinson à Saint-Grégoire. Par le chemin de halage, à vélo, de chez nous, ça fait huit kilomètres. Nous disposons aussi d'un véhicule automobile et d'une connexion à Internet. J'affiche donc sur l'écran le programme du festival et les prévisions météorologiques : de 14 heures à 17 heures averses éparses ; de 17 heures à 20 heures risque d'orage.
"Ils se trompent tout le temps" décide celle qui a décidé de m'en mettre plein la vue avec son beau vélo électrique de location.
OK, OK. Nous avons choisi d'assister à "Rencontres" de la Compagnie Steinleinchen à la base de canoë-kayak.
Nous sommes en compagnie de jeunes gens de Saint-Grégoire très branchés art lyrique.
Une pianiste et deux chanteuses revisitent le thème du désir féminin d'être aimée au travers d'extraits d'opéras et d'opérette et dans une mise en scène de style théâtre de rue.
Très sympathique. Voix et pianiste magnifiques. Extraits sonores un peu plus bas.
Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (2)
Qu'est-ce que ça donne en vrai ? Enfin, en fausse improvisation dans une gare ? Cela :
Le Festival Robinson à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) le 9 juin 2019 (4)
Après ce charmant moment, il est advenu... ce que la météo avait prévu ! Il ne pleut jamais à Rennes mais à Saint-Grégoire, si ! Le spectacle suivant s'intitulait "Les insubmersibles" ! Hélas, personne ne l'était ! Tout le monde a coulé et plié bagage ! Nous avons attendu un quart d'heure que la pluie se calme puis nous avons enfourché nos bicyclettes, direction la maison !
- On en aura au moins vu un bien ! Conclut la pédaleuse trempée.
La Chorale B and B au Festival des Affranchis de La Flèche le 7 juillet 2018
Un grand moment du Festival des Affranchis, cette année, ce fut le concert de la chorale B and B de Cholet. Elle appartient au collectif "Jamais trop d'art" qui était venu en force dans la programmation. Je reparlerai de leur "Zaï zaï zaï" adapté de la BD de Fabcaro.
Ici j'ai filmé le finale où les Bérangères et Bérangers dérapent de façon drôlissime sur "L'enfant et l'oiseau" de Marie Myriam pour "Truster" toutes les victoires de la musique !
La vidéo a été retirée sur demande des Bérangères et Bérangers
le 27 octobre 2021.
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (1)
Après de multiples tâtonnements, les Tombées de la Nuit sont revenues en centre ville et se sont recentrées, chronologiquement, sur la première semaine de juillet. Je ne suis allé voir qu'un seul spectacle, une déambulation intitulée "Blue tired heroes" dans laquelle mon complice de théâtre, M. Pierre-Antoine, tenait le rôle du super-héros n° 4. Si vous voulez voir un aperçu de ce que j'ai zappé, c'est ici !
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (2)
- Vous ne savez pas où on pourrait trouver une cabine téléphonique pour se changer ?
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (3)
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (4)
Le héros bleu est écolo ? Voire baba-cool ?
A l'instar de Maxime Le Forestier, il voue un culte à "Comme un arbre dans la ville" ?
Je les ai lâchés dans le métro : ma valise n'était pas encore faite et je partais le lendemain !
Argentiquités N 01/09. Les Tombées de la Nuit à Rennes les 5 et 6 juillet 2001 (1)
L'avaleur de sabres n'attend pas le nombre des années !
Cet artiste de rue se produisait en "off " des Tombées de la nuit.
Sur la pochette du négatif j'ai écrit que ce spectacle de danse de rue était le fruit de la compagnie Danse de rue ! Pas facile du coup de la retrouver sur le net ! Faudrait peut-être que j'aille faire un tour dans le grenier pour retrouver le programme ! Mais ces temps-ci je suis plus musicien accompaganteur qu'archiviste solitaire !